« Clinique Saint-Yves » : différence entre les versions

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'''Pendant l'époque révolutionnaire'''
'''Pendant l'époque révolutionnaire'''


Sous la direction de la femme de Nicolas Collet<ref>[[Carrier à Rennes]]</ref> fut ouverte une salle de gésine car jusqu'alors les femmes enceintes de plus de sept mois n'étaient pas admises à l'Hôtel-Dieu, et les filles-mères ne bénéficiaient d'aucun secours ni d'aucune pitié du public et des congrégations religieuses. La ville n'établit cette salle d'accouchement pour les filles non mariées que contrainte et forcée et obtint d'ailleurs de la fermer dès 1796, car les fonds que l'Etat avait promis n'avaient pas été versés, et aussi parce que
Sous la direction de la femme de Nicolas Collet<ref>[[Carrier à Rennes]]</ref> fut ouverte une salle de gésine car jusqu'alors les femmes enceintes de plus de sept mois n'étaient pas admises à l'Hôtel-Dieu, et les filles-mères ne bénéficiaient d'aucun secours ni d'aucune pitié du public et des congrégations religieuses. La ville n'établit cette salle d'accouchement pour les filles non mariées que contrainte et forcée et obtint d'ailleurs de la fermer dès 1796, car les fonds que l'État avait promis n'avaient pas été versés, et aussi parce que l'opinion supportait mal ce « repaire de débauche », cette « pension gratuite pour prostituées »<ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', par le professeur J.- C. Sournia. BIU Santé - 1969</ref>.
l'opinion supportait mal ce « repaire de débauche », cette « pension gratuite pour prostituées »<ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', par le professeur J.- C. Sournia. BIU Santé - 1969</ref>.


Les sœurs traversèrent la bourrasque de la Révolution d'abord avec des interdits, des perquisitions pour être enfin incarcérées, après avoir formé des personnes, dans les différentes prisons de la ville.
Les sœurs traversèrent la bourrasque de la Révolution d'abord avec des interdits, des perquisitions pour être enfin incarcérées, après avoir formé des personnes, dans les différentes prisons de la ville.
Le 15 pluviôse an IX (4 février 1801), le nouveau Conseil, dont les membres avaient été choisis, en grand nombre, dans l’ancienne Municipalité, entra à l’Hôtel de Ville, avec comme maire, le citoyen Lorin.
Le 15 pluviôse an IX (4 février 1801), le nouveau Conseil, dont les membres avaient été choisis, en grand nombre, dans l’ancienne Municipalité, entra à l’Hôtel de Ville, avec comme maire, le citoyen [[Guy Lorin|Lorin]].
Une de ses premières délibérations, le 25 pluviôse, concerne les sœurs :
Une de ses premières délibérations, le 25 pluviôse, concerne les sœurs :


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