« Clinique Saint-Yves » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 30 : Ligne 30 :
''''L'hôpital, étrange remède contre la mendicité''''
''''L'hôpital, étrange remède contre la mendicité''''


En 1679, voulant supprimer la mendicité, la Ville se référa à des lettres-patentes du roi qui autorisaient la création d'un hôpital général pour la réclusion des pauvres. En attendant la construction d'un édifice, l'hôpital de la Santé, l'hôpital Saint-Yves, et celui du Petit Saint-Méen en feraient office avec l'affectation  des revenus nécessaires : droits perçus sur les officiers reçus au parlement et au présidial, taxes aux marchands pour les brevets d'apprentissage et même aux gens de métiers. Par ordonnance royale les testateurs durent faire un don à l'hôpital, dûment constaté par notaire. Les compagnons et les pauvres acquéraient le droit de maîtrise après six ans de service à l'hôpital. Mais pour atteindre plus sûrement le but de l'institution, la mendicité en ville fut interdite, sous peine de prison pour la première fois, de fouet pour la seconde, d'être rasé et mis au cachot pour la troisième fois; des archers portant la marque de l'hôpital furent mis à la disposition des directeurs qui eurent le droit d'installer des prisons dans leur hôpital. <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.333, Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref>   
En 1679, voulant supprimer la mendicité, la Ville se référa à des lettres-patentes du roi qui autorisaient la création d'un hôpital général pour la réclusion des pauvres. En attendant la construction d'un édifice, l'hôpital de la Santé, l'hôpital Saint-Yves, et celui du Petit Saint-Méen en feraient office avec l'affectation  des revenus nécessaires : droits perçus sur les officiers reçus au parlement et au présidial, taxes aux marchands pour les brevets d'apprentissage et même aux gens de métiers. Par ordonnance royale les testateurs durent faire un don à l'hôpital, dûment constaté par notaire.  Seize directeurs furent nommés, avec pleine juridictions sur les pauvres, sauf en cas de crime,  et l'évêque, le président du parlement et le procureur général firent de droit partie de l'administration. Les compagnons et les pauvres acquéraient le droit de maîtrise après six ans de service à l'hôpital. L'écusson des armes royales fut apposé à la porte principale de l'hôpital de la Santé.
 
Ces dispositions étaient bienvenues mais... pour atteindre plus sûrement le but de l'institution, la mendicité en ville fut carrément interdite, sous peine de prison à la première infraction, de fouet pour la deuxième, d'être rasé et mis au cachot pour la troisième; des archers portant la marque de l'hôpital furent mis à la disposition des directeurs qui eurent le droit d'installer des prisons dans leur hôpital. <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.333, Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref>   




24 045

modifications

Menu de navigation