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C’est pour rétablir en France des comités royalistes comme en 1797, en commençant par Rennes, que, le dimanche 10 janvier 1808, quittèrent Jersey ces ultimes courriers des princes pour ne débarquer que le 20 en raison d’une longue escale à Chausey due aux tempêtes. | C’est pour rétablir en France des comités royalistes comme en 1797, en commençant par Rennes, que, le dimanche 10 janvier 1808, quittèrent Jersey ces ultimes courriers des princes pour ne débarquer que le 20 en raison d’une longue escale à Chausey due aux tempêtes. | ||
C’est sur la grève de Rothéneuf, qu’’une longue annexe du cotre ''Le Drack'' les amena. Le navire repartit avec ses trente marins fortement armés, laissant sur le rivage cinq passagers. Leur chef se faisait appeler Blondel, en fait | C’est sur la grève de Rothéneuf, qu’’une longue annexe du cotre ''Le Drack'' les amena. Le navire repartit avec ses trente marins fortement armés, laissant sur le rivage cinq passagers. Leur chef se faisait appeler Blondel, en fait colonel Noël Prigent, chevalier de Saint-Louis, second du comte {{w|Joseph de Puisaye}}. Prigent avait été signalé par Fouché, ministre de la police, dès mars 1807 dans un de ses bulletins quotidiens à l'Empereur comme "le principal agent de la correspondance" clandestine entre Jersey et les côtes de l'Ille-et-Vilaine et des Côtes-du-Nord. Il était accompagné de Guignet fils d’un jardinier de Saint-Servan, Deschamps, alias Frécinet, de Rothéneuf, Jean Leclerc de Saint-Servan et Bouchard. Gouyon-Vaucouleurs, compagnon d’exil de François René de Chateaubriand à Londres, avait été du voyage mais, âgé de 50 ans, resta à bord du cotre avec mission de rendre compte du voyage. | ||
===Des mois d’errance achevée sur le Champ de Mars=== | ===Des mois d’errance achevée sur le Champ de Mars=== |
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