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La '''rue Capitaine Palicot''' se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Capitaine Palicot''' se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage au Capitaine Palicot du Corps des Sapeurs-Pompiers de Rennes (1888 - 1952)
Cette voie rend hommage au Capitaine Alfred Palicot, couvreur de métier et membre du Corps des Sapeurs-Pompiers de Rennes (1888 - 1952).
 
Dans les années 1930, le capitaine Palicot a eu comme supérieur hiérarchique chez les sapeurs-pompiers le commandant Dubois<ref>[[rue Lieutenant-Colonel Dubois]]</ref> et a œuvré aux côtés du sergent Guihard<ref>[[rue Sergent Guihard]]</ref>, tragiquement disparu en 1933<ref>L'Ouest-Eclair du 15 juillet 1933, page 6</ref>. La famille Palicot est connue à l'entre-deux guerres à plusieurs adresses, mais toutes situées dans le même secteur de la ville de Rennes, près de la [[rue de Paris]]. Elle apparaît en 1921 dans les listes de recensement, au 8 [[rue Paul Bert]], puis dans celles de 1926 à 1936, au 32 [[rue Louis Postel]]. Elle vit peu après, en 1938, ''impasse Paul Bert'', aujourd'hui [[rue François Bizette]]<ref>L'Ouest-Eclair du 9 octobre 1938, page 13</ref>.
 
Appartenant au corps des sapeurs-pompiers de Rennes depuis 1912, il est promu de sous-lieutenant à lieutenant en 1933<ref>L'Ouest-Eclair du 4 mai 1933, pages 4 et 13</ref>, et intervient sur des incendies comme celle des ateliers textiles Véron<ref>[[rue Constant Véron]]</ref> en 1933<ref>L'Ouest-Eclair du 13 août 1933, page 6</ref>, celle de l'immeuble du 21 rue de Paris appartenant au Général Bruté de Rémur<ref>https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=brute+de+remur&oc=0&p=auguste</ref>, dont un des ascendants a donné son nom à une rue à Rennes<ref>[[rue Bruté de Rémur]]</ref>, et qui y habite<ref>L'Ouest-Eclair du 6 mai 1938, page 6</ref>, ou encore celle qui touche le magasin de cycles tenu par l'ancien champion cycliste Léon Drouet, [[place de la Rotonde]], en 1938<ref>L'Ouest-Eclair du 28 octobre 1938, page 5</ref>. C'est la plupart du temps le docteur Baderot<ref>[[rue Docteur Baderot]]</ref> qui est appelé, en tant que médecin commandant des sapeurs-pompiers de Rennes, pour apporter ses soins aux sinistrés.
 
Il est trésorier de l'Entente rennaise de Colombophilie<ref>L'Ouest-Eclair du 25 mai 1937, page 9</ref>.
 
Son fils Fernand Palicot, comme lui couvreur et sapeur-pompier, décède à 22 ans à Rennes suite au [[bombardement du 29 mai 1943]]<ref>https://mesancetresetmoigenealogie.wordpress.com/2020/09/26/fernand-palicot-pompier-mort-lors-du-bombardement-de-rennes-du-29-mai-1943/</ref>.


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==