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La '''place Recteur Henri Le Moal''' est curieusement quelque chose de récent. Jusqu'à la fin du XX° siècle, il ne s'agissait que d'un carrefour ordinaire où se rencontraient l'[[avenue Gaston Berger]], le [[cours Kennedy]] et l'[[avenue de Villejean]], devenue à partir de 1986 [[avenue de la Bataille Flandres-Dunkerque - Mai 1940]]. Puis sont venus à la fois le nouveau bâtiment de la Présidence de l'[[Université Rennes 2]] et le métro avec sa [[Station Villejean-Université]]. Le carrefour remodelé a donc gagné le rang d'une place qui a été pensée et balisée par [[Jean-Paul Philippe]] autour du thème des alphabets : au centre une pierre dressée fait peut-être clin d'œil aux six douzaines de jumelles qu'[[Aurélie Nemours]] a su instituer à quelques centaines de mètres à Beauregard. Elle fut dénommée ainsi par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 5 novembre 2001, quelque mois seulement après le décès de l'illustre recteur de l'Académie de Rennes.
[[Catégorie : Toponymes du quartier 10 : Villejean - Beauregard]]


== Le Recteur Henri Le Moal ==


La '''Place Recteur Henri Le Moal''' est curieusement quelque chose de récent. Jusqu'à la fin du XX° siècle, il ne s'agissait que d'un carrefour ordinaire où se rencontraient l'[[Avenue Gaston Berger]], le [[Cours Kennedy]] et l'Avenue de Villejean, devenue à partir de 1986  [[Avenue de la Bataille Flandres-Dunkerque - Mai 1940]]. Puis sont venus à la fois le nouveau bâtiment de la Présidence de l'[[Université Rennes 2]] et le métro avec sa [[Station Villejean-Université]]. Le carrefour remodelé a donc gagné le rang d'une Place qui a été pensée et balisée par [[Jean-Paul Philippe]] autour du thème des alphabets : au centre une pierre dressée fait peut-être clin d'œil aux six douzaines de jumelles qu'[[Aurélie Nemours]] a su instituer à quelques centaines de mètres à Beauregard.
Né en 1912 à {{w|Plozévet}}, en pays bigouden (Finistère) et donc compatriote d'un autre universitaire, {{w|Pierre Trépos}} ; si l'on ajoute que la commune voisine, {{w|Pouldreuzic}}, fut le berceau de Pierre-Jakez Hélias<ref>[[square Pierre-Jakez Hélias]]</ref> et le cadre de son "''Cheval d'orgueil''", on comprendra que ces communes aient pu s'enorgueillir d'être le "pays des agrégés". Henri Le Moal d'ailleurs semble avoir mis son point d'honneur à ne jamais perdre tout à fait l'accent de sa langue maternelle.
 
==Le Recteur Henri Le Moal==
 
Né en 1912 à {{w|Plozévet}}, en pays bigouden (Finistère) et donc compatriote d'un autre universitaire, {{w|Pierre Trépos}} ; si l'on ajoute que la commune voisine, {{w|Pouldreuzic}}, fut le berceau de [[Pierre-Jakez Hélias]] et le cadre de son ''Cheval d'orgueil'', on comprendra que ces communes aient pu s'enorgueillir d'être le "pays des agrégés". Henri Le Moal d'ailleurs semble avoir mis son point d'honneur à ne jamais perdre tout à fait l'accent de sa langue maternelle.
   
   
Etudes de chimie. Professeur à l'Université de Rennes (à l'époque, Faculté des Sciences, place Pasteur). Il est élu doyen de la Faculté en 1958.
Étudiant en chimie, il devient professeur à l'Université de Rennes (à l'époque, Faculté des Sciences, [[place Pasteur]]) puis est élu doyen de la Faculté en 1958.


Et le voici, en 1960, nommé, sur place, recteur de l'Académie de Rennes. Dans cette fonction il laisse surtout le souvenir d'un "recteur bâtisseur" : en charge d'accompagner la profonde mutation que connaît l'enseignement dans cette décennie, il préside à des constructions neuves à tous les niveaux (collèges, lycées, universités - Villejean et Beaulieu - et jusqu'à l'actuel rectorat de la rue d'Antrain ; Henri Le Moal, lui, exerçait encore ses fonctions dans l'hôtel particulier du 19, boulevard Sévigné).
Et le voici, en 1960, nommé, sur place, recteur de l'Académie de Rennes<ref>https://www.espace-sciences.org/explorer/scientifiques-dans-la-ville/henri-le-moal-le-recteur-batisseur</ref>. Dans cette fonction, il laisse surtout le souvenir d'un "recteur bâtisseur" : en charge d'accompagner la profonde mutation que connaît l'enseignement dans cette décennie, il préside à des constructions neuves à tous les niveaux (collèges, lycées, universités - Villejean et Beaulieu - et jusqu'à l'actuel rectorat de la [[rue d'Antrain]] ; Henri Le Moal, lui, exerçait encore ses fonctions dans l'hôtel particulier du 19, [[boulevard de Sévigné]]).
Refusant en 1970 une mutation qu'on veut lui imposer, il reprend les cours de chimie pour quelques années.
Refusant en 1970 une mutation qu'on veut lui imposer, il reprend les cours de chimie pour quelques années.


En 1977, il fait campagne aux côtés d'Edmond Hervé pour les municipales au nom des Radicaux de gauche et sera donc, dans cette première mandature Hervé, adjoint, en charge des questions d'enseignement naturellement.
Le 3 juin 1961, il reçoit la Légion d'honneur des mains d'[[Henri Fréville]]. En 1977, il fait campagne aux côtés d'[[Edmond Hervé]] pour les municipales au nom des Radicaux de gauche et sera donc, dans cette première mandature Hervé, adjoint, en charge des questions d'enseignement naturellement.
 
Il décèdera à Rennes en 2001.
Il décèdera à Rennes en 2001.
== Sur la carte ==
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== Note et références ==
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Version actuelle datée du 15 septembre 2017 à 17:02

La place Recteur Henri Le Moal est curieusement quelque chose de récent. Jusqu'à la fin du XX° siècle, il ne s'agissait que d'un carrefour ordinaire où se rencontraient l'avenue Gaston Berger, le cours Kennedy et l'avenue de Villejean, devenue à partir de 1986 avenue de la Bataille Flandres-Dunkerque - Mai 1940. Puis sont venus à la fois le nouveau bâtiment de la Présidence de l'Université Rennes 2 et le métro avec sa Station Villejean-Université. Le carrefour remodelé a donc gagné le rang d'une place qui a été pensée et balisée par Jean-Paul Philippe autour du thème des alphabets : au centre une pierre dressée fait peut-être clin d'œil aux six douzaines de jumelles qu'Aurélie Nemours a su instituer à quelques centaines de mètres à Beauregard. Elle fut dénommée ainsi par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 5 novembre 2001, quelque mois seulement après le décès de l'illustre recteur de l'Académie de Rennes.

Le Recteur Henri Le Moal

Né en 1912 à Plozévet Wikipedia-logo-v2.svg, en pays bigouden (Finistère) et donc compatriote d'un autre universitaire, Pierre Trépos Wikipedia-logo-v2.svg ; si l'on ajoute que la commune voisine, Pouldreuzic Wikipedia-logo-v2.svg, fut le berceau de Pierre-Jakez Hélias[1] et le cadre de son "Cheval d'orgueil", on comprendra que ces communes aient pu s'enorgueillir d'être le "pays des agrégés". Henri Le Moal d'ailleurs semble avoir mis son point d'honneur à ne jamais perdre tout à fait l'accent de sa langue maternelle.

Étudiant en chimie, il devient professeur à l'Université de Rennes (à l'époque, Faculté des Sciences, place Pasteur) puis est élu doyen de la Faculté en 1958.

Et le voici, en 1960, nommé, sur place, recteur de l'Académie de Rennes[2]. Dans cette fonction, il laisse surtout le souvenir d'un "recteur bâtisseur" : en charge d'accompagner la profonde mutation que connaît l'enseignement dans cette décennie, il préside à des constructions neuves à tous les niveaux (collèges, lycées, universités - Villejean et Beaulieu - et jusqu'à l'actuel rectorat de la rue d'Antrain ; Henri Le Moal, lui, exerçait encore ses fonctions dans l'hôtel particulier du 19, boulevard de Sévigné). Refusant en 1970 une mutation qu'on veut lui imposer, il reprend les cours de chimie pour quelques années.

Le 3 juin 1961, il reçoit la Légion d'honneur des mains d'Henri Fréville. En 1977, il fait campagne aux côtés d'Edmond Hervé pour les municipales au nom des Radicaux de gauche et sera donc, dans cette première mandature Hervé, adjoint, en charge des questions d'enseignement naturellement.

Il décèdera à Rennes en 2001.

Sur la carte

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