« Rue Ange Blaize » : différence entre les versions

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Les obsèques de ce républicain laïc, "mort en chrétien" le 14 février 1871 étaient annoncées à Combourg écrivit le journal d'Ille-Vilaine, qui dut, deux jours après rectifier :  " Contrairement à ce que l'on nous avait annoncé, l'enterrement sera purement civil".<ref>''Recherches sur l'histoire de Rennes au 19e siècle''-Mémoire -  Université du Temps Libre du Pays de Rennes. vol.13, p. 154 - 2003</ref>
Les obsèques de ce républicain laïc, "mort en chrétien" le 14 février 1871 étaient annoncées à Combourg écrivit le journal d'Ille-Vilaine, qui dut, deux jours après rectifier :  " Contrairement à ce que l'on nous avait annoncé, l'enterrement sera purement civil".<ref>''Recherches sur l'histoire de Rennes au 19e siècle''-Mémoire -  Université du Temps Libre du Pays de Rennes. vol.13, p. 154 - 2003</ref>


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==Notes et références==
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48.100095, -1.679213, Rue Ange Blaize
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Version du 11 août 2015 à 12:13

Extrémité ouest de la rue Ange Blaize devant le Foyer Rennais ; la rue de Nantes au premier plan.

La rue Ange Blaize relie la rue de l'Alma, à l'est, à la rue de Nantes, à l'ouest, dans le quartier Sacrés-Cœurs. Cette voie, parallèle à la rue Paul Féval et à la rue Ginguené reçut ce nom en 1888. Quelques panneaux anciens indiquent, à tort, « rue Ange Blaise».

De son vrai nom Ange Blaize de Maisonneuve, Ange Blaize[1], naquit à Saint-Malo le 28 décembre 1811. Neveu de Jean Marie et de Félicité de La Mennais, il fut le secrétaire et l'auteur d'un essai biographique sur ce dernier. Avocat à Rennes, c'est à Paris qu'il se fit connaître en étant nommé, en 1848, directeur du Mont-de-piété, où il abaissa à 4,5% des taux presque usuraires, appliquant ses connaissances en matière de banques de prêt. En 1870, il contracta, à 58 ans, un engagement volontaire mais fut nommé préfet d'Ille-et-Vilaine par le gouvernement de la Défense nationale. Pendant les cinq mois à ce poste, de septembre 1870 à février 1871, il refusa d'habiter l'hôtel de préfecture et refusa tout traitement mais quant il y fut obligé, il le reversa au bureau de bienfaisance de Rennes.

Les obsèques de ce républicain laïc, "mort en chrétien" le 14 février 1871 étaient annoncées à Combourg écrivit le journal d'Ille-Vilaine, qui dut, deux jours après rectifier : " Contrairement à ce que l'on nous avait annoncé, l'enterrement sera purement civil".[2]

Sur la carte

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Notes et références

  1. Notices sur les rues de la ville de Rennes, par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur-1892
  2. Recherches sur l'histoire de Rennes au 19e siècle-Mémoire - Université du Temps Libre du Pays de Rennes. vol.13, p. 154 - 2003