« Rue Antoine Joly » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
(révision de la forme)
 
(3 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
La '''rue Antoine Joly''' se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard et prend son origine sur la [[rue de Coëtlogon]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 6 avril 1998<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. Anciennement cette portion de voie faisait partie de l'avenue de Coëtlogon.
La '''rue Antoine Joly''' se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard et prend son origine sur la [[rue de Coëtlogon]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 6 avril 1998<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. Anciennement cette portion de voie faisait partie de l'avenue de Coëtlogon. Au 53 de la rue Antoine Joly, à l'extrémité de la rue, existe un lycée professionnel dans l'[[Ancien château de Coëtlogon]].


Cette voie rend hommage à Antoine Joly, combattant volontaire de la Résistance mort en déportation (1917 - 1945)


Cette voie rend hommage à
==Antoine Joly==
'''Résistant''' mort en déportation (3 octobre 1917, Rouen - fin avril 1945, Ravensbrück, Allemagne)
Serrurier à la SNCF à Rennes, il fut un responsable clandestin du PCF en Ille-et-Vilaine. Il participa à la diffusion de tracts et de journaux clandestins et assura plusieurs transports de matériel de propagande, ainsi que du matériel de sabotage.
Arrêté le 23 novembre 1943 à Rennes par la SPAC (Service de police anti-communiste), il est interné à la [[prison Jacques-Cartier|prison Jacques Cartier]] du 23 novembre au 23 décembre 1943, transféré à Laval puis à Angers enfin au {{w|camp de Royallieu}} à Compiègne. Il fut déporté le 4 juin 1944 vers Neuengamme, et mourut à Ravensbrück. Son acte de naissance porte en marge "mort en Allemange à une date inconnue antérieure au 1er juillet 1946".
Il s’était marié à Rennes le 22 septembre 1941 avec Anne-Marie Barbot<ref>https://maitron.fr/spip.php?article137904</ref>, il habitait alors au 107 [[rue de Châtillon]]<ref>L'Ouest-Eclair du 6 septembre 1941, page 4</ref>.


Au 53 de la rue Antoine Joly, un lycée professionnel dans l'[[Ancien château de Coëtlogon]]


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version actuelle datée du 30 mars 2023 à 12:39

La rue Antoine Joly se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard et prend son origine sur la rue de Coëtlogon. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 6 avril 1998[1]. Anciennement cette portion de voie faisait partie de l'avenue de Coëtlogon. Au 53 de la rue Antoine Joly, à l'extrémité de la rue, existe un lycée professionnel dans l'Ancien château de Coëtlogon.


Cette voie rend hommage à

Antoine Joly

Résistant mort en déportation (3 octobre 1917, Rouen - fin avril 1945, Ravensbrück, Allemagne)

Serrurier à la SNCF à Rennes, il fut un responsable clandestin du PCF en Ille-et-Vilaine. Il participa à la diffusion de tracts et de journaux clandestins et assura plusieurs transports de matériel de propagande, ainsi que du matériel de sabotage.

Arrêté le 23 novembre 1943 à Rennes par la SPAC (Service de police anti-communiste), il est interné à la prison Jacques Cartier du 23 novembre au 23 décembre 1943, transféré à Laval puis à Angers enfin au camp de Royallieu Wikipedia-logo-v2.svg à Compiègne. Il fut déporté le 4 juin 1944 vers Neuengamme, et mourut à Ravensbrück. Son acte de naissance porte en marge "mort en Allemange à une date inconnue antérieure au 1er juillet 1946".

Il s’était marié à Rennes le 22 septembre 1941 avec Anne-Marie Barbot[2], il habitait alors au 107 rue de Châtillon[3].


Sur la carte

Chargement de la carte...

Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. https://maitron.fr/spip.php?article137904
  3. L'Ouest-Eclair du 6 septembre 1941, page 4