« Rue Charles Géniaux » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
mAucun résumé des modifications
m (précision dénomination)
Ligne 1 : Ligne 1 :
La '''rue Charles Géniaux''' est une voie nord-sud reliant la [[rue Maurice Le Lannou]], dans la zone [[Rennes Atalante]] Champeaux en franchissant la voie ferrée Rennes-Brest, et la [[rue de Lorient]]. Un complexe sportif éponyme se trouve en sa partie Est.
La '''rue Charles Géniaux''' est une voie nord-sud reliant la [[rue Maurice Le Lannou]], dans la zone [[Rennes Atalante]] Champeaux en franchissant la voie ferrée Rennes-Brest, et la [[rue de Lorient]]. Elle fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 13 avril 1953. Un complexe sportif éponyme se trouve en sa partie Est.


Sa dénomination est à la mémoire du rennais :
Sa dénomination est à la mémoire du rennais :
Ligne 8 : Ligne 8 :
(12 novembre 1870, Rennes - 19 mars 1931, Cagnes)  
(12 novembre 1870, Rennes - 19 mars 1931, Cagnes)  


Charles Hippolyte Jean Géniaux suit son père militaire de garnison en garnison, et de retour d'Alger, il fonde à Rennes une revue dont le cartouche représentait un gars chevauchant un bidet de Corlay et tenant un étendard sur lequel était inscrit en gros caractères le nom de la revue, ''Bretagne-Revue'' et apparaît comme un original. Il quitte Rennes pour Paris en octobre 1898. Il publie ''La Cité de la Mort'', puis ''L'Homme de Peine'', ''Les Forces de la Vie'', ''Mes Voisins de campagne'', ''La Passion d'Armelle Louanais'', oeuvres inspirées par la Bretagne. ''La Bretagne vivante'' parut en 1912.<ref> ''Charles Géniaux'', revue "Bretagne" - mai 1937</ref>
Charles Hippolyte Jean Géniaux suit son père militaire de garnison en garnison, et de retour d'Alger, il fonde à Rennes une revue dont le cartouche représentait un gars chevauchant un bidet de Corlay et tenant un étendard sur lequel était inscrit en gros caractères le nom de la revue, ''Bretagne-Revue'' et apparaît comme un original. Il quitte Rennes pour Paris en octobre 1898. Il publie ''La Cité de la Mort'', puis ''L'Homme de Peine'', ''Les Forces de la Vie'', ''Mes Voisins de campagne'', ''La Passion d'Armelle Louanais'', œuvres inspirées par la Bretagne. ''La Bretagne vivante'' parut en 1912<ref>''Charles Géniaux'', revue "Bretagne" - mai 1937</ref>.


Il a aussi été inspiré par le Maghreb, évoquant l'Algérie et notamment la Kabylie (''Sous les figuiers de Kabylie''), le Maroc (''Une sultane marocaine''), la Tunisie (''Le Choc des races''), ''Les Musulmanes''. Il a été une voix discordante sur les questions coloniales et a notamment entretenu des liens durables avec les mouvements nationalistes tunisiens. Il fut le troisième lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.   
Il a aussi été inspiré par le Maghreb, évoquant l'Algérie et notamment la Kabylie (''Sous les figuiers de Kabylie''), le Maroc (''Une sultane marocaine''), la Tunisie (''Le Choc des races'', ''Les Musulmanes''). Il a été une voix discordante sur les questions coloniales et a notamment entretenu des liens durables avec les mouvements nationalistes tunisiens. Il fut le troisième lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.   


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version du 13 septembre 2017 à 14:03

La rue Charles Géniaux est une voie nord-sud reliant la rue Maurice Le Lannou, dans la zone Rennes Atalante Champeaux en franchissant la voie ferrée Rennes-Brest, et la rue de Lorient. Elle fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 13 avril 1953. Un complexe sportif éponyme se trouve en sa partie Est.

Sa dénomination est à la mémoire du rennais :

Charles Géniaux

Charles Géniaux, eau-forte de Jean-Jules Dufour)

(12 novembre 1870, Rennes - 19 mars 1931, Cagnes)

Charles Hippolyte Jean Géniaux suit son père militaire de garnison en garnison, et de retour d'Alger, il fonde à Rennes une revue dont le cartouche représentait un gars chevauchant un bidet de Corlay et tenant un étendard sur lequel était inscrit en gros caractères le nom de la revue, Bretagne-Revue et apparaît comme un original. Il quitte Rennes pour Paris en octobre 1898. Il publie La Cité de la Mort, puis L'Homme de Peine, Les Forces de la Vie, Mes Voisins de campagne, La Passion d'Armelle Louanais, œuvres inspirées par la Bretagne. La Bretagne vivante parut en 1912[1].

Il a aussi été inspiré par le Maghreb, évoquant l'Algérie et notamment la Kabylie (Sous les figuiers de Kabylie), le Maroc (Une sultane marocaine), la Tunisie (Le Choc des races, Les Musulmanes). Il a été une voix discordante sur les questions coloniales et a notamment entretenu des liens durables avec les mouvements nationalistes tunisiens. Il fut le troisième lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.

Sur la carte

Chargement de la carte...

Références

  1. Charles Géniaux, revue "Bretagne" - mai 1937