Rue Pierre Langlais père et fils

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La rue Pierre Langlais père et fils se situe dans le quartier 4 : Saint-Martin. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 7 février 1983[1].

Cette voie rend hommage à  :

Pierre Langlais père

Résistant (1895 - Buchenwald, 1944)

et

Pierre Langlais fils

Résistant (2 janvier 1920, Fougères - Saint-Jacques-de-la-Lande, 30 décembre 1942, ).

Pierre Langlais senior a servi dans l'infanterie durant la guerre 1914-18 avant d'être évacué de son unité en 1917 pour avoir perdu l'usage de l'œil droit. Revenu à la vie civile, il devient facteur aux PTT. Au début de la Seconde Guerre Mondiale, le père et le fils vivent à Rennes. Résistant, il est arrêté par la Gestapo en mai 1943 et est déporté à Buchenwald où il mourra en 1944.

Pierre Langlais fils

Pierre fil réside au 18 rue Le Coz, il est chaudronnier à la SNCF. et militant du Parti communiste alors clandestin. Il y est très investi. Avec son père, ils intègrent la Résistance via les réseaux communistes de la SNCF dès 1941.

Pierre Langlais fils n'hésita pas à participer à de nombreux sabotages et développa une importante propagande contre les allemandss. Il se trouve souvent avec Joseph Boussin et Maurice Fourrier pour des missions spéciales, notamment des sabotages de ligne SNCF, de câbles électriques, etc... Le 5 juillet 1942, Pierre Langlais est arrêté par la police allemande et incarcéré à la prison Jacques-Cartier. Il est jugé par le tribunal militaire allemand( FeldKommandantur 748) à partir du 15 décembre 1942, accusé d'avoir participé à 5 attentats au moins, notamment l'attaque du bureau du Rassemblement National Populaire de Rennes le 22 mars 1942, ainsi que l'attaque par explosif des locaux de la Wehrmacht à Rennes, boulevard de Sévigné, le 22 juin 1942. Il est aussi accusé d'avoir saboté des câbles sur une ligne de campagne allemande, à Sainte-Foix près de Rennes, le 12 mai 1942, coupé d'autres câbles sur la route de Redon.

Condamné à mort pour actes de francs-tireurs le 22 décembre 1942, avec 24 autres camarades, il sera fusillé au stand de tir de la Maltière, le 30 décembre 1942, à 10h12 précisément.<ref>Butte de la Maltière Il est inhumé au cimetière de l'Est à Rennes le 27 janvier 1945 dans le carré des Résistants. À titre posthume, il recevra la Croix de Guerre avec Étoile de Bronze avec comme motif de cette citation: " Combattant animé d'un courage exemplaire et d'un patriotisme ardent, il a pris une part très active, dès le début de 1941, à la lutte contre l'occupant ".

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes