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Aéroport de Rennes - Bretagne

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Rennes Aviation.png
Dès janvier 1919 un projet est dans l'air : L’Ouest-Eclair du 17 janvier 1919
Deux cartes postales de 1910. éd. E. Mary-Rousselère
Arrivée aux Gayeulles des caisses contenant les aéroplanes - carte postale de 1910; éd. E. Mary-Rousselière
Rallye aérien et automobile de fin juillet 1935, les avions devant les premières installations au lieu-dit La Vigne.(de la revue Bretagne N° 127 août 1935)
Plan et extension en 1935 des terrains acquis par la chambre de commerce
Les installations en partie nord de l'aérodrome en 1937, au lieu-dit "La Vigne" (ACRIV)
Le premier "club-house" de 1933
1931 :l'emplacement du futur champ d'aviation est repéré (zoné en violet)
M. de Toulouse-Lautrec, 1er président de l'aéroclub d'Ille-et-Vilaine
En octobre 1939, le cantonnement militaire
Emprises successives de l'aérodrome [1]
L'aérodrome de Rennes- Saint-Jacques : truffé d'impacts de bombes
L'aérodrome avec ses hangars tonneaux, photographie prise par un pilote allemand à bord d'un Arado 66 en 1940 ou 1941[2]
Photo d'avion détruit, prise par un soldat allemand le 19 juin 1940 (Archives de Rennes)
L'aérodrome de Rennes en 1944 après les bombardements des aviations alliées- vue prise de l'est en direction de la Vilaine à l'arrière plan
La protection allemande rapprochée de l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques, avec, en rouge, les batteries de 88mm[3]
En 1956, au 1er plan la route de Redon, au nord-est l'aérogare de 1953
La première aérogare d'après guerre : en bois. 1953
En février 1965, un "grand" départ vers le soleil à bord du DC-3 FBAXR de la compagnie Rousseau Aviation
Après la construction de la 1re aérogare en 1953, une ambition prématurée
La Cie Aer Lingus opère des escales techniques sur Dublin-Lourdes dans les années 50 puis Dublin-Jersey-Rennes dans les années 60 (photo Gaby)
En 1970, derrière la première aérogare en bois de 1953, nouvelle aérogare et tour de contrôle en construction au premier plan
Les liaisons en 2017: en clair les destinations directes, en foncé les vols avec correspondance

Les Gayeulles, terrain d'aviation précurseur

Si quelques ballons ont fait lever leur tête aux Rennais au 19e siècle, c'est au début du 20e siècle que les premières manifestations d'aéronefs en vol eurent lieu sur le terrain de l'hippodrome des Gayeulles, attirant une foule importante et curieuse, notamment en 1911 et 1912.[4]

Gestation d'un aéroport

Dès la fin de la Première Guerre Mondiale, on envisage de créer des aérodromes pour relier les villes par lignes aériennes : L’Ouest-Eclair du 17 janvier 1919 décrit un projet général qui inclurait Rennes, mais c'est seulement fin 1931 que commencèrent les travaux d'aménagement d'un aérodrome d'une surface de 38 ha, à Saint-Jacques-de-la-Lande, au sud-ouest de Rennes, sur des terrains achetés par la chambre de commerce de Rennes, présidée par M. Bahon-Rault. En juin 1932 sont réalisés "des travaux d'arrachement et de désouchage des arbres"[5]. "Un terrain peu fertile, descendant en pente douce vers la Vilaine, près du bourg de Saint-Jacques-de-la-Lande paraissant convenir, je loue un cheval au manège Blanchet pour aller l'inspecter. Le centre est tellement marécageux que mon cheval manque s'y enliser. Un bon drainage y remédiant, l'aéroport de Rennes voit le jour et, sur ma proposition, reçoit le nom de Joseph le Brix Wikipedia-logo-v2.svg "[6]. Avec Dieudonné Costes, cet aviateur breton, né à Baden, Morbihan, réussit, sur un Breguet 19 baptisé Nungesser et Coli en l'honneur des deux aviateurs français disparus dans l'Atlantique nord à bord de l'Oiseau blanc, la traversée en 1927 de l’Atlantique sud entre Saint-Louis du Sénégal et Natal (Brésil). Il décéda le 12 septembre 1931 à Oufa, région de l'Oural, Russie, en voulant joindre Paris à Tokyo en un seul vol[7].
L'inauguration commença le 28 juillet 1933 en présence du ministre de l'Air, Pierre Cot et de nombreux aviateurs célèbres et dura trois jours. La ligue aéronautique se transforme en Aéroclub d'Ille-et-Vilaine [8] qui s'équipe de biplans biplaces Caudron Luciole à moteur Renault. L'aéroclub forma de nombreux élèves dont certains entrèrent dans l'armée de l'air, tel Hervé Bougault, sergent-chef tué à bord de son LéO 45 en mai 1940 et dont le nom fut donné à l'avion-école Stampe de l'aéroclub en octobre 1946[9]. Un groupe aérien régional n° 510 dépendant de l'armée y est implanté sur l'aérodrome. Les premières installations d'accueil furent implantées au nord, en bordure de l'actuelle rue de la Vigne[10].

Inauguration de l'aéroport.png

1939-1940

Dès le début de la seconde guerre mondiale, l'aéroport de Rennes Saint-Jacques, dont la superficie a été portée à 90 hectares en 1938, et sur lequel ont été implantés 12 hangars demi-tonneaux, sert de base aérienne à l'armée ; il est également utilisé par les avions anglais et des aviateurs polonais y sont réfugiés et y donnent des cours de pilotage. Les Anglais installent une voie ferrée entre l'aérodrome et la ligne Rennes-Redon..

Le 15 septembre 1939 la base aérienne 118 d'Orly arrive, avec ses Potez 63-11, à Saint-Jacques de la Lande, "un grand terrain mais un petit bled". C'est la drôle de guerre et l'on prend les apéros au café Gaillard et il y a plus loin un bouiboui, "le Tape-cul" avec salle de bal où se retrouvent Français et Anglais qui parfois s'accrochent. Fin mai arrivent des aviateurs isolés, tchèques, polonais. Les alertes sont fréquentes et le terrain reçoit quelques bombes. Le 18 juin 1940, des Messerschmitt 110 ouvrent le feu et lâchent quelques bombes. [11] L'évacuation a lieu le 18 sur Nantes puis sur Dakar[12]. De nombreux appareils sont détruits au sol.[13]

1941-1942, une infrastructure considérablement étendue

Dès les mois de juin-juillet 1940, le terrain d'aviation de Saint-Jacques est utilisé par l'aviation allemande comme base de départ pour des attaques sur l'Angleterre. [14] L'emprise de l'aérodrome fut largement étendue par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle les installations militaires et les deux pistes en béton, l'une de 1705m X 80, l'autre de 1425m X 80, furent maintes fois bombardées[15] [16]. En 1941, les Allemands commencent des travaux de transformation du terrain d'aviation. Pour ce faire, ils rasent à partir du 21 juin la partie centrale du village de Saint-Jacques-de-la-Lande qui comprenait la mairie, le clocher de l'église, l'école publique de garçons, le château du Pèlerinage et une trentaine de maisons d'habitation. Il fut relié par embranchement spécial à la voie ferrée Rennes-Redon et de nombreux blockhaus y furent construits. Un énorme blockhaus à deux niveaux, de dimensions 20m x15m avec 8,40m de hauteur et des murs de 2 à 2,50m d'épaisseur (du type Anton L 479) avait été construit fin 1943, au nord de l'aérodrome au lieu-dit "Haut-Bois", par des entreprises locales et servit de P.C pour l'aviation de chasse et de poste de commandement pour la Flak et les radars. Avec les alvéoles de parcage des avions, avec pare-éclats latéraux, dispersées au nord et au sud et reliées aux pistes par des chemins de roulement, l'aérodrome atteignit près de 600 hectares, ramenés à 220 après la guerre.

...et considérablement bombardée en 1943 et 1944

De juillet 1940 à avril 1941, l'aérodrome est le siège d'un P.C. de chasse allemande qui protégera les bombardiers allemands sur l'Angleterre (Jagdfliegerführer dit "Boelcke" : le Jafü 4 puis Jafü Bretagne. Y stationnent, d'avril à juin 1942, le KG 26, escadron de bombardement (Kampfgeschwader) et à la mi-octobre 1943, un groupe 3 du KG 27, équipés de Heinkel HE 111. [17]

De juillet 1942 à juin 1944 y est basée une unité de reconnaissance dotée de JU.88 (3(F) 123 Aufklärungsgruppe) et en juin le JG 11 équipé de Focke-Wulf FW 190A.

En août 1944, le premier premier grand "terrain d'atterrissage avancé" allié hors de Normandie fut celui de Rennes (référencé " A 27"), le 7 août, rouvert dès le 10, et les Thunderbolt P.47 du 362 Fighter Group (groupe de chasse),622e escadre de chasse, s'y installèrent jusqu'au 19 septembre ainsi que les Mustang du 10th puis du 17th Tactical Reconnaissance Group. Jusqu'au 30 novembre, l'aéroport est la base du 9th Air Defense Command. Après guerre, l'armée de l'Air française s'y est installée quelques années en formant la base aérienne 271. Elle y utilisa entre autres des T 28, des hélicoptères Vertol H 21 « Banane » et Alouette. Ils y stationnèrent aussi à leur retour de la guerre d'Algérie jusque vers 1970. Puis l'ALAT, l'aviation légère de l'armée de terre utilisa les installations (six hangars demi-tonneaux) avec des avions Cessna 406 et des monoturbopropulseurs de liaison TBM 700. L'aéroclub abrite ses avions sous un 7e hangar tandis que le 8e est affecté aux appareils privés.

Le trafic commercial après la guerre

Une aérogare fut ouverte en 1953 mais le trafic commercial ne concerna d'abord que des escales techniques de vols Dublin-Lourdes de la compagnie Aer Lingus, puis des vols réguliers Dublin-Jersey-Rennes l'été et, à partir de 1961 une liaison postale nocturne avec Paris. La gestion de l'aérodrome fut concédée à la Chambre de commerce de Rennes par l'État en décembre 1963, avec l'aviation civile et commerciale comme affectataire principal et l'armée comme affectataire secondaire.

Il fallut attendre avril 1966 pour la mise en service d'une ligne régulière intérieure Rennes-Orly[18] et juin 1971 pour disposer d'une nouvelle aérogare passagers sur le site de l'actuelle étendue en 2001. À partir de 1973 des lignes avec Lyon, puis avec d'autres villes furent mises en place sur initiatives de la chambre de commerce et d'industrie avec les soutiens financiers de la DATAR Wikipedia-logo-v2.svg, de la Région Bretagne, du conseil général d'Ille-et-Vilaine et de la Ville de Rennes. Ces lignes concernaient à 75 % une clientèle d'affaire. L'aérogare fut considérablement agrandie en 1992 et 2000. En 1990 le trafic passagers atteignit 200 000 et dépassa le chiffre de 530 000 en 2007. Il avait atteint 640 768 passagers en 2016 (dont 417 769 en trafic intérieur)[19].

L'aéroport est ouvert au trafic national et international commercial, régulier ou non, aux avions privés, aux IFR et aux VFR. La piste principale de 2100 mètres peut accueillir des avions jusqu'à 180 passagers environ, elle est destinée aux vols moyen-courrier. En affrètement cargo, elle est adaptée à des appareils type Boeing 737, Boeing 727, Boeing 767, Illiouchine 76[20]. Des lignes saisonnières vers l'Espagne, le Portugal (Porto) la Tunisie, le Maroc, l’Irlande, la Corse, la Crète, Malte, Dubrovnik furent le fait de compagnies aériennes classiques ou à bas coût et de voyagistes. L'aéroport est aussi équipé depuis 1992 d'une zone de fret au nord et son trafic de fret est le plus important de l'Ouest (11 044 tonnes en 2016), le classant 9e des aéroports français hors plate-formes parisiennes.

Le conseil régional de Bretagne, par délégation de service public du 1 mars 2010, a confié pour 15 années la gestion et l’exploitation commune des aéroports de Rennes et de Dinard à la Société d’Exploitation des Aéroports de Rennes et Dinard (SEARD), groupement composé au 1er janvier 2017 de la CCI d'Ille-et-Vilaine (51 %) et de Vinci Airports (49 %).

L'aérodrome de Rennes - Bretagne (Ille-et-Vilaine) est affecté :

  • à titre principal : au ministère chargé de l'aviation civile, pour les besoins du transport aérien et de l'aviation générale ;
  • à titre secondaire : au ministère de la défense et au ministère de l'intérieur, pour les besoins de la gendarmerie nationale.

Après l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes

D'aucuns voyaient les perspectives de l'aéroport de Rennes assombries si le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, abandonné le 17 janvier 2018, avait été réalisé, 17 km au nord de l'agglomération nantaise mais à 85 km de Rennes, sans perspective plausible d'une liaison L.G.V entre Rennes et Nantes. Un aéroport dit "du grand Ouest" réalisé, des liaisons aériennes indispensables au développement économique de la métropole rennaise auraient pu en pâtir car les sociétés aériennes commerciales pouvaient tendre à délaisser l'aéroport de Rennes - Bretagne pour regrouper le trafic sur le nouvel aéroport. Au pire, avec un désengagement des grandes compagnies, les entreprises de la métropole rennaise auraient pu ne plus être reliées par air à Roissy-Charles de Gaulle et auraient été pénalisées par un trajet d'une heure pour atteindre le nouvel aéroport et y prendre des lignes intérieures ou internationales avec un choix moindre qu'à Roissy, alors qu'actuellement de l'aéroport de Rennes elles atteignent l'aéroport Charles-de-Gaulle en 55 minutes ou 65 minutes et ces lignes sont à 75 % fréquentées pour affaires. Cependant, beaucoup ne croyaient pas à la nocivité économique potentielle de ce vieux projet.

Les installations de l'aérogare vers 1975

D'ailleurs, la plate-forme rennaise, dont la dénomination a changé, aéroport de proximité de la ville-centre dans une aire urbaine de 720 000 habitants, avec une zone de chalandise de l'ordre de 2,5 millions, avait commencé à bénéficier d'un nombre accru de services vers l'étranger, avec, depuis mars 2016, une liaison Rennes-Amsterdam et, en décembre 2016 une liaison Rennes-Gatwick (London), les compagnies à bas coût commencent à y créer des lignes : en 2018 arrive Easyjet avec des vols sur Lyon. 65 % des passagers potentiels partent vers Paris par manque de vols au départ de Rennes[21]. L'aéroport reste sous-utilisé et une prétendue inadaptation au trafic moyen courrier est une fausse explication.

L'Association pour le Désenclavement aérien de Rennes-Bretagne (ADARB) s'emploie à valoriser le potentiel de l'aéroport de Rennes - Bretagne, aéroport de proximité, dont un tiers du trafic s'envole vers l'Europe, et qui est apte à avoir des relations moyen courrier, tout comme l'aéroport de Nantes-Atlantique et pense qu'un transfert des installations terminales de trafic passager serait à envisager au nord de la piste.

Les fréquences et les horaires Roissy-Rennes ne sont pas optimales et leur amélioration constitue donc un enjeu majeur de l’accessibilité à l’international de la métropole.

Aérogare de Rennes - Bretagne, au sud-ouest de Rennes, à moins de 8 km du centre

En outre, certaines entreprises considèrent que l’aéroport de Rennes présente un potentiel de développement qui a été largement négligé jusqu’à récemment. Favorisant le fret plutôt que l’offre passager à bas prix, l’aéroport a subi la concurrence de Nantes-Atlantique. Quant un passager arrive ou part de Rennes-Bretagne, ce sont huit qui partent ou arrivent à Nantes-Atlantique ! De nombreuses entreprises locales, faute de mieux sur place, ont utilisé ainsi l’aéroport nantais dont l’offre s’est étoffée, notamment à l’international. Pour renverser ce mauvais pli pris par les entreprises rennaises, le développement des relations de l’aéroport rennais avec les carrefours internationaux tels que Amsterdam, Francfort, Paris, Londres est bénéfique. Autre fait qui montre que l'aéroport n'est pas assez intégré dans l'esprit des responsables rennais : la desserte de l'aéroport par ligne de bus de la STAR n'a enfin été opérationnelle qu'en avril 2019 par la ligne 6 du réseau STAR, alors qu'avait ouvert début 2018 le centre de congrès des Jacobins, source d'un accroissement du trafic aérien en provenance de France et de l'étranger, encore faut-il observer que les premiers bus arrivent trop tard pour les passagers des vols matinaux.

Au lieu d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le président de la République proposa un agrandissement de l'aéroport de Nantes-Atlantique et de celui de Rennes-Bretagne, avec une multiplication des liaisons avec les carrefours européens, à commencer par celui de Roissy - Charles-de-Gaulle. Il s'est engagé à l'abandon par l'Etat de terrains militaires en vue de permettre l'extension des installations. Le conseil régional, propriétaire de l'aéroport, envisageait un programme de développement, avec nouveau balisage, voie de roulement parallèle à la piste et extension de celle-ci, extension des parcs à voitures et de l'aérogare. [22] La chambre de commerce et d'industrie d'Ille-et-Vilaine et des patrons d’Ille-et-Vilaine écrivirent le 6 juillet 2018 une lettre ouverte au premier Ministre à propos de l’avenir de l’aéroport. Dans ce courrier, ils demandaient « des actes ! ». Ils rappelaient que « l’agrandissement de l’aérogare, l’extension des parkings et l’allongement de la piste » sont des priorités et s’inquiétaient car « aucune précision n’a été apportée sur le calendrier ».


Sans même avoir les nouveaux aménagements autres que les parkings, des incitations à créer des lignes valideraient une perspective de trafic qui devrait atteindre 2 millions de passagers en quelques années seulement, estime l'ADARB [23] qui déplore que les compagnies à bas prix ne soient pas attirées sur cet aéroport, au contraire de ceux de Nantes et de Brest, alors qu'Air France diminue l'offre de sièges au départ de Rennes. L'aéroport de la 10e métropole de France avec sa vaste zone de chalandise est classé 22e des aéroports français : une anomalie...

Vue aérienne des installations terminales passagers
Offres 2019 des aéroports.png


L’aéroport Rennes Bretagne dessert 200 destinations en vols réguliers directs et vols avec escale. En 2024, 12 destinations sont desservies en direct, dont 7 en France: Paris CDG (Air France), Lyon (Air France), Marseille (Volotea), Montpellier (Volotea), Nice (easyJet), Toulouse (easyJet et TwinJet), Figari (Air France) et 5 à l’international: Amsterdam (KLM), Francfort (Lufthansa), Londres Gatwick (easyJet), Dublin (Aer Lingus), Marrakech (Transavia). Rennes est également la 8ème plateforme régionale de fret français ( plus de 10000 tonnes de fret).


Les liaisons d'Air France-KLM sont importantes avec les deux carrefours aériens Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol. Transavia opère une ligne Rennes-Marrakech 2 fois par semaine. L'aéroport avait vu passer 856 761 passagers en 2018. La piste a été entièrement refaite de mars à mai 2020 et le trafic, amenuisé par la pandémie de la Covid 19. Une ligne Rennes-Francfort par la Cie Lufthansa fonctionne avec 5 fréquences hebdomadaires. Alors que l'aéroport de Nantes, dont les projets d'investissement sont annulés en octobre 2023, est saturé par un trafic d'une centaine de lignes, on pense logiquement à rechercher une synergie avec l'aéroport rennais.

Pourquoi pas une centrale voltaïque et des panneaux solaires ?

L'ADARB suggère une centrale voltaïque sur des dizaines d'hectares de l'aéroport, à l'instar de l'aérodrome de Deauville, et des ombrières avec panneaux solaires au-dessus de parkings à l'instar de l'aéroport de Montpellier.

Lien externe

  • adarb35@yahoo.fr

Références


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