An 3

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche


Le commerce

Le fond du Tribunal de commerce de Rennes fournit des éclairages sur l'activité commerciale de la ville et de ses environs, tels que dans les dossiers de cote L 3448, l'échantillon suivant :

  • "atelier des cotons à la Piltière", enquête du 12 prairial an 3. Déposition de Nicolas Brunelière, 30 ans, marchand chapellier rue de la Commune "dépose qu'il y a six mois, plus ou moins... le Cen. Penan [contre-maître] qui leur fit voir plusieurs pieces de toile alors non calendrées, dont il promit de fournir au Citoyen Sauveur, la quantité de dix huit cents aunes à raison de trois livres l'aune, prix qu'il avait vendu les mêmes quantités au Citoyen Boulanger jeune, Md. chapellier rue de Brest...". Ces toiles semblent destinées à des chapeaux à fournir à la république. Selon une autre déposition, il y eut un retard dans la fabrication : "la main d'oeuvre était si chere qu'on ne pouvait pas jouir des ouvriers...".
  • Enquêtes du 11, puis du 19 pluviose an 3 : "... que [Pierre] Guilleu répondit qu'il les prendrait [30 pièces de toile de 38 à 40 aunes], mais qu'ayant acheté des toiles de Servon, il les voulait de Servon - que le Citoyen [Jean] Viel répliqua qu'il n'importait pas de quelle manufacture elles fussent pourvu que la qualité fût bonne...".
  • Un marché à 40 sous la livre de beurre ("deux milliers de beurre" !) est conclu au début du printemps de l'an 3, dans le cabaret de Joseph Loreu, 34 ans, au pont Saint-Martin.