Fête de la jeunesse

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Défilé de la fanfare sur les quais, milieu du XXe siècle. Archives de Rennes.

Créée en 1925 et interrompue entre 1940 et 1944, la fête de la jeunesse des écoles publiques a marqué plusieurs générations de Rennais. Cette manifestation annuelle, pilotée par le Cercle Paul Bert et la Ville de Rennes, rassemble tous les écoliers, habillés de blanc pour l’occasion.

Organisée sur plusieurs jours et jalonnée de nombreuses manifestations (défilés, compétitions sportives, théâtre, concerts…), la fête se termine en apothéose par un spectacle sur le stade Vélodrome devant les hautes autorités de l’État, du Département, de la Ville, de l’enseignement et du sport.

Depuis 1957, le stade-vélodrome porte le nom du Commandant Édouard Bougouin (1883-1955) en hommage à son action dans le développement des activités sportives à Rennes depuis 1908. Cet ancien militaire, professeur de gymnastique et responsable des œuvres postscolaires de la ville a été le premier moniteur général de la Fête de la Jeunesse.

La fête de la jeunesse s’est arrêtée en juin 2004, mais est inscrite au patrimoine scolaire, sportif et culturel de la Rennes.

Les chants

Pour les enfants des écoles privées, la fête de la jeunesse se déroulait au stade de la route de Lorient.

Certaines années, ils ont chanté :

« Joyeux enfants de douce France, soyons très fiers d'être chrétiens

Chantons en coeur notre espérance, en de clairs et de beaux lendemains

Pour te servir sans défaillance, cher pays ne négligeons rien

Travaillons avec confiance pour devenir bons citoyens. »


« Sur les routes de France, nous marchons plein d'ardeur

De gaieté et d'assurance, car nous avons du coeur

Un franc regard qui brille, des jarrets de bon bras

Le soleil qui scintille sur nos jeux règnera. »[1]


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Voir aussi

Notes et références

  1. Source : Informations récoltées auprès d'adhérents de l'OPAR au cours d'un atelier de collecte de mémoire, le 11 avril 2013.