Georges Rustique
Georges Rustique
Résistant
(16 juin 1916, Fougerolles-du-Plessis, Mayenne - 17 octobre 1973, Paris.)
Issu d’une famille modeste du nord-ouest de la Mayenne, Georges François Constant Rustique entre dans les ordres et deviendra révérend père rédemptoriste. En 1942, il obtient son baccalauréat (série A, latin-grec) délivré par l'université de Rennes.
Sous l'Occupation
Durant la Seconde Guerre mondiale, il s’engage dans la Résistance au sein du réseau "Bordeaux-Loupiac" sous la direction d'André Heurtier. Selon une attestation signée le 22 octobre 1945 par Jeanne Monnerais, épouse de Henri Monnerais [1] (résistant arrêté et déporté en Allemagne), Georges Rustique est impliqué dans diverses missions : collecte de renseignements, fabrication de fausses cartes d’identité, aide aux parachutistes alliés. En octobre 1943, il se replie à Landéan (Ille-et-Vilaine) afin de poursuivre ses activités clandestines dans un environnement plus sûr. À son retour, il réside au 5, rue Richard-Lenoir à Rennes.
Après-Guerre
Après la guerre, Georges Rustique poursuit sa vie religieuse. Il est longtemps actif comme rédemptoriste à Mouscron[2], en Belgique, avant de devenir archiviste de la province de Paris. Il décède à Paris, dans le 14ᵉ arrondissement, à l’âge de 57 ans.[3]
Références
- ↑ rue Henri Monnerais
- ↑ Bibliothèque de la Société d'Histoire de Mouscron et de la Région
- ↑ https://www.deces-en-france.fr/resultats/697258-rustique-georges-francois-constant