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Exposition "Histoire(s) de Rennes"
Wiki-Rennes en photos 15/01/25 au 24/01/26 au 360.

Le réseau ARDoISE

De WikiRennes
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Après le Grand Incendie de 1666 ("Great Fire"), des cargaisons d'ardoises sont passés par Rennes pour servir à la reconstruction de Londres au XVIIe siècle
En 1678, le philosophe anglais John Locke visite les ardoisières et en fait une description dans son carnet de voyages ("Locke's Travels in France, 1675-1679")
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La régente Marie en 1616
Marie de Médicis enfant

Le réseau "ARDoISE" désigne l'"Atelier Rennais de la Donnée : Information et Soutien aux Equipes de recherche"[1].

Le réseau ARDoISE : atelier rennais de la donnée - Science ouverte

Le nom "ARDoISE" pour le réseau rennais d'appui à la gestion des données de la recherche est un acronyme qui signifie "Atelier Rennais de la Donnée : Information et Soutien aux Equipes de recherche"[2].

Le XXIe siècle est le siècle de la donnée et des spécialistes en science des données (" data scientists")

ARDoISE est un réseau d'appui qui accompagne les équipes de recherche de toutes disciplines des établissements du site rennais dans la structuration, la gestion et le partage de leurs données, codes sources et logiciels de recherche dans une logique FAIR et tout au long du cycle de vie de la donnée[3].

Constituée de bibliothécaires, documentalistes et ingénieurs de l’université de Rennes, de l'université de Rennes 2, de l’Inserm, de l'INRAE, de l’Inria, et de l'URFIST, la cellule opérationnelle est étoffée de correspondants experts (DPO, archivistes, informaticiens, documentalistes et ingénieurs de laboratoires ou plateformes, correspondants des nœuds thématiques et centre de ressources...). Elle offre un guichet unique qui répond à toutes les questions et propose un accompagnement au traitement et à la gestion de des données de recherche dans la perspective du partage et de l'ouverture contrôlée des données de recherche.

Membre de l’écosystème Recherche Data Gouv depuis 2022, ARDoISE a été officiellement labellisé "Atelier de la donnée" par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en juin 2024. Depuis 2023, l'Université Rennes 2 dispose d'un espace institutionnel sur l'entrepôt Recherche Data Gouv destiné aux communautés de recherche qui ne disposent pas d'entrepôt disciplinaire reconnu[4].

Liste des services proposés

La gamme de ses services couvre l’ensemble du cycle de la donnée de la sensibilisation à la mise en œuvre et s’organise autour de 3 types d’action :

  • Simplification d’accès et orientation
  • Sensibilisation et formation
  • Accompagnement

ARDoISE propose neuf services :

  • Guichet unique vers tous les acteurs de la donnée
  • Accompagnement à la rédaction de plans de gestion de données
  • Formation et sensibilisation à la gestion FAIR et à l’ouverture des données de la recherche et codes sources et logiciels
  • Accompagnement au dépôt, partage et diffusion des données
  • Accompagnement à la préservation et la sécurisation des données
  • Conseils juridiques et éthiques
  • Accompagnement à l’ouverture des codes sources et logiciels
  • Accompagnement à la reproductibilité de la recherche et à l’utilisation des cahiers de laboratoire électroniques
  • Espace recherche dédié aux données de la recherche

Périmètre

L'atelier de la donnée ARDoISE a vocation à desservir l'ensemble du personnel scientifique du site rennais, tous établissements confondus. Il propose un dispositif complet d’assistance et d’accompagnement des équipes de recherche (enseignants-chercheurs, chercheurs, doctorants, personnels d’appui à la recherche…) sur l’ensemble des volets concernant la gestion des données, des codes et des logiciels de la recherche, quelle que soit la discipline concernée.

Le projet ARDoISE s’est construit en complémentarité avec :

  1. des « centres de références thématiques» :
  • Institut français de bioinformatique (IFB)
  • GenOuest
  • Pôle national de données de biodiversité (PNDB)
  • Sciences humaines : Maison des sciences de l’homme en Bretagne (MSHB), liée à Huma-Num
  • Plateforme universitaire des données de Rennes (PUD Rennes), service de la MSHB, membre de PROGEDO
  1. et des « Centres de ressources»

l’URFIST Bretagne Pays de Loire membre du GIS URFIST

Contact courriel  : guichet-ardoise@groupes.renater.fr

Une ardoise est un support sur lequel on peut écrire, expérimenter et effacer, ce qui est pertinent pour la gestion des données de recherche.

Une ardoise est un support sur lequel on peut écrire, expérimenter et effacer, ce qui rappelle le rôle de l'atelier : aider à la gestion et à l'organisation des données, permettre des modifications et des ajustements, et faciliter l'expérimentation.

Son nom fait référence à l'existence de schistes ardoisiers dans le Massif armoricain et son utilisation comme matériau de couverture et élément architectural dans la région de Rennes et le Grand Ouest en général.

Il évoque également l'ardoise, une matière connue pour sa capacité à être effaçable et réutilisable, ce qui est pertinent pour la gestion des données de recherche.

A quand remonte le siècle de l'ardoise et des ardoisiers ?

En 1678, le philosophe anglais John Locke visite les ardoisières et en fait une description dans son carnet de voyages ("Locke's Travels in France, 1675-1679")[5][6]. En période de paix, les carrières entretenaient de bonnes relations avec quelques lords anglais car de nombreuses cargaisons étaient aussi expédiés vers les îles Britanniques.

La plus mémorable reste celle liée à la reconstruction de Londres à la suite du Grand Incendie de 1666 . Une vaste opération d'urbanisme aboutit à l'ouverture de larges promenades comme Piccadilly, ornées par une «Mer d'ardoises» permettant d'oublier ce terrible incendie.

Marie de Médicis, exilée à Blois, réussit à s'évader en février 1619 et fomente une révolte. Son principal conseiller, le futur cardinal de Richelieu, négocie un accord de paix qui autorise la reine à tenir sa propre cour à Angers. Depuis le XVIIe siècle, beaucoup de grands personnages, curieux de l'exploitation des ardoisières, se sont rendus sur les lieux d'exploitation du schiste dont Marie de Médicis en 1619 qui développa un mécénat artistique de grande valeur conservé au Musée des beaux-arts de Rennes.

"Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine" Joachim du Bellay

Le musée de Rennes possède une œuvre intitulée "L'Annonciation", une œuvre de la seconde école de Fontainebleau

"L'Annonciation", cette œuvre, datant de la période 1590-1620, témoigne de l'art de la seconde école de Fontainebleau, où Marie de Médicis a joué un rôle important. Bien qu'elle ne soit pas un portrait direct de la reine, elle représente une œuvre artistique de cette époque