Passerelle Ovida Delect

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La passerelle Ovida Delect a été aménagée dans le but d'enjamber un bras de la Vilaine, dans le prolongement de la voie verte, afin de permettre une continuité entre le nouveau quartier de Baud (Rennes) et le chemin de Bray (Cesson-Sévigné). Longue de 27 mètres, large de 2 mètres et pesant près de 7 tonnes, cette passerelle est posée le 3 mai 2022[1] et inaugurée le 25 juin 2022[2].

Par décision du conseil municipal de Rennes du 16 mai 2022, la Ville a voulu rendre hommage à :

Ovida Delect

Ovida Delect Wikipedia-logo-v2.svg est née le 24 avril 1926 à Caen. Elle est une femme transgenre, sa transition sociale est dévoilée en 1981. Les sources sur son enfance sont rares, son père est comptable. Elle est élève au lycée Malherbe à Caen. Malgré son jeune âge, elle fonde pendant la guerre un réseau de résistance affilié au Front national, un mouvement de résistance créé par le Parti communiste français. Le réseau recueille des informations sur les ouvrages de défense littorale. Ovida Delect est connue pour avoir infiltré les Jeunesses nationales populaires, un groupe crée par le Rassemblement national populaire, un parti fasciste et collaborationniste. Elle dérobe des documents importants et un tampon, ce qui perturbe le fonctionnement de l’organisation. Ovida Delect est arrêtée en 1944 par la Gestapo, elle est torturée mais elle ne dénonce personne. Plus tard, elle envoyée au camp de Royallieu à Compiègne, puis elle est déportée en Allemagne au camp de concentration de Neuengamme. Après la guerre, Ovida Delect obtient son second baccalauréat à Caen et poursuit ses études à Paris. Parallèlement à ses études, elle écrit des poèmes sur la Résistance et reçoit le prix Paul Valéry en 1946. Elle fréquente d’autres poètes, tel que Paul Eluard. Ovida Delect est reçue au concours d’entrée à l’École normale supérieure et devient par la suite professeure de lettres. Elle enseigne dans plusieurs départements de France. En 1952, elle rencontre son épouse et se confie sur sa transidentité. À la retraite, elle décide de transitionner socialement et publie un ouvrage sur sa transidentité. En 1986, Ovida Delect participe à un documentaire sur sa transition. Toutefois, face à l’hostilité des habitants de son village, elle est contrainte de déménager. Ovida Delect décède le 9 octobre 1996 à Coutances.

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Références