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=== D'étranges travaux=== | === D'étranges travaux=== | ||
Le 1er mars 1943, le service de la main-d’œuvre de la Feldkommandantur 748 à Rennes ordonne aux maires de Martigné-Ferchaud et de Retiers de désigner 60 travailleurs | Le 1er mars 1943, le service de la main-d’œuvre de la Feldkommandantur 748 à Rennes ordonne aux maires de Martigné-Ferchaud et de Retiers de désigner 60 travailleurs requis par le Dienstelle 46337 pour les travaux d'une ligne souterraine qui seront exécutés au cours des quatre premiers mois de 1943. La mise en place d'un cable téléphonique souterrain n’échappe pas à Jean Richard, résistant martignolais de 21 ans, appartenant au réseau SOE12 OSCAR-PARSON Buckmaster. Etudiant en notariat à Rennes, il a été formé sur le recueil du renseignement militaire par le capitaine[[ François Vallée]] <ref>[[rue François Vallée]]</ref>, chef du réseau. [[Évadé de Bretagne, en Angleterre l'étudiant renseigne sur Rennes occupé]] et notamment sur la ligne souterraine allemande longue distance. Interrogé par le Military Intelligence 19 (MI 19) chargé de filtrer les informations militaires sur l’ennemi, il indique qu’en mai-juin 43, des Français ont été recrutés pour creuser une tranchée profonde de 80cm pour la pose d'un câble reliant Angers et Rennes via le Château Breil (près de Martigné-Ferchaud. La tranchée creusée, les Allemands ont posé un cable de 3-4 cm de diamètre, composé de sept fils de cuivre plat et de fils de cuivre enroulés autour de ces fils plats, mais sans revêtement de protection autour du câble. | ||
L’itinéraire du cable est : Angers – Segré – Vergonnes – Pouancé – Martigné-Ferchaud – Château du Breil – Retiers – Janzé – Corps-Nuds – Vern-sur-Seiche et Rennes. Dans Rennes le cable pour les [[Télécommunications allemandes av. Aristide Briand]] a nécessité divers aménagementss. Ainsi l'[[avenue Aristide Briand ]] fut bordée de quelques étranges installations aménagées par l'occupant allemand. Ainsi, au n° 69, une jolie demeure abritait dans son sous-sol un important central téléphonique qui subsista en bon état après la guerre avec ses postes pour standardistes, mais dont l'intérêt ne fut malheureusement pas pris en considération et dont l'accès était refusé. À côté au n° 71, son voisin, à la place du grand immeuble actuel, était un PC de la Luftwaffe (WL) protégé par deux blockhaus et où passaient des cables en tranchées comblées pour la ligne souterraine à grande distance d’Angers et Laval. Un regard obturé par plaque de fonte fut remarqué près des rails des [[T.I.V.]], qui bordaient le chemin de halage le long du canal de la [[Vilaine]]. Le cable aboutissait au [[Palais du Commerce]] et au lycée de garçons de l’ [(avenue Janvier]]. | L’itinéraire du cable est : Angers – Segré – Vergonnes – Pouancé – Martigné-Ferchaud – Château du Breil – Retiers – Janzé – Corps-Nuds – Vern-sur-Seiche et Rennes. Dans Rennes le cable pour les [[Télécommunications allemandes av. Aristide Briand]] a nécessité divers aménagementss. Ainsi l'[[avenue Aristide Briand ]] fut bordée de quelques étranges installations aménagées par l'occupant allemand. Ainsi, au n° 69, une jolie demeure abritait dans son sous-sol un important central téléphonique qui subsista en bon état après la guerre avec ses postes pour standardistes, mais dont l'intérêt ne fut malheureusement pas pris en considération et dont l'accès était refusé. À côté au n° 71, son voisin, à la place du grand immeuble actuel, était un PC de la Luftwaffe (WL) protégé par deux blockhaus et où passaient des cables en tranchées comblées pour la ligne souterraine à grande distance d’Angers et Laval. Un regard obturé par plaque de fonte fut remarqué près des rails des [[T.I.V.]], qui bordaient le chemin de halage le long du canal de la [[Vilaine]]. Le cable aboutissait au [[Palais du Commerce]] et au lycée de garçons de l’ [(avenue Janvier]]. | ||
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