Square Albert Schweitzer
Le square Albert Schweitzer se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin et prend son origine sur la rue Père Bourdon. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil Municipal de la Ville de Rennes le 27 novembre 1972[1].
Cette voie rend hommage à Albert Schweitzer
, médecin et philosophe, Prix Nobel de la Paix en 1952 (14 janvier 1875, Kaysersberg - 14 septembre 1965, Lambaréné, Gabon)
Né à Kaysersberg, petite ville alsacienne appartenant alors à l'Empire allemand, il devient français en 1919, en étant réintégré automatiquement dans la nationalité française en application du traité de Versailles
.
Durant sa jeunesse, il étudie l'orgue et le piano avec le compositeur et organiste Charles-Marie Widor[2]. Très attaché à Bach, il lui consacre une étude approfondie, "Jean-Sébastien Bach, le musicien-poète". L'ouvrage, préfacé par Widor, est publié en français en 1905.
La même année il commence son cursus à la faculté de médecine de Strasbourg. En 1910, il passe le Physikum (cycle préclinique en allemand). La même année, il obtient la mention Très bien à l'examen terminal des études théoriques de médecine. Il effectue plusieurs stages pratiques, notamment en chirurgie.
En 1912 il est habilité à exercer la médecine. Il développe à partir de 1913 un hôpital dans la forêt équatoriale au bord de l'Ogooué, principal fleuve du Gabon, ce qui le fait connaître dans le monde entier. Il séjournera à 14 reprises au village de Lambaréné, auquel il sera attaché toute sa vie jusqu'à y être enterré dans un cimetière aménagé devant sa maison, pour sa famille et ses collaborateurs.
En 1947, le magazine Life le désigne comme « le plus grand homme du monde ». La France le nomme chevalier (1948), puis officier de la Légion d'honneur (1950). On lui attribue en 1952 le prix Nobel de la paix, prix qui lui apporte la consécration et une visibilité médiatique considérable. En 1958, il fait partie d'une liste de plus de 9 000 scientifiques signataires d'une pétition appelant à l'arrêt des essais nucléaires, qu'il rejette avec ses amis Albert Einstein[3] et Robert Oppenheimer.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ rue Charles-Marie Widor
- ↑ terrasses Albert Einstein

