« Juin-juillet 1940, pour certains avec l'occupant la lueur d'une Bretagne indépendante » : différence entre les versions

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[[Fichier:Jouany.png|200px|left|thumb|Le préfet Jouany à son bureau en septembre 1940]]
[[Fichier:Jouany.png|200px|left|thumb|Le préfet Jouany à son bureau en septembre 1940]]
[[Fichier:De_Gu%C3%A9briand.png|200px|right|thumb|M. Hervé de Guébriant]]
La veille, le 3 juillet, s'était réuni, au château des Rohan, à Pontivy, le Comité national breton, installé par les Allemands à Rennes, 20 [[rue Waldeck Rousseau]], créé par Debauvais, Guieysse, Laîné et Mordrel qui, malgré les consignes de leurs conseillers allemands publient un manifeste en 18 points visant à doter la Bretagne d'un état national. À Pontivy des habitants huent les indépendantistes. Le 7 juillet, Mgr Duparc, de sa chaire de Quimper, mettra vigoureusement en garde clergé et fidèles contre "une campagne des séparatistes bretons qu'organisent en ce moment des hommes déjà condamnés par les tribunaux français" et d'invoquer quatre siècles d'histoire nationale commune avec la France.
La veille, le 3 juillet, s'était réuni, au château des Rohan, à Pontivy, le Comité national breton, installé par les Allemands à Rennes, 20 [[rue Waldeck Rousseau]], créé par Debauvais, Guieysse, Laîné et Mordrel qui, malgré les consignes de leurs conseillers allemands publient un manifeste en 18 points visant à doter la Bretagne d'un état national. À Pontivy des habitants huent les indépendantistes. Le 7 juillet, Mgr Duparc, de sa chaire de Quimper, mettra vigoureusement en garde clergé et fidèles contre "une campagne des séparatistes bretons qu'organisent en ce moment des hommes déjà condamnés par les tribunaux français" et d'invoquer quatre siècles d'histoire nationale commune avec la France.


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