« Ancien château de Coëtlogon » : différence entre les versions

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''Le château de Coëtlogon se détache comme un blanc vaisseau sur une mer de verdure. On y arrive par un chemin soigneusement entretenu, chemin dont un brusque détour, contournant le château, découvre subitement aux regards la surprise ménagée par M. Laloy, l’éminent architecte du département.
''Le château de Coëtlogon se détache comme un blanc vaisseau sur une mer de verdure. On y arrive par un chemin soigneusement entretenu, chemin dont un brusque détour, contournant le château, découvre subitement aux regards la surprise ménagée par M. Laloy, l’éminent architecte du département.


''Cette surprise nous apparaît avec son imitation de chalet suisse, ses faïences roses et bleues, ses céramiques, et son élégance, comme un magnifique joujou du nouvel an. Tout de suite, en la voyant, on y retrouve la forme réelle des habitations rêvées et l’on voudrait y transporter ses pénates pour n’en plus sortir.|auteur=L'Express de Rennes et de l'Ouest|origine=N°40, 7 décembre 1894, page 3|collecteur=Manu35|date=2020}}  
''Cette surprise nous apparaît avec son imitation de chalet suisse, ses faïences roses et bleues, ses céramiques, et son élégance, comme un magnifique joujou du nouvel an. Tout de suite, en la voyant, on y retrouve la forme réelle des habitations rêvées et l’on voudrait y transporter ses pénates pour n’en plus sortir.|auteur=L'Express de Rennes et de l'Ouest|origine=N°40, 7 décembre 1894, page 3|collecteur=Manu35|date=2020}}
 
« ''L'Administration comprend le rôle des femmes et l'importance de leur formation dans l'exploitation agricole. Elle fonde en 1886 une école de laiterie à Coëtlogon, annexée à la ferme-école des Trois-Croix qui reçoit les garçons. L'activité des fermes bretonnes est alors surtout orientée vers la production de beurre<ref>[[beurre de la Prévalaye]]</ref>:
''"Rappelons que l'école pratique de laiterie de Coëtlogon, près de Rennes (Ille-et-Vilaine), a pour but d'initier les jeunes filles âgées d'au moins 14 ans aux manipulation du lait, la fabrication du beurre et des fromages, soins à la basse-cour, aux vaches laitières, au jardin potager et au rucher.
''L'enseignement dans chaque branche est donné par des professeurs spéciaux ; en ce qui concerne la laiterie, il acquiert une importance d'autant plus grande que la vente des céréales devient moins productive en Bretagne.
''Il permet d'ailleurs aux jeunes filles, à leur sortie, soit de trouver des places, le plus souvent avantageuses ; soit, si elles rentrent chez elles, de faire profiter l'établissement paternel des améliorations qui ont pu leur être enseignées." »<ref>Le lait, la vache et le citadin: Du XVIIe au XXe siècle, de Pierre-Olivier Fanica, Paris, Éditions Quæ, 2008, 489 p.</ref>.
 
Il s'agit là du premier établissement féminin de l'enseignement public agricole français. En 1891, des cours de comptabilité, d'arboriculture et de maraîchage complètent la formation qui cherche à s'adapter aux évolutions techniques. Une beurrerie et une fromagerie moderne sont construites en 1892, une vacherie en 1899<ref>"L'avenir de Perette. Les premiers établissements féminins d'agriculture : les écoles pratiques de laiterie", de Martine Cocaud, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Année 1999  106-1  pp. 121-135 - https://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1999_num_106_1_4018</ref>.


Après avoir été Ecole Nationale d'Agriculture de jeunes filles sous la direction de Madame Bodin (épouse de {{w|Jean-Jules Bodin}}), c'est aujourd'hui un lycée professionnel (53, [[rue Antoine Joly]], précédemment [[rue de Coëtlogon|avenue de Coëtlogon]]), sans cachet particulier compte tenu de son environnement. ''L'Annexe Patrimoine bâti d'intérêt local du PLU localise à tort le LEP et le château [[rue Abbé Huet]] ; de même l'attribution de la laiterie à [[Emmanuel Le Ray]] surprend''.
Après avoir été Ecole Nationale d'Agriculture de jeunes filles sous la direction de Madame Bodin (épouse de {{w|Jean-Jules Bodin}}), c'est aujourd'hui un lycée professionnel (53, [[rue Antoine Joly]], précédemment [[rue de Coëtlogon|avenue de Coëtlogon]]), sans cachet particulier compte tenu de son environnement. ''L'Annexe Patrimoine bâti d'intérêt local du PLU localise à tort le LEP et le château [[rue Abbé Huet]] ; de même l'attribution de la laiterie à [[Emmanuel Le Ray]] surprend''.
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