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== Histoire ==
== Histoire ==
Sur le plan partiel de la ville en [[1855]], avant la construction des voies, l'allée apparaît comme la partie la plus méridionale de la [[ruelle de l'Arsenal]] et sa liaison avec la route nationale de Bordeaux à Saint-Malo, la [[rue de Nantes]] n'existant pas dans sa forme actuelle. Il y est indiqué le lieux-dit ''la Villette'' et il n'y a que deux ou trois habitations dans ce qui deviendra l'impasse actuelle.
Sur le plan partiel de la ville en [[1855]], avant la construction des voies, l'allée apparaît comme la partie la plus méridionale de la [[ruelle de l'Arsenal]] et sa liaison avec la route nationale de Bordeaux à Saint-Malo, la [[rue de Nantes]] n'existant pas dans sa forme actuelle. Il y est indiqué le lieu-dit ''la Villette'' et il n'y a que deux ou trois habitations dans ce qui deviendra l'impasse actuelle.


== Aménagement moderne ==
== Aménagement moderne ==

Version du 9 août 2018 à 15:25

L'allée Ferdinand vue de son extrémité ouest où elle se termine en impasse.
Entrée unique de l'allée Ferdinand par le boulevard Georges Pompidou. Vue du pont de Nantes.
Maison en schiste pourpre de l'allée Ferdinand
Raffinement de la clôture qui est de nos jours un des murs de l'entreprise en arrière.

L'allée Ferdinand ou impasse Ferdinand (son ancienne appellation donnée dans la nomenclature des voies de Rennes le 24 juillet 1923) est une petite rue du sud-ouest de Rennes dont la seule voie d'accès est le boulevard Georges Pompidou, son autre extrémité étant à proximité des lignes ferroviaires Paris-Quimper et Paris-Brest. Elle est principalement résidentielle (architectures très diverses) avec cependant une petite entreprise de réparation automobile. Elle fut dénommée "allée" par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 2 juin 1986.

Histoire

Sur le plan partiel de la ville en 1855, avant la construction des voies, l'allée apparaît comme la partie la plus méridionale de la ruelle de l'Arsenal et sa liaison avec la route nationale de Bordeaux à Saint-Malo, la rue de Nantes n'existant pas dans sa forme actuelle. Il y est indiqué le lieu-dit la Villette et il n'y a que deux ou trois habitations dans ce qui deviendra l'impasse actuelle.

Aménagement moderne

L'allée est indéniablement impactée sur sa partie sud par l'aménagement de la ZAC Madeleine, où la déconstruction des bâtiments commence dès 2016 et sur laquelle 375 logements seront construits. Les anciennes maisons de cheminots situées le long des rails sont les seuls bâtiments de l'allée conservés[1]. Dans le cadre de ces aménagements, l'allée ne subsiste plus en impasse et débouche désormais sur la rue de Buféron.

La pose de la première pierre du programme "Panorama" et ses deux tours circulaires de neuf étages chacune, sur la partie ouest de l'allée rejoignant la rue de Buféron, est réalisée le 3 mai 2017 par la maire Nathalie Appéré[2]. Le projet commence à prendre forme en janvier 2018 avec la construction de plusieurs étages[3]. Il devrait être livré fin 2018 et participera à la métamorphose du quartier.

Biographie

Les Elle, dits « Ferdinand », sont une famille de peintres d'origine flamande actifs à Paris de 1601 à 1695, puis à Rennes de 1696 à 1717[4]. Le premier d'entre eux, Ferdinand Elle, se fait connaître sous son prénom à défaut de pouvoir utiliser son patronyme, qui se confond en français avec le pronom personnel féminin de la troisième personne du singulier.

La rue fait référence au dernier de la lignée, Louis Elle (1648, Paris - 5 septembre 1717, Rennes), surnommé "le Jeune" afin de ne pas le confondre avec son père (Louis Elle "le Père"). C'est sous le seul nom de « Ferdinand » que les Elle ont fait carrière. À Rennes, Louis Elle le Jeune s'installe en 1796, et fait valoir son statut retrouvé d'académicien pour obtenir les plus belles commandes disponibles, dont celles du tableau d'autel du couvent des Carmélites de la ville (1702), ou du plafond de la chambre des Enquêtes (devenue aujourd'hui Deuxième Chambre Civile), située dans l'aile nord du bâtiment du Parlement de Bretagne et qu'il peint en 1706. Ses dernières années sont malheureusement très mal connues, notamment à cause du grand incendie de 1720.

Un de ses tableaux, "La Présentation de la Vierge au temple", peint en 1702, est aujourd'hui conservé au musée des beaux-arts de Rennes.

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Références