« Cité d’urgence de Cleunay » : différence entre les versions

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En [[1954]], suite à {{w|Abbé_Pierre#Hiver_1954_:_L.27insurrection_de_la_bont.C3.A9|l'appel de l'Abbé Pierre}}, la municipalité de Rennes réagit  très rapidement, dès le 21 mars. En 1954, une cité d'urgence de 93 logements, une des premières de France, est construite dans un quartier excentré par rapport au centre-ville, celui de Cleunay. Les logements sont réalisés selon les plans de l'architecte [[Georges Maillols]]. Conçus comme de petites maisons individuelles, ils sont affichés "à normes réduites"; ils comprennent une entrée aménagée en cellier, un séjour, une chambre et un WC. Ils sont équipés d'un évier, d'un WC à la turque, d'une douche à l'eau froide avec la possibilité d'obtenir l'eau chaude grâce à un raccordement et d'une prise de courant pour tout le logement. . ''Ouest-France'' titrait le 24 février : "Les bulldozers du 6e Génie d'Angers ont commencé hier le nivellement du terrain".<ref>https://www.youtube.com/watch?v=CvjkB65KAkM </ref> Trois mois plus tard 143 familles étaient logées.
En [[1954]], suite à {{w|Abbé_Pierre#Hiver_1954_:_L.27insurrection_de_la_bont.C3.A9|l'appel de l'Abbé Pierre}}, la municipalité de Rennes réagit  très rapidement, dès le 21 mars. En 1954, une cité d'urgence de 93 logements, une des premières de France, est construite dans un quartier excentré par rapport au centre-ville, celui de Cleunay. Les logements sont réalisés selon les plans de l'architecte [[Georges Maillols]]. Conçus comme de petites maisons individuelles, ils sont affichés "à normes réduites"; ils comprennent une entrée aménagée en cellier, un séjour, une chambre et un WC. Ils sont équipés d'un évier, d'un WC à la turque, d'une douche à l'eau froide avec la possibilité d'obtenir l'eau chaude grâce à un raccordement et d'une prise de courant pour tout le logement. . ''Ouest-France'' titrait le 24 février : "Les bulldozers du 6e Génie d'Angers ont commencé hier le nivellement du terrain".<ref>https://www.youtube.com/watch?v=CvjkB65KAkM </ref> Trois mois plus tard 143 familles étaient logées.


1000 logements "millions" sont construits entre 1954 et 1960 sur une surface totale de 30 hectares.
1000 logements "millions" (la construction ne coûte pas plus d'un million de francs) sont construits entre 1956 et 1960 sur une surface totale de 30 hectares,  dans de grands ensembles HLM : [[square Colmar]], [[square Germain Gautier]], [[rue Ferdinand de Lesseps]], [[rue André Trasbot]], [[rue Champion de Cicé]]. Certains habitants de la cité d’urgence partent habiter dans ces HLM nettementplus confortables.
 
Au départ provisoires, les logements de cette cité d'urgence sont devenus permanents. Un projet de réhabilitation fut lancé en [[1982]]. Dans le quartier de Cleunay, les petites maisons ont cédés la place aux appartements.  
Au départ provisoires, les logements de cette cité d'urgence sont devenus permanents. Un projet de réhabilitation fut lancé en [[1982]]. Dans le quartier de Cleunay, les petites maisons ont cédés la place aux appartements.  



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Pavillons de la cité d'urgence
Février 1954 : terrains destinés à la "cité d'urgence"

En 1954, suite à l'appel de l'Abbé Pierre Wikipedia-logo-v2.svg, la municipalité de Rennes réagit très rapidement, dès le 21 mars. En 1954, une cité d'urgence de 93 logements, une des premières de France, est construite dans un quartier excentré par rapport au centre-ville, celui de Cleunay. Les logements sont réalisés selon les plans de l'architecte Georges Maillols. Conçus comme de petites maisons individuelles, ils sont affichés "à normes réduites"; ils comprennent une entrée aménagée en cellier, un séjour, une chambre et un WC. Ils sont équipés d'un évier, d'un WC à la turque, d'une douche à l'eau froide avec la possibilité d'obtenir l'eau chaude grâce à un raccordement et d'une prise de courant pour tout le logement. . Ouest-France titrait le 24 février : "Les bulldozers du 6e Génie d'Angers ont commencé hier le nivellement du terrain".[1] Trois mois plus tard 143 familles étaient logées.

1000 logements "millions" (la construction ne coûte pas plus d'un million de francs) sont construits entre 1956 et 1960 sur une surface totale de 30 hectares, dans de grands ensembles HLM : square Colmar, square Germain Gautier, rue Ferdinand de Lesseps, rue André Trasbot, rue Champion de Cicé. Certains habitants de la cité d’urgence partent habiter dans ces HLM nettementplus confortables.

Au départ provisoires, les logements de cette cité d'urgence sont devenus permanents. Un projet de réhabilitation fut lancé en 1982. Dans le quartier de Cleunay, les petites maisons ont cédés la place aux appartements.

Vidéo

Le 5 novembre 1981, FR3 consacre un reportage d'une dizaine de minutes à la cité d'urgence, à ses habitants et au projet de réhabilitation du quartier, dans le cadre de l'opération "Habitat et Vie sociale"

Le quartier de Cleunay à Rennes

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Une visite dans l’histoire contemporaine régionale, à travers les images de la télévision, proposée par l’Ina.