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Ludovic René Staslas Giraudeau était chef local du réseau de renseignement F2, du FN. Il s’était engagé dans la Résistance à partir du 1er septembre 1943. Il exerçait la mission d'agent P2 de renseignements. | Ludovic René Staslas Giraudeau était chef local du réseau de renseignement F2, du FN. Il s’était engagé dans la Résistance à partir du 1er septembre 1943. Il exerçait la mission d'agent P2 de renseignements. | ||
Dénoncé par Gustave Cheneval, récemment recruté comme boîte aux lettres du réseau | Dénoncé par Gustave Cheneval (12/07/1922, Rennes - 16/06/2000, Annecy), agent double récemment recruté comme boîte aux lettres du réseau par [[les services allemands de répression]], Giraudeau est arrêté le 2 avril 1944, en sortant de chez Mme Marie Boizart, 66 ans, 42 [[rue Vasselot]]<ref>https://kristianhamon.blogspot.com/</ref>. Déporté par train le 29 juin 1944, il arrive à Neuengamme le 31 juillet 1944 et, matricule : 39438 il mourra à l'annexe Kommando Wöbbelin, ainsi que Mme Boizart. Quant à Cheneval, lui-même déporté, il sera acquitté par la cour de Justice de Rennes en mars 1947, ayant argué d'une mission d'infiltration qui lui avait été donnée par la Résistance. | ||
Ludovic Giraudeau est reconnu FFC avec le grade de sous-lieutenant avec la citation "Mort pour la France"<ref>https://museedelaresistanceenligne.org/index.php</ref>. | Ludovic Giraudeau est reconnu FFC avec le grade de sous-lieutenant avec la citation "Mort pour la France"<ref>https://museedelaresistanceenligne.org/index.php</ref>. | ||
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Version actuelle datée du 18 septembre 2025 à 13:36
Ludovic Giraudeau
Résistant
(26 août 1918, Rennes – 28 avril 1945, Neuengamme)
Ludovic René Staslas Giraudeau était chef local du réseau de renseignement F2, du FN. Il s’était engagé dans la Résistance à partir du 1er septembre 1943. Il exerçait la mission d'agent P2 de renseignements. Dénoncé par Gustave Cheneval (12/07/1922, Rennes - 16/06/2000, Annecy), agent double récemment recruté comme boîte aux lettres du réseau par les services allemands de répression, Giraudeau est arrêté le 2 avril 1944, en sortant de chez Mme Marie Boizart, 66 ans, 42 rue Vasselot[1]. Déporté par train le 29 juin 1944, il arrive à Neuengamme le 31 juillet 1944 et, matricule : 39438 il mourra à l'annexe Kommando Wöbbelin, ainsi que Mme Boizart. Quant à Cheneval, lui-même déporté, il sera acquitté par la cour de Justice de Rennes en mars 1947, ayant argué d'une mission d'infiltration qui lui avait été donnée par la Résistance.
Ludovic Giraudeau est reconnu FFC avec le grade de sous-lieutenant avec la citation "Mort pour la France"[2].
