Rue Jean-Baptiste Barré
La rue Jean-Baptiste Barré, axée ouest-est, ouverte en 1929, relie la rue de l'Alma à la rue de Châtillon. La plus ancienne maison de la rue, dite de la Boulais, à étage carré avec comble, située du côté de la rue de Châtillon, est citée dès 1682.[1]
La ville de Rennes rappelle ainsi :
Jean-Baptiste Barré
(28 septembre 1804, Nantes - 25 avril 1877, Rennes)
Ce sculpteur et peintre travailla beaucoup en Bretagne, à Rennes notamment. En 1827, il fut appelé pour des travaux à exécuter à la cathédrale. Il se plut à tel point à Rennes qu'il s'y fixa définitivement en 1830. Il ouvrit un cours de dessin et de sculpture et s'installa rue Nantaise. En 1831, il collabora à l'école des Beaux Arts. Ensuite il s'installa définitivement dans la maison néo-Renaissance au 5 quai Chateaubriant. Sculpteur en titre de le ville de Rennes, il reçut la Légion d'Honneur des mains de Napoléon III à Rennes en 1858. Sur la fin de sa vie, ruiné, il dut vendre sa maison et travailla du matin au soir pour gagner son pain. Oublié, il mourut au 3 Boulevard Magenta. Il est enterré au cimetière du nord à Rennes, comme son disciple Adolphe Leofanti, auteur du médaillon en bronze de sa tombe.
Les Rennais lui doivent :
- en 1827, les anges adorateurs près du tabernacle de la cathédrale Saint-Pierre
- la façade sculptée de l'hôtel Barré, réalisée en 1844 au 5,quai Châteaubriand immeuble de style néo-Renaissance construit par Louis Leray,
- en 1836 la statue au sommet de la colonne Vanneau-Papu, rénovée en mars 2012, et la statue de Bertrand Duguesclin, détruite le 31 mai 1950 par des autonomistes, au parc du Thabor,
- le fronton de l'Hôtel-Dieu,
- la statue L'Espérance en extérieur de la chapelle funéraire à l'entrée du cimetière du Nord,
- la sculpture du fronton triangulaire au centre de la façade nord du musée des Beaux-Arts, représentant la Bretagne entourée des attriburs des lettres, des sciences et des arts,
- les statues de Saint Paul et Saint Melaine, sur deux petits côtés de la tour octogonale de l'église Notre-Dame,
- en 1854, la sculpture du plafond à caissons peints par Jobbé-Duval dans la salle éponyme, au Palais du Parlement de Bretagne.
- vers 1867, sculptures au-dessus de l'entrée principale du lycée Emile Zola, avenue Janvier
- la décoration, continuée à sa mort par Jean-Baptiste Martenot de l'hôtel Leofanti, à l'angle du boulevard de la Liberté et de la rue du Maréchal Joffre.[2]
Il reçut aussi des commandes pour des églises du département d'Ille-et-Vilaine.