« Aéroport de Rennes - Bretagne » : différence entre les versions

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- à titre secondaire : au ministère de la défense et au ministère de l'intérieur, pour les besoins de la gendarmerie nationale.
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===Un aéroport en danger ?===
 
D'aucuns verraient les perspectives de cet aéroport assombries si le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes était réalisé, 17 km au nord de l'agglomération nantaise mais à 85 km de Rennes, sans perspective plausible d'une liaison L.G.V entre Rennes et Nantes. Un aéroport dit "du grand Ouest" réalisé, des liaisons aériennes indispensables au développement économique de la métropole pourraient en pâtir car les sociétés aériennes commerciales pourraient tendre à délaisser l'aéroport de Rennes - Bretagne pour regrouper le trafic sur le nouvel aéroport. Au pire, avec un désengagement des grandes compagnies, les entreprises de la métropole rennaise pourraient ne plus  être reliées par air à Roissy-Charles de Gaulle et seraient pénalisées par un trajet d'une heure pour atteindre le nouvel aéroport et y prendre des lignes intérieures ou internationales avec un choix moindre qu'à Roissy, alors qu'actuellement de l'aéroport de Rennes elles atteignent  l'aéroport Charles-de-Gaulle en 55 minutes ou 65 minutes et ces lignes sont à 75% fréquentées pour affaires. Cependant, beaucoup ne croient pas à la nocivité économique potentielle de ce vieux projet qui reste d'ailleurs à réaliser.   
=== Le projet de Notre-Dame-des-Landes abandonné===
D'aucuns voyaient les perspectives de l' aéroport de Rennes assombries si le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, abandonné le 17 janvier 2018, avait été réalisé, 17 km au nord de l'agglomération nantaise mais à 85 km de Rennes, sans perspective plausible d'une liaison L.G.V entre Rennes et Nantes. Un aéroport dit "du grand Ouest" réalisé, des liaisons aériennes indispensables au développement économique de la métropole rennaise auraient pu en pâtir car les sociétés aériennes commerciales pouvaient tendre à délaisser l'aéroport de Rennes - Bretagne pour regrouper le trafic sur le nouvel aéroport. Au pire, avec un désengagement des grandes compagnies, les entreprises de la métropole rennaise auraient pu ne plus  être reliées par air à Roissy-Charles de Gaulle et auraient été pénalisées par un trajet d'une heure pour atteindre le nouvel aéroport et y prendre des lignes intérieures ou internationales avec un choix moindre qu'à Roissy, alors qu'actuellement de l'aéroport de Rennes elles atteignent  l'aéroport Charles-de-Gaulle en 55 minutes ou 65 minutes et ces lignes sont à 75% fréquentées pour affaires. Cependant, beaucoup ne croiyaient pas à la nocivité économique potentielle de ce vieux projet.   


D'ailleurs, la plate-forme rennaise, dont la dénomination a changé, aéroport de proximité de la ville-centre dans une '''aire urbaine de 700 000 habitants, avec une zone de chalandise de l'ordre de 2 millions''', commence à bénéficier d'un nombre accru de services vers l'étranger, avec, depuis mars 2016, une liaison Rennes-Amsterdam et, en décembre 2016 une liaison Rennes-Gatwick (London), les compagnies à bas coût commencent à y créer des ligne : en 2018 arrive Easyjet avec des vols sur Lyon et bientôt Genève. En 2016 le trafic avait atteint 641 000 passagers mais 65% des passagers potentiels partent vers Paris par manque de vols au départ de Rennes<ref>Ouest-France - 10-11 décembre 2016</ref>. L'aéroport reste sous-utilisé et une prétendue inadaptation au trafic moyen courrier est une fausse explication : avec une piste comme celle de Rennes-Bretagne, l'aéroport de Bristol a accueilli ...7,3 millions de passagers en 2016 ! Rennes en aura eu à peine le dixième en 2017.
D'ailleurs, la plate-forme rennaise, dont la dénomination a changé, aéroport de proximité de la ville-centre dans une '''aire urbaine de 700 000 habitants, avec une zone de chalandise de l'ordre de 2 millions''', commence à bénéficier d'un nombre accru de services vers l'étranger, avec, depuis mars 2016, une liaison Rennes-Amsterdam et, en décembre 2016 une liaison Rennes-Gatwick (London), les compagnies à bas coût commencent à y créer des ligne : en 2018 arrive Easyjet avec des vols sur Lyon et bientôt Genève. En 2016 le trafic avait atteint 641 000 passagers mais 65% des passagers potentiels partent vers Paris par manque de vols au départ de Rennes<ref>Ouest-France - 10-11 décembre 2016</ref>. L'aéroport reste sous-utilisé et une prétendue inadaptation au trafic moyen courrier est une fausse explication : avec une piste comme celle de Rennes-Bretagne, l'aéroport de Bristol a accueilli ...7,3 millions de passagers en 2016 ! Rennes en aura eu à peine le dixième en 2017.
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Les fréquences et les horaires Roissy-Rennes ne sont pas optimales et leur amélioration constitue donc un enjeu majeur de l’accessibilité à l’international de la métropole.
Les fréquences et les horaires Roissy-Rennes ne sont pas optimales et leur amélioration constitue donc un enjeu majeur de l’accessibilité à l’international de la métropole.
Une intervention énergique de la collectivité associée aux entreprises locales en direction de SNCF-Mobilités doit être rapidement organisée afin de rendre le plus fluide possible les correspondances entre la ligne TGV Rennes-Charles de Gaulle 2 et le réseau de l’aéroport Rennes Bretagne. Pour lui donner de la force, il serait opportun d’associer la métropole Lilloise, éventuellement celle de Bruxelles, à une offensive en faveur de l’accès du Nord de la France à la Bretagne, via Roissy-Charles de Gaulle.
Une intervention énergique de la collectivité associée aux entreprises locales en direction de SNCF-Mobilités doit être rapidement organisée afin de rendre le plus fluide possible les correspondances entre la ligne TGV Rennes-Charles de Gaulle 2 et le réseau de l’aéroport Rennes Bretagne. Pour lui donner de la force, il serait opportun d’associer la métropole Lilloise, éventuellement celle de Bruxelles, à une offensive en faveur de l’accès du Nord de la France à la Bretagne, via Roissy-Charles de Gaulle.
En outre, certaines entreprises considèrent que l’aéroport de Rennes présente un potentiel de développement qui a été largement négligé jusqu’à récemment. Favorisant le fret plutôt que l’offre passager à bas prix, l’aéroport a subi de plein fouet la concurrence de Nantes-Atlantique. De nombreuses entreprises locales ont utilisé ainsi l’aéroport nantais dont l’offre s’est étoffée, notamment à l’international. Pour renverser ce mauvais pli pris par les entreprises rennaises, le développement des relations de l’aéroport rennais avec les carrefours internationaux tels que Amsterdam, Paris, Londres et Madrid est bénéfique mais demain Genève et Francfort s’imposeront. Autre fait qui montre que l'aéroport n'est pas assez intégré dans l'esprit des responsables rennais : la desserte de l'aéroport par ligne de bus de la STAR n'existe pas et est attendue avec impatience alors qu'ouvre début 2018 le centre de congrès des Jacobins, source d'un accroissement du trafic aérien en provenance de France et de l'étranger.
En outre, certaines entreprises considèrent que l’aéroport de Rennes présente un potentiel de développement qui a été largement négligé jusqu’à récemment. Favorisant le fret plutôt que l’offre passager à bas prix, l’aéroport a subi de plein fouet la concurrence de Nantes-Atlantique. De nombreuses entreprises locales ont utilisé ainsi l’aéroport nantais dont l’offre s’est étoffée, notamment à l’international. Pour renverser ce mauvais pli pris par les entreprises rennaises, le développement des relations de l’aéroport rennais avec les carrefours internationaux tels que Amsterdam, Paris, Londres et Madrid est bénéfique mais demain Genève et Francfort s’imposent. Autre fait qui montre que l'aéroport n'est pas assez intégré dans l'esprit des responsables rennais : la desserte de l'aéroport par ligne de bus de la STAR n'existe pas et est attendue avec impatience alors qu'a ouvert début 2018 le centre de congrès des Jacobins, source d'un accroissement du trafic aérien en provenance de France et de l'étranger. Au lieu d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes il est donc prévu un agrandissements de l'aéroport de Nantes-Atlantique et de celui de Rennes-Bretagne, avec une multiplication des liaisons avec les carrefours européens, à commencer par celui de Roissy -  Charles-de-Gaulle.


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