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[[Fichier:M_de_toulouse_lautrec.jpeg|100px|right|thumb|M. de Toulouse-Lautrec, 1er président de l'aéroclub d'Ille-et-Vilaine]]
[[Fichier:M_de_toulouse_lautrec.jpeg|100px|right|thumb|M. de Toulouse-Lautrec, 1er président de l'aéroclub d'Ille-et-Vilaine]]
[[Fichier:Rallye_aerien_de_1935.jpeg|250px|right|thumb|Rallye aérien et automobile de fin juillet 1935, les avions devant les premières installations au lieu-dit La Vigne.(de la revue ''Bretagne'' N° 127 août 1935)]]
[[Fichier:Rallye_aerien_de_1935.jpeg|250px|right|thumb|Rallye aérien et automobile de fin juillet 1935, les avions devant les premières installations au lieu-dit La Vigne.(de la revue ''Bretagne'' N° 127 août 1935)]]
[[Fichier:A%C3%A9rodrome_bombard%C3%A9.png|350px|right|thumb|L'aérodrome de Rennes- Saint-Jacques : truffé d'impacts de bombes]]
[[Fichier:A%C3%A9rodrome_1939.png|300px|left|thumb|En octobre 1939, le cantonnement militaire]]
[[Fichier:Vue_d_avion_aerodrome_de_st_jacques_en_1940_1941.jpg|300px|left|thumb|L'aérodrome avec ses hangars tonneaux, photographie prise par un pilote allemand à bord d'un Arado 66 en 1940 ou 1941<ref>http://www.absa3945.com/KG27/anschreibenkg27-chronik_19.htm - "Archiv.Traditionsverband Boelcke e.V." Walter Weiss</ref>]]
[[Fichier:Vue_d_avion_aerodrome_de_st_jacques_en_1940_1941.jpg|300px|left|thumb|L'aérodrome avec ses hangars tonneaux, photographie prise par un pilote allemand à bord d'un Arado 66 en 1940 ou 1941<ref>http://www.absa3945.com/KG27/anschreibenkg27-chronik_19.htm - "Archiv.Traditionsverband Boelcke e.V." Walter Weiss</ref>]]
[[Fichier:Airfield-de-Rennes.jpg|250px|right|thumb|L'aérodrome de Rennes en 1944 après les bombardements des aviations alliées- vue prise de l'est en direction de la [[Vilaine]] à l'arrière plan]]
[[Fichier:Airfield-de-Rennes.jpg|250px|right|thumb|L'aérodrome de Rennes en 1944 après les bombardements des aviations alliées- vue prise de l'est en direction de la [[Vilaine]] à l'arrière plan]]
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===Gestation d'un aéroport===
===Gestation d'un aéroport===
Dès la fin de la Première Guerre Mondiale, on envisage de créer des aérodromes pour relier les villes par lignes aériennes : ''L’Ouest-Eclair'' du 17 janvier 1919 décrit un projet général qui inclurait Rennes, mais c'est seulement fin 1931 que commencèrent les travaux d'aménagement d'un aérodrome d'une surface de 38 ha, à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], au sud-ouest de Rennes, sur des terrains achetés par la Chambre de commerce de Rennes, présidée par M. Bahon-Rault. "''Un terrain peu fertile, descendant en pente douce vers la [[Vilaine]], près du bourg de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] paraissant convenir, je loue un cheval au manège Blanchet pour aller l'inspecter. Le centre est tellement marécageux que mon cheval manque s'y enliser. Un bon drainage y remédiant, l'aéroport de Rennes voit le jour et, sur ma proposition, reçoit le nom de ''[[Joseph le Brix]]'' "<ref> ''Mémoires d'un Français moyen'', par [[René Patay]] - 1974</ref>''. Avec Dieudonné Costes, cet aviateur breton, né à Baden, Morbihan, réussit, sur un Breguet 19 baptisé Nungesser et Coli en l'honneur des deux aviateurs français disparus dans l'Atlantique nord à bord de l'Oiseau blanc, la traversée en 1927 de l’Atlantique sud entre Saint-Louis du Sénégal et Natal (Brésil). Il décéda le 12 septembre 1931 à Oufa, région de l'Oural, Russie, en voulant joindre Paris à Tokyo en un seul vol<ref>[[rue Le Brix]]</ref>.
Dès la fin de la Première Guerre Mondiale, on envisage de créer des aérodromes pour relier les villes par lignes aériennes : ''L’Ouest-Eclair'' du 17 janvier 1919 décrit un projet général qui inclurait Rennes, mais c'est seulement fin 1931 que commencèrent les travaux d'aménagement d'un aérodrome d'une surface de 38 ha, à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], au sud-ouest de Rennes, sur des terrains achetés par la Chambre de commerce de Rennes, présidée par M. Bahon-Rault. "''Un terrain peu fertile, descendant en pente douce vers la [[Vilaine]], près du bourg de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] paraissant convenir, je loue un cheval au manège Blanchet pour aller l'inspecter. Le centre est tellement marécageux que mon cheval manque s'y enliser. Un bon drainage y remédiant, l'aéroport de Rennes voit le jour et, sur ma proposition, reçoit le nom de ''[[Joseph le Brix]]'' "<ref> ''Mémoires d'un Français moyen'', par [[René Patay]] - 1974</ref>''. Avec Dieudonné Costes, cet aviateur breton, né à Baden, Morbihan, réussit, sur un Breguet 19 baptisé Nungesser et Coli en l'honneur des deux aviateurs français disparus dans l'Atlantique nord à bord de l'Oiseau blanc, la traversée en 1927 de l’Atlantique sud entre Saint-Louis du Sénégal et Natal (Brésil). Il décéda le 12 septembre 1931 à Oufa, région de l'Oural, Russie, en voulant joindre Paris à Tokyo en un seul vol<ref>[[rue Le Brix]]</ref>.
Les premières installations d'accueil furent implantées au nord, en bordure de l'actuelle [[rue de la Vigne]]<ref>[[Saint-Jacques-de-la-Lande en 1934]]</ref>. L'inauguration commença le 28 juillet 1933 en présence du ministre de l'Air, Pierre Cot et de nombreux aviateurs célèbres et dura trois jours. La ligue aéronautique se transforme en Aéroclub d'Ille-et-Vilaine qui s'équipe de biplans biplaces Caudron Luciole à moteur Renault. L'aéroclub forma de nombreux élèves dont certains entrèrent dans l'armée de l'air, tel Hervé Bougault, sergent-chef tué à bord de son LéO 45 en mai 1940 et dont le nom fut donné à l'avion-école Stampe de l'aéroclub en octobre 1946<ref>[http://www.31eme-escadre.fr/equipages_dans_la_tourmente/Bougault.html Hervé Bougault, sur le site 31ème Escadre]</ref>.
Les premières installations d'accueil furent implantées au nord, en bordure de l'actuelle [[rue de la Vigne]]<ref>[[Saint-Jacques-de-la-Lande en 1934]]</ref>. L'inauguration commença le 28 juillet 1933 en présence du ministre de l'Air, Pierre Cot et de nombreux aviateurs célèbres et dura trois jours. La ligue aéronautique se transforme en Aéroclub d'Ille-et-Vilaine <ref>[[Aéroclub Rennes Ille-et-Vilaine]]</ref> qui s'équipe de biplans biplaces Caudron Luciole à moteur Renault. L'aéroclub forma de nombreux élèves dont certains entrèrent dans l'armée de l'air, tel Hervé Bougault, sergent-chef tué à bord de son LéO 45 en mai 1940 et dont le nom fut donné à l'avion-école Stampe de l'aéroclub en octobre 1946<ref>[http://www.31eme-escadre.fr/equipages_dans_la_tourmente/Bougault.html Hervé Bougault, sur le site 31ème Escadre]</ref>. Un groupe aérien régional n° 510 dépendant de l'armée y est implanté sur l'aérodrome.


===1939-1940===
===1939-1940===
Dès le début de la seconde guerre mondiale, l'aéroport de Rennes Saint-Jacques, dont la superficie a été portée à 90 hectares en 1938, et sur lequel ont été implantés 12 hangars demi-tonneaux, sert de base aérienne à l'armée ; il est également utilisé par les avions anglais et des aviateurs polonais y sont réfugiés et y donnent des cours de pilotage.
Dès le début de la seconde guerre mondiale, l'aéroport de Rennes Saint-Jacques, dont la superficie a été portée à 90 hectares en 1938, et sur lequel ont été implantés 12 hangars demi-tonneaux, sert de base aérienne à l'armée ; il est également utilisé par les avions anglais et des aviateurs polonais y sont réfugiés et y donnent des cours de pilotage.


Le 15 septembre 1939 la base aérienne 118 d'Orly arrive, avec ses Potez 63-11, à Saint-Jacques de la Lande, "un grand terrain mais un petit bled". C'est la drôle de guerre et l'on prend les apéros au café Gaillard et il y a plus loin un bouiboui, "le Tape-cul" avec salle de bal où se retrouvent Français et Anglais qui parfois s'accrochent. Fin mai arrivent des aviateurs isolés, tchèques, polonais... Les alertes sont fréquentes et le terrain reçoit quelques bombes. Le 18 juin 1940, des Messerschmitt 110 ouvrent le feu et lâchent quelques bombes. L'évacuation a lieu le 18 sur Nantes puis sur Dakar<ref> Manuscrit ''Ma petite Guerre'', par Benoît Lefévre</ref>.
Le 15 septembre 1939 la base aérienne 118 d'Orly arrive, avec ses Potez 63-11, à Saint-Jacques de la Lande, "un grand terrain mais un petit bled". C'est la drôle de guerre et l'on prend les apéros au café Gaillard et il y a plus loin un bouiboui, "le Tape-cul" avec salle de bal où se retrouvent Français et Anglais qui parfois s'accrochent. Fin mai arrivent des aviateurs isolés, tchèques, polonais... Les alertes sont fréquentes et le terrain reçoit quelques bombes. Le 18 juin 1940, des Messerschmitt 110 ouvrent le feu et lâchent quelques bombes. <ref>[[18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]]</ref>    L'évacuation a lieu le 18 sur Nantes puis sur Dakar<ref> Manuscrit ''Ma petite Guerre'', par Benoît Lefévre</ref>.


===1941-1942, une infrastructure considérablement étendue===
===1941-1942, une infrastructure considérablement étendue===
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D'aucuns voyaient les perspectives de l'aéroport de Rennes assombries si le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, abandonné le 17 janvier 2018, avait été réalisé, 17 km au nord de l'agglomération nantaise mais à 85 km de Rennes, sans perspective plausible d'une liaison L.G.V entre Rennes et Nantes. Un aéroport dit "du grand Ouest" réalisé, des liaisons aériennes indispensables au développement économique de la métropole rennaise auraient pu en pâtir car les sociétés aériennes commerciales pouvaient tendre à délaisser l'aéroport de Rennes - Bretagne pour regrouper le trafic sur le nouvel aéroport. Au pire, avec un désengagement des grandes compagnies, les entreprises de la métropole rennaise auraient pu ne plus être reliées par air à Roissy-Charles de Gaulle et auraient été pénalisées par un trajet d'une heure pour atteindre le nouvel aéroport et y prendre des lignes intérieures ou internationales avec un choix moindre qu'à Roissy, alors qu'actuellement de l'aéroport de Rennes elles atteignent l'aéroport Charles-de-Gaulle en 55 minutes ou 65 minutes et ces lignes sont à 75 % fréquentées pour affaires. Cependant, beaucoup ne croyaient pas à la nocivité économique potentielle de ce vieux projet.   
D'aucuns voyaient les perspectives de l'aéroport de Rennes assombries si le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, abandonné le 17 janvier 2018, avait été réalisé, 17 km au nord de l'agglomération nantaise mais à 85 km de Rennes, sans perspective plausible d'une liaison L.G.V entre Rennes et Nantes. Un aéroport dit "du grand Ouest" réalisé, des liaisons aériennes indispensables au développement économique de la métropole rennaise auraient pu en pâtir car les sociétés aériennes commerciales pouvaient tendre à délaisser l'aéroport de Rennes - Bretagne pour regrouper le trafic sur le nouvel aéroport. Au pire, avec un désengagement des grandes compagnies, les entreprises de la métropole rennaise auraient pu ne plus être reliées par air à Roissy-Charles de Gaulle et auraient été pénalisées par un trajet d'une heure pour atteindre le nouvel aéroport et y prendre des lignes intérieures ou internationales avec un choix moindre qu'à Roissy, alors qu'actuellement de l'aéroport de Rennes elles atteignent l'aéroport Charles-de-Gaulle en 55 minutes ou 65 minutes et ces lignes sont à 75 % fréquentées pour affaires. Cependant, beaucoup ne croyaient pas à la nocivité économique potentielle de ce vieux projet.   


D'ailleurs, la plate-forme rennaise, dont la dénomination a changé, aéroport de proximité de la ville-centre dans une '''aire urbaine de 710 000 habitants, avec une zone de chalandise de l'ordre de 2,5 millions''', commence à bénéficier d'un nombre accru de services vers l'étranger, avec, depuis mars 2016, une liaison Rennes-Amsterdam et, en décembre 2016 une liaison Rennes-Gatwick (London), les compagnies à bas coût commencent à y créer des lignes : en 2018 arrive Easyjet avec des vols sur Lyon. En 2017 le trafic a atteint 725 000 passagers mais 65 % des passagers potentiels partent vers Paris par manque de vols au départ de Rennes<ref>Ouest-France - 10-11 décembre 2016</ref>. L'aéroport reste sous-utilisé et une prétendue inadaptation au trafic moyen courrier est une fausse explication.:  
D'ailleurs, la plate-forme rennaise, dont la dénomination a changé, aéroport de proximité de la ville-centre dans une '''aire urbaine de 710 000 habitants, avec une zone de chalandise de l'ordre de 2,5 millions''', commence à bénéficier d'un nombre accru de services vers l'étranger, avec, depuis mars 2016, une liaison Rennes-Amsterdam et, en décembre 2016 une liaison Rennes-Gatwick (London), les compagnies à bas coût commencent à y créer des lignes : en 2018 arrive Easyjet avec des vols sur Lyon. 65 % des passagers potentiels partent vers Paris par manque de vols au départ de Rennes<ref>Ouest-France - 10-11 décembre 2016</ref>. L'aéroport reste sous-utilisé et une prétendue inadaptation au trafic moyen courrier est une fausse explication.:  
[[Fichier:Aeroport_vers_1975.jpg|300px|center|thumb|Les installations de l'aérogare vers 1975]]<br />
[[Fichier:Aeroport_vers_1975.jpg|300px|center|thumb|Les installations de l'aérogare vers 1975]]<br />
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L'[[Association pour le Développement de l'Aéroport de Rennes-Bretagne]] (ADARB) s'emploie à valoriser le potentiel de l'aéroport de Rennes - Bretagne, aéroport de proximité, dont un tiers du trafic s'envole vers l'Europe, et qui est apte à avoir des relations moyen courrier, tout comme l'aéroport de Nantes-Atlantique et pense qu'un transfert des installations terminales de trafic passager serait à envisager au nord de la piste.
L'[[Association pour le Développement de l'Aéroport de Rennes-Bretagne]] (ADARB) s'emploie à valoriser le potentiel de l'aéroport de Rennes - Bretagne, aéroport de proximité, dont un tiers du trafic s'envole vers l'Europe, et qui est apte à avoir des relations moyen courrier, tout comme l'aéroport de Nantes-Atlantique et pense qu'un transfert des installations terminales de trafic passager serait à envisager au nord de la piste.
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Le conseil régional, propriétaire de l'aéroport, envisage un programme de développement, avec allongement de la piste  avec nouveau balisage et de la voie de roulement parallèle, extension des parcs à voitures et de l'aérogare. <ref> Entretien avec Gérard  Lahellec, vice-président du conseil régional, chargé des transports. ''Ouest-France''  2-3 juin 2018 </ref> La Chambre de commerce et d'industrie d'Ille-et-Vilaine et des patrons d’Ille-et-Vilaine ont écrit le 6 juillet 2018  une lettre ouverte au premier Ministre à propos de l’avenir de l’aéroport. Dans ce courrier, ils lui demandent « des actes ! ». Ils rappellent que « l’agrandissement de l’aérogare, l’extension des parkings et l’allongement de la piste » sont des priorités et s’inquiètent car « aucune précision n’a été apportée sur le calendrier ».
Le conseil régional, propriétaire de l'aéroport, envisage un programme de développement, avec allongement de la piste  avec nouveau balisage et de la voie de roulement parallèle, extension des parcs à voitures et de l'aérogare. <ref> Entretien avec Gérard  Lahellec, vice-président du conseil régional, chargé des transports. ''Ouest-France''  2-3 juin 2018 </ref> La Chambre de commerce et d'industrie d'Ille-et-Vilaine et des patrons d’Ille-et-Vilaine ont écrit le 6 juillet 2018  une lettre ouverte au premier Ministre à propos de l’avenir de l’aéroport. Dans ce courrier, ils lui demandent « des actes ! ». Ils rappellent que « l’agrandissement de l’aérogare, l’extension des parkings et l’allongement de la piste » sont des priorités et s’inquiètent car « aucune précision n’a été apportée sur le calendrier ».


L'aéroport rennais propose 13 lignes directes en France et 15 vers des destinations en Europe, un total de 28 lignes, assurées par 10 compagnies aériennes. En septembre 2018 la compagnie Hop a ouvert une ligne Rennes-Bruxelles et, fin octobre, Easyjet, après une ligne Rennes-Lyon ouverte en mars  a lancé une ligne Rennes-Genève.
L'aéroport rennais propose 13 lignes directes en France et 15 vers des destinations en Europe, un total de 28 lignes, assurées par 10 compagnies aériennes. En septembre 2018 la compagnie Hop a ouvert une ligne Rennes-Bruxelles et, fin octobre, Easyjet, après une ligne Rennes-Lyon ouverte en mars  a lancé une ligne Rennes-Genève et a ouvert une ligne sur Nice en mars 2019.L'aéroport a vu passer 856 761 passagers en 2018. La ligne 6 du réseau STAR relie l'aéroport à Rennes.  
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Sans même avoir les nouveaux aménagements autres que les parkings, des incitations à créer des lignes valideraient une perspective de trafic qui devrait atteindre 2 millions de passagers en quelques années seulement, estime l'ADARB.




[[Fichier:A%C3%A9roport.png|400px|center|thumb|Vue aérienne des installations terminales passagers]]
[[Fichier:A%C3%A9roport.png|400px|center|thumb|Vue aérienne des installations terminales passagers]]
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