« Claude Geslin, l'exemple du dévoiement à l'ennemi » : différence entre les versions

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Agent immatriculé sous le numéro SR 923, il avait effectivement travaillé pour les services de renseignements allemands, à la section VII du SD, en charge des questions universitaires et scolaires,  dont la responsable était la Fräulein  Dr Langer, collaboratrice directe de  l’adjudant Grimm. Claude Geslin, y faisait fonction d’interprète et accessoirement d’indicateur. <ref> https://kristianhamon.blogspot.com/2018/04/la-police-nazie-en-bretagne-occupee.html </ref> Mais il accompagnait aussi la Gestapo dans sa quête de résistants et contribuait à leur arrestation et aux interrogatoires.
Agent immatriculé sous le numéro SR 923, il avait effectivement travaillé pour les services de renseignements allemands, à la section VII du SD, en charge des questions universitaires et scolaires,  dont la responsable était la Fräulein  Dr Langer, collaboratrice directe de  l’adjudant Grimm. Claude Geslin, y faisait fonction d’interprète et accessoirement d’indicateur. <ref> https://kristianhamon.blogspot.com/2018/04/la-police-nazie-en-bretagne-occupee.html </ref> Mais il accompagnait aussi la Gestapo dans sa quête de résistants et contribuait à leur arrestation et aux interrogatoires.


C’est ainsi  qu’André Heurtier, agent P1. du  Réseau "Eleuthère" du 1 er avril 43 au 31 août 43 puis chargé de mission 2e classe au Réseau "Bordeaux Loupiac"  et fondateur du Mouvement "Libération Nord" en Bretagne,  arrêté par la Gestapo le 21 décembre 1943,  constata la présence active de Claude Geslin. Il sera déporté mais reviendra et sera président du comité départemental de la libération.
C’est ainsi  qu’André Heurtier, agent P1. du  Réseau "Eleuthère" du 1 er avril 43 au 31 août 43 puis chargé de mission 2e classe au Réseau "Bordeaux Loupiac"  et fondateur du Mouvement "Libération Nord" en Bretagne,  arrêté par la Gestapo le 21 décembre 1943,  constata la présence active de Claude Geslin. Il sera envoyé en déportation le 3 août  mais sera libéré à Belfort le 24. <ref>
Déportés du dernier convoi de Rennes. Liste H
memoiredeguerre.free.fr </ref> Il sera président du comité départemental de la libération.


Plusieurs centaines de spectateurs assisteront à ce procès devant un tribunal militaire composé d'un juge et de quatre assistants.  Défendu par Me Bertrand, Geslin fut condamné à la peine capitale, ainsi que Jean Caville Duplessis, verdict  donné aux applaudissements de la salle.  
Plusieurs centaines de spectateurs assisteront à ce procès devant un tribunal militaire composé d'un juge et de quatre assistants.  Défendu par Me Bertrand, Geslin fut condamné à la peine capitale, ainsi que Jean Caville Duplessis, verdict  donné aux applaudissements de la salle.  
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