« Des résistants et résistantes à Rennes » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 26 : Ligne 26 :


===Pierre Cueff===
===Pierre Cueff===
 
[[Fichier:Gal_Cueff081.jpg|100px|right|thumb|Le général Cueff, de retour à Rennes en 1945]]
Ingénieur des Arts et Métiers, capitaine à la fin de la Grande Guerre avec 7 citations et 3 blessures, Pierre François Cueff est, en 1939, chef d'état-major de la 11e division d'infanterie puis du 21e corps d'armée. Blessé en juin 1940, il obtient trois citations pour la période 1939-40. Après l’armistice, il réorganise le 1er régiment du génie de Bergerac. Désigné comme adjoint au général commandant la 13e division à Clermont-Ferrand, il est nommé en 1943 commissaire régional à la libération des prisonniers de guerre à Rennes et cumule cette fonction avec celle, clandestine, de responsable régional de l’ORA (organisation de résistance de l’armée) à la tête de laquelle est le général Frère. En 1943, il organise la résistance et regroupe des officiers et des sous-officiers en vue d’une mobilisation clandestine. Il est arrêté à la suite d'une dénonciation, le 10 août 1943 par des agents de la Gestapo à Rennes, à son domicile du 2 [[rue Armand Barbès]], qui ne manquent pas d'y remarquer une photo du général Frère. Interné à Rennes, il est déporté de Compiègne à Buchenwald. Le 31 août 1944, il est transféré au camp de travail de Füssen-Plansee (Autriche) où il sera libéré le 4 mai 1945. Grand invalide, il quitte le service en mars 1946 avec le grade de général de brigade.
Ingénieur des Arts et Métiers, capitaine à la fin de la Grande Guerre avec 7 citations et 3 blessures, Pierre François Cueff est, en 1939, chef d'état-major de la 11e division d'infanterie puis du 21e corps d'armée. Blessé en juin 1940, il obtient trois citations pour la période 1939-40. Après l’armistice, il réorganise le 1er régiment du génie de Bergerac. Désigné comme adjoint au général commandant la 13e division à Clermont-Ferrand, il est nommé en 1943 commissaire régional à la libération des prisonniers de guerre à Rennes et cumule cette fonction avec celle, clandestine, de responsable régional de l’ORA (organisation de résistance de l’armée) à la tête de laquelle est le général Frère. En 1943, il organise la résistance et regroupe des officiers et des sous-officiers en vue d’une mobilisation clandestine. Il est arrêté à la suite d'une dénonciation, le 10 août 1943 par des agents de la Gestapo à Rennes, à son domicile du 2 [[rue Armand Barbès]], qui ne manquent pas d'y remarquer une photo du général Frère. Interné à Rennes, il est déporté de Compiègne à Buchenwald. Le 31 août 1944, il est transféré au camp de travail de Füssen-Plansee (Autriche) où il sera libéré le 4 mai 1945. Grand invalide, il quitte le service en mars 1946 avec le grade de général de brigade.


24 045

modifications