« Horloges Lognoné dans l'archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo » : différence entre les versions

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Le « K » dans K.Serkisoff & Co signifie « Keçecizade », qui est un nom de famille turc important. La famille Keçecizade a une longue histoire dans l'industrie du luxe et est connue pour son expertise en matière d'horlogerie et de joaillerie. Par conséquent, le nom complet derrière le « K » est « Keçecizade».
Le « K » dans K.Serkisoff & Co signifie « Keçecizade », qui est un nom de famille turc important. La famille Keçecizade a une longue histoire dans l'industrie du luxe et est connue pour son expertise en matière d'horlogerie et de joaillerie. Par conséquent, le nom complet derrière le « K » est « Keçecizade».
=== Des montres de poche de haute qualité conçues spécifiquement pour les cheminots ===


En effet, la famille Keçecizade est associée à plusieurs marques célèbres de produits de luxe. L'une des marques les plus remarquables associées à la famille est « Serkisof Demiryolu Saatleri » (Montres Serkisof Railroad). Cette marque a été fondée par Keçecizade Nureddin Pacha à la fin du XIXe siècle et s'est fait connaître grâce à ses montres de poche de haute qualité conçues spécifiquement pour les cheminots. La marque est devenue synonyme de précision et de fiabilité. De plus, la famille
En effet, la famille Keçecizade est associée à plusieurs marques célèbres de produits de luxe. L'une des marques les plus remarquables associées à la famille est « Serkisof Demiryolu Saatleri » (Montres Serkisof Railroad). Cette marque a été fondée par Keçecizade Nureddin Pacha à la fin du XIXe siècle et s'est fait connaître grâce à ses montres de poche de haute qualité conçues spécifiquement pour les cheminots. La marque est devenue synonyme de précision et de fiabilité. De plus, la famille
Keçecizade est connue pour son association avec la marque de bijoux de luxe « Keçecizade Mücevherat » (Bijoux Keçecizade). Keçecizade Mücevherat est réputée pour ses créations exquises, notamment des bijoux raffinés fabriqués avec des pierres précieuses et des métaux précieux de haute qualité. Serkisof Demiryolu Saatleri et Keçecizade Mücevherat sont devenues des marques de luxe turques emblématiques associées à l'héritage et au savoir-faire de la famille Keçecizade.
Keçecizade est connue pour son association avec la marque de bijoux de luxe « Keçecizade Mücevherat » (Bijoux Keçecizade). Keçecizade Mücevherat est réputée pour ses créations exquises, notamment des bijoux raffinés fabriqués avec des pierres précieuses et des métaux précieux de haute qualité. Serkisof Demiryolu Saatleri et Keçecizade Mücevherat sont devenues des marques de luxe turques emblématiques associées à l'héritage et au savoir-faire de la famille Keçecizade.


Les fondateurs de K.Serkisoff & Co, également connu sous le nom de Keçecizade Serkisof, étaient Keçecizade Nureddin Pacha et son frère Keçecizade İbrahim Pacha. Il s'agissait de membres éminents de la famille Keçecizade, qui avait une longue histoire dans l'industrie du luxe en Turquie. Keçecizade Nureddin Pacha et Keçecizade İbrahim Pacha ont fondé l'entreprise à la fin du 19ème siècle. Keçecizade Nureddin Pacha, en particulier, a joué un rôle important dans la création et le succès de l'entreprise. Il était connu pour son expertise en horlogerie et son dévouement à la production de montres de haute qualité. Ensemble, les frères ont jeté les bases de K.Serkisoff & Co, qui est devenue une marque renommée associée aux montres et bijoux de luxe en Turquie.L'histoire et le savoir-faire de la famille restent partie intégrante du patrimoine de l'entreprise, soulignant leur engagement envers l'artisanat, l'élégance et les compétences horlogères de haute précision.
=== Famille Keçecizade, une longue histoire dans l'industrie du luxe ===
 
Les fondateurs de K.Serkisoff & Co, également connu sous le nom de Keçecizade Serkisof, étaient Keçecizade Nureddin Pacha et son frère Keçecizade İbrahim Pacha. Il s'agissait de membres éminents de la famille Keçecizade, qui avait une longue histoire dans l'industrie du luxe en Turquie. Keçecizade Nureddin Pacha et Keçecizade İbrahim Pacha ont fondé l'entreprise à la fin du 19ème siècle. Keçecizade Nureddin Pacha, en particulier, a joué un rôle important dans la création et le succès de l'entreprise. Il était connu pour son expertise en horlogerie et son dévouement à la production de montres de haute qualité. Ensemble, les frères ont jeté les bases de K.Serkisoff & Co, qui est devenue une marque renommée associée aux montres et bijoux de luxe en Turquie.L'histoire et le savoir-faire de la famille restent partie intégrante du patrimoine de l'entreprise, soulignant leur engagement envers l'artisanat, l'élégance et les compétences horlogères de haute précision.


== L'influence des Indes ==
== L'influence des Indes ==

Version du 3 mars 2024 à 16:53

Horloge Lognoné
Horloge Lognoné centenaire et toujours en état de marche

Les Horloges Lognoné dans l'archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo ont donné naissance à un arc horloger transmanche dont l’histoire centenaire a été le thème d'un dialogue cosmopolite destiné à faire grandir à Rennes et en Bretagne l’innovation et le retour des inventeurs.

La recherche se nourrit de la diversité des idées, de nouvelles perspectives, du talent et de la créativité.

121 objets de collection et documents relatifs au savoir-faire de la famille Lognoné et son ancrage à Rennes (rue des Carmes), dans la cité corsaire (place brevet) et la baie du Mont-Saint-Michel (Grande rue des Stuarts) sont conservés au Musée de Bretagne (Les Champs Libres)[1]. La quête infinie de précision et l’aspect intangible de la mesure du temps donnent à cette pratique une forte dimension philosophique.

Des horlogers maîtrisant la gravure des platines en laiton ont pu être chargés de la fabrication d’instruments de pointage ou de calcul, comme les équerres à fil à plomb, ou les compas de proportion « de Galilée » permettant toute sorte de calculs et qui comportaient souvent des échelles destinées à un usage en artillerie.

Un savoir-faire centenaire

Théophile Joseph Lognoné, né le 10 juillet 1869 et décédé le 4 février 1920 à l'âge de 50 ans, a été un horloger de première génération à transmettre la passion de son métier conjuguée à celle de la musique aux jeunes et compagnons de son orchestre philharmonique.

Son premier fils, Théophile Lognoné(1895-1974), bijoutier-horloger a souhaité reconvertir des micro-techniques d'horlogerie pour exploiter des brisures de coquillages dans la baie du Mont-Saint-Michel. Et ainsi fonder les Industries Probiomer.

Son deuxième fils, Léon Lognoné(1898-1984) fut marié à Emilienne Gallerand, issue d'une famille d'horlogers de Rennes et de Vitré.

Son petit-fils, Claude Lognoné , horloger de profession décédé le 7 juin 2014, à l'âge de 84 ans, a été en activité pendant 26 ans.

L'influence du Second-Empire

Entre révolutions agricole et industrielle

Les descendants de Julien François Lognoné (1821-1884), passionné d'horlogerie à la suite de l'exposition universelle de 1855, ont commencé à fabriquer des horloges du XIXème siècle jusqu'au milieu du XXème siècle, horloges Lognoné.

Un modèle particulier remonte aux influences de la période de Napoléon III marquée par des pendules murales noires aux incrustations de nacre.

Autrement appelées horloges "oeil de boeuf", elles reflètent le style du Second Empire avec un certain goût pour les bois noirs ou noircis.

Si les mécanismes horlogers étaient produits dans d'autres régions, ils étaient assemblés avec le bâti en bois, lui produit localement.

Elisa-Napoleone Baciocchi, Initiatrice des comices agricoles en Bretagne

Le rôle de l’horlogerie et son empreinte historique à l'époque de la princesse Elisa Napoleone Baciocchi est à souligner à Rennes.

La Passerelle Elisa Napoleone Baciocchi(Treuzell Elisa-Napoleone Baciocchi) a été dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes en date du 1er avril 2019 pour rendre hommage à : Elisa-Napoleone Baciocchi, Initiatrice des comices agricoles en Bretagne (1806 – 1869)[2].

L'influence de l'Empire Ottoman entre Mer Egée et Mer Noire

Rennes et l'autre Genève de l'Orient

La Saison de la Turquie en France en juillet 2010 et la nomination d'Istanbul la même année comme capitale européenne de la culture ont offert deux occasions pour s’intéresser aux Turcs de Rennes. Au dernier recensement, ils étaient 1 579 (4 821 en Bretagne). Leurs associations sont anciennes et ils participent depuis bientôt trente ans au festival Convergences culturelles. La culture, la religion, la langue… et l'horlogerie permettent d'entretenir des ponts intellectuels et créatifs[3].

Zenith entre Orient et Occident

Très jeune, Théophile Joseph Lognoné se fixe pour objectif de créer sa propre entreprise d'horlogerie et projette d’être un détaillant de la marque Zenith. Il se dit en effet que, puisque des trains circulent désormais, les gens auront de plus en plus besoin d'avoir une appréhension précise du temps. K.Serkisoff & Co étaient des fournisseurs exclusifs des chemins de fer nationaux turcs depuis 1880.

L'Empire ottoman avait signé un accord avec K.Serkisoff & Co en 1880.

K.Serkisoff & Co et le développement des chemins de fers ottomans, russes, italiens, grecs et d'Anatolie

Horloge Serkisoff & Co Constantinople

Lorsqu'on prenait sa retraite des chemins de fer en Turquie, il était de tradition de donner à la personne une montre ferroviaire Serkisoff en cadeau. Si cette tradition n’existe certainement plus aujourd’hui, en 2008 les chemins de fer nationaux turcs célèbrèrent leur 150e anniversaire. Ils commandèrent 1 100 montres Serkisof pour leur personnel.

K.Serkisoff & Co  est une société turque bien connue spécialisée dans la production et la vente de produits de luxe de haute qualité, notamment de montres et de bijoux. Le nom turc complet de K.Serkisoff Co est « K. Serkisof İstanbul Saatçilik ve Mücevherat A.Ş ».

Le « K » dans K.Serkisoff & Co signifie « Keçecizade », qui est un nom de famille turc important. La famille Keçecizade a une longue histoire dans l'industrie du luxe et est connue pour son expertise en matière d'horlogerie et de joaillerie. Par conséquent, le nom complet derrière le « K » est « Keçecizade».

Des montres de poche de haute qualité conçues spécifiquement pour les cheminots

En effet, la famille Keçecizade est associée à plusieurs marques célèbres de produits de luxe. L'une des marques les plus remarquables associées à la famille est « Serkisof Demiryolu Saatleri » (Montres Serkisof Railroad). Cette marque a été fondée par Keçecizade Nureddin Pacha à la fin du XIXe siècle et s'est fait connaître grâce à ses montres de poche de haute qualité conçues spécifiquement pour les cheminots. La marque est devenue synonyme de précision et de fiabilité. De plus, la famille Keçecizade est connue pour son association avec la marque de bijoux de luxe « Keçecizade Mücevherat » (Bijoux Keçecizade). Keçecizade Mücevherat est réputée pour ses créations exquises, notamment des bijoux raffinés fabriqués avec des pierres précieuses et des métaux précieux de haute qualité. Serkisof Demiryolu Saatleri et Keçecizade Mücevherat sont devenues des marques de luxe turques emblématiques associées à l'héritage et au savoir-faire de la famille Keçecizade.

Famille Keçecizade, une longue histoire dans l'industrie du luxe

Les fondateurs de K.Serkisoff & Co, également connu sous le nom de Keçecizade Serkisof, étaient Keçecizade Nureddin Pacha et son frère Keçecizade İbrahim Pacha. Il s'agissait de membres éminents de la famille Keçecizade, qui avait une longue histoire dans l'industrie du luxe en Turquie. Keçecizade Nureddin Pacha et Keçecizade İbrahim Pacha ont fondé l'entreprise à la fin du 19ème siècle. Keçecizade Nureddin Pacha, en particulier, a joué un rôle important dans la création et le succès de l'entreprise. Il était connu pour son expertise en horlogerie et son dévouement à la production de montres de haute qualité. Ensemble, les frères ont jeté les bases de K.Serkisoff & Co, qui est devenue une marque renommée associée aux montres et bijoux de luxe en Turquie.L'histoire et le savoir-faire de la famille restent partie intégrante du patrimoine de l'entreprise, soulignant leur engagement envers l'artisanat, l'élégance et les compétences horlogères de haute précision.

L'influence des Indes

La montre de poche de Gandhi signalant ses heures de prière

S'agissant des années d'apprentissage dans l'horlogerie de Théophile Lognoné, Léon Lognoné et Marie Lognoné, la bijouterie-horlogerie de leur père, Théophile Joseph Lognoné où ils ont travaillé pendant leur jeunesse était un comptoir détaillant de la marque horlogère suisse Zenith, récompensée par le Grand prix de l'Exposition universelle de 1900.

Parmi les personnalités ayant porté une montre Zénith, figure notamment Gandhi. Une montre de poche (à gousset) Zenith en argent était devenue l'une de ses rares possessions matérielles et accompagnait son quotidien, signalant notamment ses heures de prière grâce à une fonction d'alarme.

Les prières et l'influence spirituelle

Les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d'art sont inscrits depuis 2020 (15.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité[4].

À la croisée des sciences, des arts et de la technique, les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art permettent de créer des objets d’horlogerie destinés à mesurer et indiquer le temps (montres, pendules, horloges et chronomètres), des automates d’art et des androïdes mécaniques, des sculptures et des tableaux animés, des boîtes à musique et des oiseaux chanteurs. Ces objets techniques et artistiques comportent un dispositif mécanique permettant de générer des mouvements ou d’émettre des sons. Si les mécanismes sont généralement cachés, ils peuvent également être visibles, et cela contribue à la dimension poétique et émotionnelle de ces objets.

La pratique véhicule de nombreuses valeurs telles que le goût du travail bien fait, la ponctualité, la persévérance, la créativité, la dextérité et la patience. Par ailleurs, la quête infinie de précision et l’aspect intangible de la mesure du temps donnent à cette pratique une forte dimension philosophique.

L'exemple du mobilité de l'église paroissiale Saint-Louis (Vildé la marine)

L'église Saint-Louis de Vildé-la-Marine.
Horloge d'exception réalisée par Léon Lognoné - vue générale
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Louis (Hirel)

L'église paroissiale Saint-Louis de Vildé-la-Marine est l'œuvre de l'architecte malouin Jean-Gabriel Frangeul (corps des édifices) et de son fils Alfred-Louis Frangeul (tours et massifs occidentaux). Elle a été réalisée en deux temps : 1855 puis 1870[5].

  • Église Saint-Louis de Vildé-la-Marine[6].

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Louis compte une horloge d'exception réalisée par l'orfèvre-horloger Léon Lognoné (1899 - 1984), inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel de la région Bretagne[7].

Au milieu du 19e siècle, l'architecte malouin Jean-Gabriel Frangeul reconstruit l'église Saint-Louis démolie en 1793. Le mobilier très simple, et dont on peut souligner l'homogénéité, est le fruit de deux campagnes principales.

Pendant la première, vers 1850, apparaissent les autels secondaires de style néoclassique, oeuvres d'artisans locaux, et la très belle chaire, dont les panneaux galbés sont recouverts d'un placage d'orme et dont Frangeul fournit probablement le dessin à deux menuisiers du pays : J. M. Bunel et J. Lemercier, qui travaillent sous la direction du recteur. L'ensemble des bancs de chêne, réalisé peu après, est encore conservé, de même qu'une partie de la clôture du sanctuaire qui reprend, à presque 50 ans d'intervalle, le dessin de celle de Saint-Etienne de Rennes (1819).

Vers 1890, alors qu'il dirige les travaux de restauration des autels, l'architecte diocésain Arthur Regnault, fidèle à son habitude de conserver et de mettre en valeur le mobilier en place, donne au sculpteur Pierre Aubert, de Romillé, le dessin des retables latéraux, dans le style néo-Renaissance. Dans le même temps, Aubert construit le "panneau supérieur" du retable du maître-autel : c'est donc sa main que l'on pourrait voir dans le second niveau et dans le décor des parties basses dont les chutes de fleurs vigoureuses s'opposent au reste de la sculpture de l'autel et du tabernacle, plus plate et maladroite. Dans les niches des retables, sont disposées des statues saint-sulpiciennes sorties de l'atelier de Raffl, dont se distingue celle de Notre-Dame des Victoires, particulièrement remise à l'honneur à cette date. En 1900, un ensemble de verrières décoratives est mis en place par le maître verrier angevin Jean Clemens.

Face à l'entrée sud, la statue en bois de saint Louis, de bonne facture, est traitée dans l'esprit du 17e siècle : il porte la couronne d'épines, la main de justice et un manteau semé de fleurs de lys ; la présence à son cou du collier de l'ordre de Saint-Michel, rétabli de 1815 à 1830, pourrait consolider l'hypothèse de datation vers 1820.

Lors de cette enquête, il n'a été ouvert aucun dossier sur les cloches. Par convention, on considère que l'église est orientée est-ouest ; les verrières sont numérotées impaires au nord, paires au sud, en commençant par l'est[8].

Références

Modèle:Références

Bibliographie