« Les Rennais défavorisés de 1850 » : différence entre les versions

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chose ait diminué par la canalisation de cette dernière. C'est surtout de
chose ait diminué par la canalisation de cette dernière. C'est surtout de
0 à 10 ans qu'elles se développent ensuite de 10 a 15.
0 à 10 ans qu'elles se développent ensuite de 10 a 15.
La phthisie pulmonaire est au moms dans la proportion du quart dans
La phthisie pulmonaire est au moins dans la proportion du quart dans
]es causes générales de mort. Les autres maladies communes sont les
]es causes générales de mort. Les autres maladies communes sont les
rhumatismes, les phlegmasius des organes pulmonaires les irritations
rhumatismes, les phlegmasius des organes pulmonaires les irritations
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''' Mortalité élevée'''
''' Mortalité élevée'''


"Les recherches auxquelles je me suis livré sur la mortalité de chaque rue, par rapport au chiffre de population de chacune de celles-ci, pendant une période de cinq années m'ont donné en moyenne 0,028 et m'ont démontré quelles rues dans lesquelles la mortalité est la moindre sont celles où la population est la moins pressée. et qui sont occupées en majeure partie par des habitants aisée, ou celles qui sont situées dans les parties les plus élevées et les mieux aérées de la ville; tandis que celles où elle est la plus forte, sont les rues habitées surtout par !e peuple ou la classe ouvrière malheureuse, celles remarquables par leur étroitesse, la disposition vicieuse des habitations, leur état de dénuement, leur voisinage des marais, leur situation dans les parties les plus déclives ou le plus souvent inondées de la cité, telles que les rues de Lille, de la Parcheminerie, de Brest, de Saint-Germain, Vasselot, des Peaulieux, de Saint-Thomas, de Saint-François, de Nantes, de Saint-Malo, le port de Viarmes, les murs, le Champ-Dolent, etc." <ref>[[rue de la Parcheminerie]]</ref> <ref>[[rue Vasselot]]</ref>, <ref> [[rue Saint-Thomas]]</ref> <ref>[[Rue du Champ Dolent]]</ref>
"Les recherches auxquelles je me suis livré sur la mortalité de chaque rue, par rapport au chiffre de population de chacune de celles-ci, pendant une période de cinq années m'ont donné en moyenne 0,028 et m'ont démontré quelles rues dans lesquelles la mortalité est la moindre sont celles où la population est la moins pressée. et qui sont occupées en majeure partie par des habitants aisée, ou celles qui sont situées dans les parties les plus élevées et les mieux aérées de la ville; tandis que celles où elle est la plus forte, sont les rues habitées surtout par le peuple ou la classe ouvrière malheureuse, celles remarquables par leur étroitesse, la disposition vicieuse des habitations, leur état de dénuement, leur voisinage des marais, leur situation dans les parties les plus déclives ou le plus souvent inondées de la cité, telles que les rues de Lille, de la Parcheminerie, de Brest, de Saint-Germain, Vasselot, des Peaulieux, de Saint-Thomas, de Saint-François, de Nantes, de Saint-Malo, le port de Viarmes, les murs, le Champ-Dolent, etc." <ref>[[rue de la Parcheminerie]]</ref> <ref>[[rue Vasselot]]</ref>, <ref> [[rue Saint-Thomas]]</ref> <ref>[[Rue du Champ Dolent]]</ref>


"Quant à la mortalité des enfants des deux sexes, relativement à la population de la ville, elle est considérable, puisqu'elle est de 40 pour 100, ou de près de la moitié. Je ne peux expliquer cet excès que par les conditions défavorables dans lesquelles se trouvent les nouveau-nés dans les rues étroites, les habitations humides ou les chambres trop peu spacieuses, contenant des familles souvent nombreuses que par l'allaitement artificiel ou l'usage de bouillies grossières, car la plupart des mères ouvrières ne peuvent nourrir; peut-être aussi par le mauvais lait qu'elles donnent, à cause de leur nourriture insuffisante ou mauvaise, de leurs travaux fatigants, ou de l'existence chez elles de la phthisie pulmonaire."
"Quant à la mortalité des enfants des deux sexes, relativement à la population de la ville, elle est considérable, puisqu'elle est de 40 pour 100, ou de près de la moitié. Je ne peux expliquer cet excès que par les conditions défavorables dans lesquelles se trouvent les nouveau-nés dans les rues étroites, les habitations humides ou les chambres trop peu spacieuses, contenant des familles souvent nombreuses que par l'allaitement artificiel ou l'usage de bouillies grossières, car la plupart des mères ouvrières ne peuvent nourrir; peut-être aussi par le mauvais lait qu'elles donnent, à cause de leur nourriture insuffisante ou mauvaise, de leurs travaux fatigants, ou de l'existence chez elles de la phthisie pulmonaire."


===Références===
===Références===
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