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[[Fichier:Rennes - Avenue Janvier.jpg|vignette|400px|L'avenue Janvier au début du {{s-|XX|e}}, conduisant de la gare au jardin Saint-George (vu de ce dernier).]]
[[Fichier:Rennes - Avenue Janvier.jpg|vignette|400px|L'avenue Janvier au début du {{s-|XX|e}}, conduisant de la gare au jardin Saint-George (vu de ce dernier).]]


En 1857, l'arrivée du chemin de fer au sud de la ville permet le développement urbain entre la ville « noble » située au nord de la Vilaine et la gare située au sud de la partie insalubre de la ville. En 1899, la révision de l'affaire Dreyfus a lieu à Rennes dans l'actuel lycée Émile-Zola.
En 1857, l'[[arrivée du chemin de fer à Rennes]], au sud de la ville, permet le développement urbain entre la ville « noble » située au nord de la Vilaine et la gare située au sud de la partie insalubre de la ville. En 1899, la révision de l'affaire Dreyfus a lieu à Rennes dans l'actuel lycée Émile-Zola.


Le 7 août 1932, [[7 août 1932 : le monument d'Union de la Bretagne à la France saute|un attentat détruit le monument]], niché dans la façade de la mairie, symbolisant l’union de la Bretagne à la France. L'attentat est revendiqué par une organisation indépendantiste, Gwenn ha Du (blanc et noir, soit les couleurs du drapeau breton). Pour ce petit groupe de clandestins, la statue de [[Jean Boucher|Jean Boucher]] est considérée comme le « monument de la honte nationale » depuis son inauguration en 1911. Ils n'acceptent pas l'attitude jugée humiliante de la duchesse Anne de Bretagne agenouillée devant Charles VIII, roi de France<ref>http://www.jean-boucher.org/?d=monuments&p=union_bretagne</ref>. La statue ne sera jamais reconstruite.
Le 7 août 1932, [[7 août 1932 : le monument d'Union de la Bretagne à la France saute|un attentat détruit le monument]], niché dans la façade de la mairie, symbolisant l’union de la Bretagne à la France. L'attentat est revendiqué par une organisation indépendantiste, Gwenn ha Du (blanc et noir, soit les couleurs du drapeau breton). Pour ce petit groupe de clandestins, la statue de [[Jean Boucher|Jean Boucher]] est considérée comme le « monument de la honte nationale » depuis son inauguration en 1911. Ils n'acceptent pas l'attitude jugée humiliante de la duchesse Anne de Bretagne agenouillée devant Charles VIII, roi de France<ref>http://www.jean-boucher.org/?d=monuments&p=union_bretagne</ref>. La statue ne sera jamais reconstruite.




Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée le lendemain du [[bombardement du 17 juin 1940]] par les Allemands. Elle subit de nombreux bombardements dont celui du [[Bombardement du 8 mars 1943|8 mars 1943]], lorsque l’aviation anglo-américaine pilonne la ville d’une hauteur de 6000 tuant près de 300 personnes<ref>[http://www.assorennes.org/Il-y-a-60-ans-Le-bombardement-de Il y a 60 ans... Le bombardement de 1943]</ref>, puis du 8 mai, qui sera particulièrement exploité par la propagande<ref>Le Gall, Erwan, « [http://enenvor.fr/eeo_actu/bombardement/vichy_le_bombardement_de_rennes.html Vichy et le bombardement de Rennes] », ''En Envor'', consulté le 5 août 2013.</ref>. Le 8 juin 1944, les {{w|Martin B-26 Marauder}} pilonnent la gare de triage utilisée par la {{w|17e Panzerdivision}}. Le 9 juin, la {{w|Royal Air Force}} vise des cibles stratégiques allemandes, remplacée trois jours plus tard par les [[Boeing B-17 Flying Fortress|Boeing B-17 ''Flying Fortress'']]. Le bilan des bombardements s’élève à {{nobr|655 victimes}}<ref>[http://place-saint-germain-rennes.blogspot.co.uk/2014/07/les-bombardements-de-1944-sur-la-place.html Une petite histoire de la Place Saint-Germain de Rennes]</ref>. Rennes est [[Libération de Rennes|libérée]] le 4 août 1944 par les troupes du général George Patton.[[Libération de Rennes|Voir l'article sur la libération de Rennes]]<br>
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée le lendemain du [[bombardement du 17 juin 1940]] par les Allemands. Elle subit de nombreux bombardements dont celui du [[Bombardement du 8 mars 1943|8 mars 1943]], lorsque l’aviation anglo-américaine pilonne la ville d’une hauteur de 6000 tuant près de 300 personnes<ref>[http://www.assorennes.org/Il-y-a-60-ans-Le-bombardement-de Il y a 60 ans... Le bombardement de 1943]</ref>, puis du 8 mai, qui sera particulièrement exploité par la propagande<ref>Le Gall, Erwan, « [http://enenvor.fr/eeo_actu/bombardement/vichy_le_bombardement_de_rennes.html Vichy et le bombardement de Rennes] », ''En Envor'', consulté le 5 août 2013.</ref>. Le 8 juin 1944, les {{w|Martin B-26 Marauder}} pilonnent la gare de triage utilisée par la {{w|17e Panzerdivision}}. Le 9 juin, la {{w|Royal Air Force}} vise des cibles stratégiques allemandes, remplacée trois jours plus tard par les [[Boeing B-17 Flying Fortress|Boeing B-17 ''Flying Fortress'']]. Le bilan des bombardements s’élève à {{nobr|655 victimes}}<ref>[http://place-saint-germain-rennes.blogspot.co.uk/2014/07/les-bombardements-de-1944-sur-la-place.html Une petite histoire de la Place Saint-Germain de Rennes]</ref>. Rennes est [[Libération de Rennes|libérée]] le 4 août 1944 par les troupes du général George Patton.
 
À partir des années 1950, la ville connaît un développement important lié notamment à l'exode rural et à une industrialisation nouvelle comme l'[[Usine PSA - La Janais|usine Citroën]] implantée au sud de la ville, qui compta jusqu'à 13000 salariés dans les années 1970.
À partir des années 1950, la ville connaît un développement important lié notamment à l'exode rural et à une industrialisation nouvelle comme l'[[Usine PSA - La Janais|usine Citroën]] implantée au sud de la ville, qui compta jusqu'à 13000 salariés dans les années 1970.


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