« Rue Jean-Louis Crémieux-Brilhac » : différence entre les versions

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La '''rue Jean-Louis Crémieux-Brilhac''' se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon, en plein coeur d'un quadrilatère formé par la [[rue Postuminus]] au nord, le [[boulevard Saint-Conwoion]] à l'est, le [[boulevard de Guines]] au sud, et la [[rue d'Inkermann]] à l'ouest, sur le site de l'ancienne caserne de Guines remanié à partir de 2020. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 21 janvier 2019<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Jean-Louis Crémieux-Brilhac''' se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon, en plein coeur d'un quadrilatère formé par la [[rue Postuminus]] au nord, le [[boulevard Saint-Conwoïon]] à l'est, le [[boulevard de Guines]] au sud, et la [[rue d'Inkermann]] à l'ouest, sur le site de l'ancienne caserne de Guines remanié à partir de 2020. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 21 janvier 2019<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à Jean-Louis Crémieux-Brilhac, figure de la Résistance (1917 - 2015).
Cette voie rend hommage à Jean-Louis Crémieux-Brilhac, figure de la Résistance (1917 - 2015).
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Il parvient à s’évader le 4 janvier 1941 et passe la frontière germano-lituanienne le 6 janvier, avant d’être arrêté par des soldats russes et conduit dans les prisons de Kaunas, Loubianka, Bourtiki, puis au camp de Kozielsk. Après l’invasion de l’URSS le 22 juin 1941, Jean-Louis Crémieux fait partie des 186 évadés français qui demandent à rallier Londres et s’embarquent en août 1941. Engagé dan les FFL, il est affecté au commissariat à l’Intérieur et chargé en particulier de préparer les émissions de radio Londres<ref>https://advr.fr/1959-2/</ref>.
Il parvient à s’évader le 4 janvier 1941 et passe la frontière germano-lituanienne le 6 janvier, avant d’être arrêté par des soldats russes et conduit dans les prisons de Kaunas, Loubianka, Bourtiki, puis au camp de Kozielsk. Après l’invasion de l’URSS le 22 juin 1941, Jean-Louis Crémieux fait partie des 186 évadés français qui demandent à rallier Londres et s’embarquent en août 1941. Engagé dan les FFL, il est affecté au commissariat à l’Intérieur et chargé en particulier de préparer les émissions de radio Londres<ref>https://advr.fr/1959-2/</ref>.


Le 9 septembre 1941, il s’engage dans les Forces françaises libres (FFL) et devient Jean Brilhac, du nom de la rue qui l’a abrité à Rennes au printemps 1940 (ils se marient le 20 mars 1940 avec son épouse Monique, ndlr)<ref>https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_056839</ref>. En effet, il a vécu avec son épouse quelques temps à Rennes, [[rue de Brilhac]], alors qu'il faisait une formation militaire à Saint-Cyr-Coëtquidan et qu'il était chef de section d’une unité de Bretons. En 2013, Jean-Louis Crémieux-Brilhac était d'ailleurs venu à Rennes témoigner de son engagement de Résistant et de Français Libre<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/jean-louis-cremieux-brilhac-rennes-941205</ref>. Il n'avait pas manqué de s'arrêter dans la rue de Brilhac, située en haut de la place de la mairie, côté place du Parlement<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/jean-louis-cremieux-brilhac-vecu-rennes-3336152</ref>.
Le 9 septembre 1941, il s’engage dans les Forces françaises libres (FFL) et devient Jean Brilhac, du nom de la rue qui l’a abrité à Rennes au printemps 1940 (ils se marient le 20 mars 1940 avec son épouse Monique, ndlr)<ref>https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_056839</ref>. En effet, il a vécu avec son épouse quelques temps à Rennes, [[rue de Brilhac]], alors qu'il faisait une formation militaire à Saint-Cyr-Coëtquidan et qu'il était chef de section d’une unité de Bretons<ref>[[Petit témoignage sur la drôle de guerre]]</ref>. En 2013, Jean-Louis Crémieux-Brilhac était d'ailleurs venu à Rennes témoigner de son engagement de Résistant et de Français Libre<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/jean-louis-cremieux-brilhac-rennes-941205</ref>. Il n'avait pas manqué de s'arrêter dans la rue de Brilhac, située en haut de la place de la mairie, côté place du Parlement<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/jean-louis-cremieux-brilhac-vecu-rennes-3336152</ref>.


Il est considéré comme un des plus grands historiens de la France libre.
Il est considéré comme un des plus grands historiens de la France libre.


Jean-Louis Crémieux-Brilhac décède à Paris le 8 avril 2015.
Jean-Louis Crémieux-Brilhac décède à Paris le 8 avril 2015.
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== Sur la carte ==
== Sur la carte ==
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