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Jean Prost fut vice-président de la chambre de commerce de Rennes.
Jean Prost fut vice-président de la chambre de commerce de Rennes.


Il tenta  de faire valoir son ''plan AGIR'': aménagements de grands itinéraires routiers (nommé dans un avant-projet "plan bi-route"...!) . Le plan AGIR utilisait la route nationale existante mise à sens unique et doublée par une nouvelle voie en sens inverse avec écart plus ou moins grand de la première. "Mon père a été à l'origine, à la fin des années 60, d'un projet de doublement des routes nationales. Les autoroutes étaient rares et il défendait une conception de chaussées éloignées. Il a remis au général de Gaulle, en mai 1969, un document décrivant toutes les caractéristiques de son projet"<ref>Selon son fils Michel Prost, PDG de concessions automobiles et ancien PDG de Prost Transports</ref>. Cependant, faute de possibilité de financement par l'État, le projet n'aboutira jamais. Le projet "consiste à doubler les routes nationales et à les mettre à sens unique. Une distance de 200 mètres pouvant séparer les deux voies. Selon les partisans du plan AGIR, la sécurité est ainsi meilleure et le coût de l'ouvrage plus réduit que pour une autoroute classique" (le Monde du 12 mai 1972). <ref> ''L'application du plan AGIR Les autoroutes du pauvre''. ''Le Monde''.02 juillet 1973 </ref>
Il tenta  de faire valoir son ''plan AGIR'': aménagements de grands itinéraires routiers (nommé dans un avant-projet "plan bi-route" ! et aussitôt abandonné après l'observation d'une secrétaire gênée. Le plan AGIR utilisait la route nationale existante mise à sens unique et doublée par une nouvelle voie en sens inverse avec écart plus ou moins grand de la première. "Mon père a été à l'origine, à la fin des années 60, d'un projet de doublement des routes nationales. Les autoroutes étaient rares et il défendait une conception de chaussées éloignées. Il a remis au général de Gaulle, en mai 1969, un document décrivant toutes les caractéristiques de son projet"<ref>Selon son fils Michel Prost, PDG de concessions automobiles et ancien PDG de Prost Transports</ref>. Cependant, faute de possibilité de financement par l'État, le projet n'aboutira jamais. Le projet "consiste à doubler les routes nationales et à les mettre à sens unique. Une distance de 200 mètres pouvant séparer les deux voies. Selon les partisans du plan AGIR, la sécurité est ainsi meilleure et le coût de l'ouvrage plus réduit que pour une autoroute classique" (le Monde du 12 mai 1972). <ref> ''L'application du plan AGIR Les autoroutes du pauvre''. ''Le Monde''.02 juillet 1973 </ref>


   
   

Version du 25 juillet 2023 à 15:44


La place Jean Prost se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte entre la rue Liothaud et le mail François Mitterrand. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 21 février 2011[1].

Cette voie rend hommage à :

Jean Prost

(1902 - 22 août 1985)

Jean Eugène Prost a été le fondateur d'une importante entreprise qui était basée Rue Claude Bernard, à Rennes, les Transports Jean Prost dont les camions sillonnaient toute la France et l'Europe. Elle comptait près de 600 employés en 1972. [2]

UPS (United Parcel Service), le géant américain du transport de colis et de documents (19 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 1994 et des profits record de 900 millions de dollars), racheta la société en juillet 1991, quelques années après le décès de l'entrepreneur rennais, et lui apporta un réseau de 54 agences couvrant toute la France. Le siège administratif et une partie du personnel (ressources humaines, ventes, marketing) furent malheureusement transférés de Rennes à Orly-Ville[3]. Jean Prost fut vice-président de la chambre de commerce de Rennes.

Il tenta de faire valoir son plan AGIR: aménagements de grands itinéraires routiers (nommé dans un avant-projet "plan bi-route" ! et aussitôt abandonné après l'observation d'une secrétaire gênée. Le plan AGIR utilisait la route nationale existante mise à sens unique et doublée par une nouvelle voie en sens inverse avec écart plus ou moins grand de la première. "Mon père a été à l'origine, à la fin des années 60, d'un projet de doublement des routes nationales. Les autoroutes étaient rares et il défendait une conception de chaussées éloignées. Il a remis au général de Gaulle, en mai 1969, un document décrivant toutes les caractéristiques de son projet"[4]. Cependant, faute de possibilité de financement par l'État, le projet n'aboutira jamais. Le projet "consiste à doubler les routes nationales et à les mettre à sens unique. Une distance de 200 mètres pouvant séparer les deux voies. Selon les partisans du plan AGIR, la sécurité est ainsi meilleure et le coût de l'ouvrage plus réduit que pour une autoroute classique" (le Monde du 12 mai 1972). [5]


Jean Prost a aussi été président de la Fédération des Industries d'Ille-et-Vilaine (aujourd'hui l'Union des Entreprises pour l'Ille-et-Vilaine - UE35) du 22 janvier 1959 au 28 juillet 1974.

Jean Prost
Publicité parue dans le quotidien L'Ouest-Eclair du 28 février 1935, page 5
L'entrée des Transports Jean Prost, extrait du magazine Le Rennais n°9 des mois d'août et septembre 1970


Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Jean Prost, La création et les cinquante premières années de l'entreprise Jean Prost, relatés par son fondateur, 1986. Archives d'Ille-et-Vilaine (2 J 905)
  3. https://www.lesechos.fr/23/02/1995/LesEchos/16843-095-ECH_l-americain-ups-a-digere-prost.htm#4ayBuQxbDjWggjUW.99
  4. Selon son fils Michel Prost, PDG de concessions automobiles et ancien PDG de Prost Transports
  5. L'application du plan AGIR Les autoroutes du pauvre. Le Monde.02 juillet 1973

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