« Rue de la Visitation » : différence entre les versions

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La '''rue de la Visitation''' est une rue du centre de Rennes reliant l'extrémité sud de la [[rue d'Antrain]] au carrefour de la [[rue Hoche]] avec la [[rue de Bertrand]] et la [[rue des Fossés]] qui la prolonge vers le secteur du [[parc du Thabor|Thabor]]. La voie est dénommée vers [[1722]].
La '''rue de la Visitation''' est une rue du centre de Rennes reliant l'extrémité sud de la [[rue d'Antrain]] au carrefour de la [[rue Hoche]] avec la [[rue de Bertrand]] et la [[rue des Fossés]] qui la prolonge vers le secteur du [[parc du Thabor|Thabor]]. La voie est dénommée vers [[1722]].


== Le monastère du XVIIe siècle==
== Le monastère du XVIIe siècle ==
"La Visitation" vient de l'ordre religieux des visitandines, installé à cet endroit en [[1632]], le nom est pris pour rappeler la visite de la Vierge Marie à sa cousine Elisabeth, qui ne pouvait avoir d'enfant, et dont l'ange venait de lui annoncer qu'elle était enceinte<ref>Section rédigée à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.
"La Visitation" vient de l'ordre religieux des visitandines, installé à cet endroit en [[1632]], le nom est pris pour rappeler la visite de la Vierge Marie à sa cousine Élisabeth, qui ne pouvait avoir d'enfant, et dont l'ange venait de lui annoncer qu'elle était enceinte<ref>Section rédigée à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.


Cet ordre créé en [[1610]], par François de Sales, évêque de Genève et Jeanne de Chantal, une jeune veuve qui voulait devenir religieuse (c'est la grand-mère de Madame de Sévigné). Il accueillait des jeunes femmes, des veuves ou de santé fragile qui voulaient devenir religieuses mais qui refusaient la vie austère des cloîtres et rêvaient d'une congrégation sans pénitences corporelles. Au début les religieuses rendaient visite aux malades, mais cela ne plaisait pas aux autorités catholiques et elles durent rester cloîtrées.
Cet ordre créé en [[1610]], par François de Sales, évêque de Genève et Jeanne de Chantal, une jeune veuve qui voulait devenir religieuse (c'est la grand-mère de Madame de Sévigné). Il accueillait des jeunes femmes, des veuves ou de santé fragile qui voulaient devenir religieuses mais qui refusaient la vie austère des cloîtres et rêvaient d'une congrégation sans pénitences corporelles. Au début les religieuses rendaient visite aux malades, mais cela ne plaisait pas aux autorités catholiques et elles durent rester cloîtrées.
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Le couvent est fermé à la Révolution et ne rouvrira qu'en 1815. En 1874, le couvent est racheté par les Sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen-le-Grand pour en faire un établissement scolaire. En 1995, le collège s'en va à [[Saint-Grégoire]].  
Le couvent est fermé à la Révolution et ne rouvrira qu'en 1815. En 1874, le couvent est racheté par les Sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen-le-Grand pour en faire un établissement scolaire. En 1995, le collège s'en va à [[Saint-Grégoire]].  


==XXe siècle==
== XXe siècle ==
* En [[1994]], une défaillance d'un compteur électrique est l'origine d'un incendie qui détruit quatre maisons des XVe et XVIe siècle<ref>Le Rennais, 15 novembre 2006, n° 378.</ref>.
* En [[1994]], une défaillance d'un compteur électrique est l'origine d'un incendie qui détruit quatre maisons des XVe et XVIe siècles<ref>Le Rennais, 15 novembre 2006, n° 378.</ref>.


* En 2003, la ville achète les bâtiments qui seront abattus pour y faire une galerie marchande et, en 2004, les restes de cette chapelle déjà occultée sont détruits au grand dam de Rennais qui montèrent ensuite l'association des Amis du Patrimoine rennais.
* En 2003, la ville achète les bâtiments qui seront abattus pour y faire une galerie marchande et, en 2004, les restes de cette chapelle déjà occultée sont détruits au grand dam de Rennais qui montèrent ensuite l'association des Amis du Patrimoine rennais.


==Voir aussi==
== Voir aussi ==
* [[Plan des baraques sur les douves de la Visitation]].
* [[Plan des baraques sur les douves de la Visitation]].


==Sur la carte==
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[[Catégorie:Voie de Rennes|Visitation]]
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Version du 17 novembre 2015 à 18:26

La rue de la Visitation est une rue du centre de Rennes reliant l'extrémité sud de la rue d'Antrain au carrefour de la rue Hoche avec la rue de Bertrand et la rue des Fossés qui la prolonge vers le secteur du Thabor. La voie est dénommée vers 1722.

Le monastère du XVIIe siècle

"La Visitation" vient de l'ordre religieux des visitandines, installé à cet endroit en 1632, le nom est pris pour rappeler la visite de la Vierge Marie à sa cousine Élisabeth, qui ne pouvait avoir d'enfant, et dont l'ange venait de lui annoncer qu'elle était enceinte[1].

Cet ordre créé en 1610, par François de Sales, évêque de Genève et Jeanne de Chantal, une jeune veuve qui voulait devenir religieuse (c'est la grand-mère de Madame de Sévigné). Il accueillait des jeunes femmes, des veuves ou de santé fragile qui voulaient devenir religieuses mais qui refusaient la vie austère des cloîtres et rêvaient d'une congrégation sans pénitences corporelles. Au début les religieuses rendaient visite aux malades, mais cela ne plaisait pas aux autorités catholiques et elles durent rester cloîtrées.

Chapelle de la Visitation avant 1958

Un autre couvent de la "Visitation" sera ouvert, en 1641, au manoir du Colombier et qui deviendra la caserne du Colombier à l'emplacement actuel des Trois Soleils.

Au XVIIIe siècle, pour un certain temps, la rue prend le nom de rue du Point-du-Jour. Comme elle est située au nord de la ville, elle n'indique pas le lieu d'où l'on voit le jour se lever, mais il est possible que ce nom ait pu être donné pour désigner l'endroit où se réunissaient, à l'aube, les riches chasseurs de la ville pour leur départ.

Le couvent est fermé à la Révolution et ne rouvrira qu'en 1815. En 1874, le couvent est racheté par les Sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen-le-Grand pour en faire un établissement scolaire. En 1995, le collège s'en va à Saint-Grégoire.

XXe siècle

  • En 1994, une défaillance d'un compteur électrique est l'origine d'un incendie qui détruit quatre maisons des XVe et XVIe siècles[2].
  • En 2003, la ville achète les bâtiments qui seront abattus pour y faire une galerie marchande et, en 2004, les restes de cette chapelle déjà occultée sont détruits au grand dam de Rennais qui montèrent ensuite l'association des Amis du Patrimoine rennais.

Voir aussi

Sur la carte

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Notes et références

  1. Section rédigée à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
  2. Le Rennais, 15 novembre 2006, n° 378.