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Michel Goltais

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Michel Goltais

Résistant déporté (14 mars 1927, Loudéac – 25 août 2014, Cesson-Sévigné)

Michel Goltais témoignant à la fondation pour la mémoire de la déportation, ca 2010-12

Auguste Goltais, le père de Michel, Ange, Désiré, était venu travailler à Rennes comme couvreur à l'Arsenal. Il se marie en 1924. Son fils Michel fréquente l'école primaire à Loudéac et finira ses études primaires à l'école de la rue de Paris à Rennes. En 1940, Michel entre à l'école d'industrie, boulevard Laënnec.

En 1941, à 15 ans, Michel fait partie d’un groupe de collégiens qui opèrent des actions hostiles à l'occupant mais le groupe est infiltré par un étudiant en médecine, qui pour échapper à des poursuites s'était mis au service de l'occupant. Il est arrêté ainsi que des camarades, à l'école d'industrie le 27 février 1942 par le S.D, dont le siège se situe au 10, rue de Robien à Rennes. Il est emprisonné à la Prison Jacques-Cartier . En avril 1942, Michel et ses camarades sont transférés à la prison du Cherche Midi à Paris. Le 5 Juin 1942, ils sont déportés vers le Sonder-Lager SS Hinzert où Michel devient le numéro 4237. Le 10 Janvier 1944, à Breslau, Michel Goltais et ses camarades comparaissent devant le Sonder-Gericht (Tribunal Spécial), où les armes retrouvées au domicile de ces derniers sont présentées comme pièces à conviction. Ils sont condamnés aux travaux forcés, sauf Marie Lafaye[1] qui est condamnée à la réclusion et à Ravensbrück et meurt d'épuisement le 14 mars 1945. En janvier 1945, les détenus de Schweidntz partent à pied par -25 °, en direction d'Hirschberg, kommando de Gross Rosen. Le 8 Mai 1945, Michel, Gilbert Anquetil, Yves Le Moigne, Guy Faisant sont libérés après la fuite de leurs gardiens[2]. Laissant Guy Faisant à l'hôpital, ils réquisitionnent un autobus jusqu'à Strasbourg.

Michel arrive à Rennes le 23 mai 1945. Après une convalescence de quatre mois, il entre à l'Arsenal en qualité de serrurier jusqu'en 1953. En 1950, il avait épousé Yvette dont il aura un fils. Il cessa son activité d’inspecteur à la SNCF en 1982. Il témoigne dans les écoles. Il décède à 87 ans. Il était chevalier de la Légion d'honneur.

Références

[3]