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Les études de Francis le mènent | Il est repéré par le peintre Camille Godet<ref>[[allée Camille Godet]]</ref>, alors professeur des Beaux-Arts à Rennes, se met à la sculpture, « il est d’une habileté diabolique », rapporte son fils. Il entre à Paris dans l’atelier du sculpteur [[Jean Boucher]], « où il est le petit Breton qui stupéfie les autres ». | ||
Les études de Francis le mènent aux Beaux-Arts et le conduisent à Rome et au Grand Prix de Rome de sculpture en 1944. | |||
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À partir de 1948 il est à Rennes, où il enseigne à l'École des Beaux-Arts jusqu'à 1978. Et c'est à Rennes qu'il meurt le . | À partir de 1948 il est à Rennes, où il enseigne à l'École des Beaux-Arts jusqu'à 1978. Et c'est à Rennes qu'il meurt le 30 septembre 1998. | ||
S'il ne dédaignait pas la peinture, son œuvre est avant tout celle d'un sculpteur travaillant le plus souvent en liaison étroite avec des architectes (parmi lesquels son ami [[Yves Perrin]]). | S'il ne dédaignait pas la peinture, son œuvre est avant tout celle d'un sculpteur travaillant le plus souvent en liaison étroite avec des architectes (parmi lesquels son ami [[Yves Perrin]]). | ||
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<ref> ''Des œuvres monumentales de Francis Pellerin, Prix de Rome, partout dans Rennes'', Ouest-France, 15 janvier | <ref> ''Des œuvres monumentales de Francis Pellerin, Prix de Rome, partout dans Rennes'', Ouest-France, 15 janvier 2024</ref> | ||
=== Les établissements d'enseignement === | === Les établissements d'enseignement === | ||
C'est peut-être le domaine où il a été le plus sollicité : | C'est peut-être le domaine où il a été le plus sollicité : | ||
* Lycée Victor et Hélène Basch (avenue Charles Tillon : à l'époque Lycée agricole des Trois-Croix) : un laboureur au-dessus de l'entrée principale | * Lycée Victor et Hélène Basch ([[avenue Charles Tillon]] : à l'époque Lycée agricole des Trois-Croix) : un laboureur au-dessus de l'entrée principale | ||
* Inspection Académique (quai Dujardin : à l'époque faculté des Sciences) : dans le hall, structure murale (métal, cuivre, ardoise) | * Inspection Académique ([[quai Dujardin]] : à l'époque faculté des Sciences) : dans le hall, structure murale (métal, cuivre, ardoise) | ||
* Faculté de Droit : trois points d'intervention (1960) | * Faculté de Droit : trois points d'intervention (1960) | ||
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Version actuelle datée du 10 juillet 2025 à 08:19
Francis Pellerin
Sculpteur
(2 avril 1915, Cancale - 30 septembre 1998, Rennes)
Il est repéré par le peintre Camille Godet[1], alors professeur des Beaux-Arts à Rennes, se met à la sculpture, « il est d’une habileté diabolique », rapporte son fils. Il entre à Paris dans l’atelier du sculpteur Jean Boucher, « où il est le petit Breton qui stupéfie les autres ». Les études de Francis le mènent aux Beaux-Arts et le conduisent à Rome et au Grand Prix de Rome de sculpture en 1944. [2] À partir de 1948 il est à Rennes, où il enseigne à l'École des Beaux-Arts jusqu'à 1978. Et c'est à Rennes qu'il meurt le 30 septembre 1998.
S'il ne dédaignait pas la peinture, son œuvre est avant tout celle d'un sculpteur travaillant le plus souvent en liaison étroite avec des architectes (parmi lesquels son ami Yves Perrin).
Bien qu'il ne se soit pas limité à Rennes - on trouve ses productions à Saint-Malo, à Mayenne… -, c'est cette ville qui recèle le plus grand nombre de ses créations.
Ses principales œuvres à Rennes
Les établissements d'enseignement
C'est peut-être le domaine où il a été le plus sollicité :
- Lycée Victor et Hélène Basch (avenue Charles Tillon : à l'époque Lycée agricole des Trois-Croix) : un laboureur au-dessus de l'entrée principale
- Inspection Académique (quai Dujardin : à l'époque faculté des Sciences) : dans le hall, structure murale (métal, cuivre, ardoise)
- Faculté de Droit : trois points d'intervention (1960)
- Lycée de Bréquigny : 1 % à l'entrée (1962)
- Collège Anne-de-Bretagne (à l'époque Lycée) (1963)
- Lycée Joliot-Curie (1964)
- Collège Villejean-Malifeu (aujourd'hui Rosa Parks) : "galet" de 3 mètres en granit de Huelgoat, taillé chez Kerguiduff à Taulé (1967)
- École de chimie : une autre utilisation du granit de Huelgoat travaillé par Kerguiduff (1974)
Le domaine religieux
Il est présent dans nombre des édifices religieux construits dans la période :
- église Saint-Martin
- chapelle de la clinique Saint-Yves
- chapelle de La Tour d'Auvergne
- église Saint-Yves (rue de Nantes) : porte d'entrée, mobilier intérieur, notamment le chemin de croix (1956)
- église Saint-Laurent (Maurepas)
- église Saint-Clément (Cleunay)
- église Saint-Marc (Villejean) : pour ce prototype des églises alvéolaires préfabriquées conçues par Yves Perrin, il crée un bas-relief géométrique pour les murs extérieurs (1970)
- église Saint-Benoît (Le Blosne) : outre le bas-relief qu'on y retrouve, il assure la décoration intérieure (1971)
Autres
- Musée des Beaux-Arts : au centre du patio, "Structure", mobile en laiton (1957)
- Tour de la Sécurité sociale : structure murale du hall, claustra du 7° étage
- Le Triangle : façades extérieures, longue fresque de béton lavé et ardoise (avec la complicité de la Rennaise de Préfabrication) (1974)
Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la Collection YRG, cliquer ici 120 ou ici 730
Références
- ↑ allée Camille Godet
- ↑ Fichier:Le_Breton_Francis_Pellerin.png|left|300px|thumb|Ouest-Eclair, 27 juillet 1944
- ↑ Des œuvres monumentales de Francis Pellerin, Prix de Rome, partout dans Rennes, Ouest-France, 15 janvier 2024
