« Rue Henri Le Guilloux » : différence entre les versions

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La '''rue Henri Le Guilloux''' est une rue située à l'ouest du centre-ville de [[Rennes]]. Elle longe la voie ferrée de Saint-Malo depuis le carrefour en patte d'oie qui constitue l'extrémité Est du [[boulevard Saint Jean-Baptiste de la Salle]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 13 avril 1953.


La rue Henri Le Guilloux est la rue qui désormais assure l'accès à l'entrée principale du CHU de [[Pontchaillou]]. Elle longe la voie ferrée de Saint-Malo depuis le carrefour en patte d'oie qui constitue l'extrémité Est du [[boulevard Saint Jean-Baptiste-de-la-Salle]]. Antérieurement (jusqu'au début des années 60), l'entrée principale de Pontchaillou se situait à l'Est, dans l'alignement de la [[rue du 41° R.I.]] et de la [[rue Legraverend]].  
Sa caractéristique est de donner accès à l'entrée principale du [[CHU de Pontchaillou]], alors que jusqu'au début des années 1960, l'entrée se situait à l'Est, [[boulevard de Verdun]], dans l'alignement de l'[[avenue du 41ème Régiment d'Infanterie]] et de la [[rue Legraverend]].  


Henri Le Guilloux, né à Saint-Gildas-de-Rhuys le 15 novembre 1906, était militaire de carrière. Contacté par la Résistance en mai 1943, il devient responsable pour l'Ille-et-Vilaine d'un réseau de renseignement. Arrêté par la Gestapo en octobre 1943, il meurt déporté à Mauthausen le 7 avril 1944. Pendant cette période, sa femme et ses cinq enfants furent hébergés à [[La Harpe]], dans les bâtiments de l'ancienne station météorologique ("la Météo").
Henri Paul Joseph Le Guilloux, né à Saint-Gildas-de-Rhuys le 15 novembre 1906, est militaire de carrière, maréchal des logis au 10ème régiment d'artillerie, caserne de Guines, en 1928 lors de son mariage<ref>L'Ouest-Eclair du 24 juin 1928, page 6</ref>. Il participe en 1929 à "''La Duguesclin''", concours de tir organisé au stand du [[Parc des Gayeulles]]<ref>L'Ouest-Eclair du 11 mai 1929, page 3</ref>. Contacté par la Résistance en mai 1943, il devient responsable pour l'Ille-et-Vilaine d'un réseau de renseignement. Arrêté par la Gestapo le 8 octobre 1943 à Rennes, il meurt en déportation à Mauthausen le 7 avril 1944. Pendant cette période, sa femme et ses cinq enfants furent hébergés à [[La Harpe]], dans les bâtiments de l'ancienne station météorologique ("la Météo")<ref>L'Ouest-Eclair du 12 août 1941, page 3</ref>.


Sources :
La rue ne doit pas être confondue avec la [[rue Louis Guilloux]], assez proche.


''Vivre à Villejean'' n° 91, juin 1998
== Sur la carte ==
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''Marcelle…raconte'', in ''Villejean, 30 ans d'histoire'', p. 36, Association des Résidents de Villejean, 2001
== Références ==
<references/>
 
== Sources ==
 
*''Vivre à Villejean'' n° 91, juin 1998.
*''Marcelle…raconte'', in ''Villejean, 30 ans d'histoire'', p. 36, Association des Résidents de Villejean, 2001.
*''Il me reste d'être l'ombre parmi les ombres - Henri Le Guilloux, résistant rennais (1906-1944)'', Editions APOGEE, 2005, par Christian Poirier, préfacé par [[Edmond Hervé]].
 
[[Catégorie:Voie de Rennes|Le Guilloux]][[Catégorie:Quartier 10 : Villejean - Beauregard]][[Catégorie:Rue de Rennes|Le Guilloux]][[Catégorie:Voie portant le nom d'une figure de la Résistance|Le Guilloux]]

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La rue Henri Le Guilloux est une rue située à l'ouest du centre-ville de Rennes. Elle longe la voie ferrée de Saint-Malo depuis le carrefour en patte d'oie qui constitue l'extrémité Est du boulevard Saint Jean-Baptiste de la Salle. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 13 avril 1953.

Sa caractéristique est de donner accès à l'entrée principale du CHU de Pontchaillou, alors que jusqu'au début des années 1960, l'entrée se situait à l'Est, boulevard de Verdun, dans l'alignement de l'avenue du 41ème Régiment d'Infanterie et de la rue Legraverend.

Henri Paul Joseph Le Guilloux, né à Saint-Gildas-de-Rhuys le 15 novembre 1906, est militaire de carrière, maréchal des logis au 10ème régiment d'artillerie, caserne de Guines, en 1928 lors de son mariage[1]. Il participe en 1929 à "La Duguesclin", concours de tir organisé au stand du Parc des Gayeulles[2]. Contacté par la Résistance en mai 1943, il devient responsable pour l'Ille-et-Vilaine d'un réseau de renseignement. Arrêté par la Gestapo le 8 octobre 1943 à Rennes, il meurt en déportation à Mauthausen le 7 avril 1944. Pendant cette période, sa femme et ses cinq enfants furent hébergés à La Harpe, dans les bâtiments de l'ancienne station météorologique ("la Météo")[3].

La rue ne doit pas être confondue avec la rue Louis Guilloux, assez proche.

Sur la carte

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Références

  1. L'Ouest-Eclair du 24 juin 1928, page 6
  2. L'Ouest-Eclair du 11 mai 1929, page 3
  3. L'Ouest-Eclair du 12 août 1941, page 3

Sources

  • Vivre à Villejean n° 91, juin 1998.
  • Marcelle…raconte, in Villejean, 30 ans d'histoire, p. 36, Association des Résidents de Villejean, 2001.
  • Il me reste d'être l'ombre parmi les ombres - Henri Le Guilloux, résistant rennais (1906-1944), Editions APOGEE, 2005, par Christian Poirier, préfacé par Edmond Hervé.