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<big>[[Guinguettes de Cesson-Sévigné]]</big>
<big>[[Matrimoine]]</big><br>
[[Fichier:Christine de pisan.jpg|right|180px*180px|thumb|Christine de Pizan écrivant dans sa chambre (1407)]]
« Le terme "patrimoine", issu du latin "patrimonium" fait référence au "pater familias". Il désigne, à l'origine, l'héritage que l'on tient de son père et que l'on transmet à ses enfants en vertu des lois de succession.
Le terme "matrimoine", issu du latin "matrimonium" évoque le mariage, et induit la différenciation sexuelle des rôles: aux hommes, la transmission des biens ; aux femmes la transmission de la vie. La femme et la mère semblaient n'avoir rien à transmettre, puisque leurs biens propres entraient, dans la dot, dans le patrimoine marital. Actuellement, le patrimoine définit également l'ensemble des richesses d'ordre culturel, matérielles et immatérielles appartenant à une communauté. C'est la conservation et la transmission collective intergénérationnelle de notre passé.


Les traditionnelles guinguettes du dimanche de Cesson-Sévigné étaient très fréquentées par les rennais jusqu'aux années 1960.
[[Matrimoine|Lire la suite]]
 
D'anciens rennais se souviennent qu'ils se rendaient à Cesson-Sévigné chaque dimanche avec les baladeuses, trains ouverts, depuis la place Croix-de-la-mission ou Saint-Cyr.
 
[[Guinguettes de Cesson-Sévigné|Lire la suite]]


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<big>[[Rue de la Courrouze]]</big>
<big>[[Bombardement du 17 juin 1940]]</big>
[[Fichier:Rennes Rue de la Courrouze fete 2013.jpg|200px|right]]
[[Fichier:Triage bombardé.jpg|left|250px|thumb|Vue prise du N-E vers le S-O secteur rue Auguste-Pavie]]
 
Les Rennais − qui avaient été surpris, le 24 février, par le premier exercice d'alerte − et les nombreux réfugiés ont entendu des tirs de la D.C.A dans le ciel de Rennes tout bleu, probablement pensera-t-on ensuite, sur un avion allemand venu repérer le triage ferroviaire de la [[plaine de Baud]] avec les trains qui y stationnaient nombreux. En fin d'après-midi, encore quelques trains de troupes françaises et britanniques se succèdent après avoir stationné sur la voie ferrée, du côté du [[boulevard Voltaire]], attendant d'entrer en gare.
La rue de la Courrouze est une petite rue du sud-ouest de Rennes à laquelle on accède principalement au sud par le boulevard Jean Mermoz.


[[Né à l'hôpital psychiatrique de Saint-Méen|Lire la suite]]
[[Bombardement du 17 juin 1940|Lire la suite]]


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<big>[[Camp Victor Rault - Installation - l'Ecole n°23]]</big>
<big>[[Libération de Rennes]]</big>
 
[[Fichier:Rennes fete sa liberation.jpeg|right|230px|thumb|Vue partielle de la foule rennaise devant la mairie le 4 août.]]
Le chef de famille est résolu à rendre notre vie la moins inconfortable possible dans ce camp ouvert, ouvert même à tous les vents.
Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes. Les bombardements des 9 et 12 juin 1944 déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions . "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement.  
Une petite cuisinière en fonte fonctionnant au charbon est installée. Elle servira à faire cuire les aliments et constituera notre unique moyen de chauffage. Le grand espace qui nous est dévolu sera séparé en deux. Une partie deviendra tout à la fois cuisine, salle à manger, salon, salle de bain symbolisée par un tub et cellier où sera rangé le vélo. C’est en quelque sorte un loft.


[[Camp Victor Rault - Installation - l'Ecole n°23|Lire la suite]]
[[Libération de Rennes|Lire la suite]]


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<big>[[Armistice à Rennes : 11 novembre 1918]]</big>
<big>[[Piscine Saint-Georges]]</big>
 
[[Fichier:Rennes-Piscine Saint-Georges.jpg|left|280px|thumb|Piscine Saint-Georges]]
Rennes en fête pour saluer l'armistice
La piscine Saint-Georges, la première construite à Rennes, comprend, au-delà d'un vestibule d'entrée, un bassin entouré d'une série de cabines et de tribunes supérieures. La partie postérieure du bâtiment abrite les bains-douches qui disposent d'une entrée indépendante, [[rue Victor Hugo]]. La façade joue sur la diversité et sur la polychromie des matériaux : au dessus d´un soubassement de granite appareillé en pierre de taille, le parement de briques jaunes de Hollande ...  
Tel était le titre de l'article de l'Ouest-Eclair du 12 novembre 1918 pour relater comment la nouvelle de l'armistice fut reçue à Rennes, non sans avoir rappelé qu'une telle unanimité ne s'était pas vue depuis le 1er août 1914[1], à l'aube d'une guerre qui allait entraîner séparations, sacrifices et deuils.


[[Armistice à Rennes : 11 novembre 1918|Lire la suite]]
[[Piscine Saint-Georges|Lire la suite]]


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<big>[[Né à l'hôpital psychiatrique de Saint-Méen]]</big>
<big>[[Halles centrales]]</big>
 
[[Fichier:Halles côté bd de la Liberté171.jpg|right|250px|Les halles centrales, côté boulevard de la Liberté 'carte postale La Cigogne)]]
Je suis né à l'hôpital psychiatrique, car après la guerre mon père y est entré en tant que jardinier. Ma mère l'a suivi, laissant la ferme familiale à son frère qui était maréchal ferrant.
Les halles centrales sont un bâtiment à vocation commerciale de l'architecte Emmanuel Le Ray situé dans le centre de Rennes, entre la rue de Nemours et la rue Jules Simon, sur le côté nord du boulevard de la Liberté et au sud de la [[Place Honoré Commeurec]]. Les halles sont construites à l'emplacement de la Halle aux grains qu'avait précédée l'ancienne église Toussaints, maintenant située à un autre endroit. Cette église lors de la Révolution Française fut d'abord livrée aux prêtres jureurs, puis cette église fut transformée en écurie pour l'armée républicaine; dans la nuit du Ier au 2 décembre 1793, un incendie ravage l'église Toussaints.  
 
[[Halles centrales|Lire la suite]]
L'hôpital psychiatrique de Saint-Méen était une vraie ville dans la ville, on y retrouvait tous les corps de métier : il y avait la ferme avec ses animaux, un boulanger, un tailleur, etc.
 
[[Né à l'hôpital psychiatrique de Saint-Méen|Lire la suite]]


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Version actuelle datée du 1 mars 2023 à 16:45

Matrimoine

Christine de Pizan écrivant dans sa chambre (1407)

« Le terme "patrimoine", issu du latin "patrimonium" fait référence au "pater familias". Il désigne, à l'origine, l'héritage que l'on tient de son père et que l'on transmet à ses enfants en vertu des lois de succession. Le terme "matrimoine", issu du latin "matrimonium" évoque le mariage, et induit la différenciation sexuelle des rôles: aux hommes, la transmission des biens ; aux femmes la transmission de la vie. La femme et la mère semblaient n'avoir rien à transmettre, puisque leurs biens propres entraient, dans la dot, dans le patrimoine marital. Actuellement, le patrimoine définit également l'ensemble des richesses d'ordre culturel, matérielles et immatérielles appartenant à une communauté. C'est la conservation et la transmission collective intergénérationnelle de notre passé.

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Bombardement du 17 juin 1940

Vue prise du N-E vers le S-O secteur rue Auguste-Pavie

Les Rennais − qui avaient été surpris, le 24 février, par le premier exercice d'alerte − et les nombreux réfugiés ont entendu des tirs de la D.C.A dans le ciel de Rennes tout bleu, probablement pensera-t-on ensuite, sur un avion allemand venu repérer le triage ferroviaire de la plaine de Baud avec les trains qui y stationnaient nombreux. En fin d'après-midi, encore quelques trains de troupes françaises et britanniques se succèdent après avoir stationné sur la voie ferrée, du côté du boulevard Voltaire, attendant d'entrer en gare.

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Libération de Rennes

Vue partielle de la foule rennaise devant la mairie le 4 août.

Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes. Les bombardements des 9 et 12 juin 1944 déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions . "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement.

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Piscine Saint-Georges

Piscine Saint-Georges

La piscine Saint-Georges, la première construite à Rennes, comprend, au-delà d'un vestibule d'entrée, un bassin entouré d'une série de cabines et de tribunes supérieures. La partie postérieure du bâtiment abrite les bains-douches qui disposent d'une entrée indépendante, rue Victor Hugo. La façade joue sur la diversité et sur la polychromie des matériaux : au dessus d´un soubassement de granite appareillé en pierre de taille, le parement de briques jaunes de Hollande ...

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Halles centrales

Les halles centrales, côté boulevard de la Liberté 'carte postale La Cigogne)

Les halles centrales sont un bâtiment à vocation commerciale de l'architecte Emmanuel Le Ray situé dans le centre de Rennes, entre la rue de Nemours et la rue Jules Simon, sur le côté nord du boulevard de la Liberté et au sud de la Place Honoré Commeurec. Les halles sont construites à l'emplacement de la Halle aux grains qu'avait précédée l'ancienne église Toussaints, maintenant située à un autre endroit. Cette église lors de la Révolution Française fut d'abord livrée aux prêtres jureurs, puis cette église fut transformée en écurie pour l'armée républicaine; dans la nuit du Ier au 2 décembre 1793, un incendie ravage l'église Toussaints. Lire la suite