« Des résistants et résistantes à Rennes » : différence entre les versions

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=== Jules Belin ===
(01/06/1909, Rennes - 14/12/1949) FFL.Engagé en octobre 1941 au réseau breton Johnny, P2.


=== [[Marie Bérenger]]===
=== [[Marie Bérenger]]===


===René Bichelot===
(09/01/1922, Rennes -  )FFL.  Étudiant, engagé en janvier 1943 au réseau Marathon. P2
===Lucien Bodet===
(01/03/1901, Rennes -  ) FFL.  Engagé en mars 1941. réseau breton Johnny


===Marcel Bouget===
===Marcel Bouget===
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'''Et aussi tous les rennais qui se sont engagés dans les FFL :'''


 
==[[De Rennes aux Forces Françaises Libres]]==
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Version du 20 octobre 2022 à 19:13

Terroristes ou Résistants

Sur l'Ouest-Eclair du 29 juillet 1944
Le préfet régional Martin Ouest-Eclair, 15 avril 1944

Dès les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, des Rennais dirent non à l'occupant et cherchèrent à lui nuire au péril de leurs vies. L'armistice étant conclu, les occupants considérèrent toujours les résistants comme des "terroristes" et des francs-tireurs, leur déniant la qualité de combattants. Ils s'appuyaient d'ailleurs sur le fait que l'organisation de résistance d'obédience communiste était dénommée "Francs-Tireurs Partisans français" (FTPF).

En 1943 après l'institution du S.T.O des maquis se constituent et en 1944 les maquis se multiplient et s'étoffent et le préfet régional met en garde contre ces "quelques égarés". Même lorsque la Résistance sortit de l'ombre, surtout à partir de juin 1944, cette position ne changea pas, comme le prouve un communiqué du commandement en chef des forces allemandes de l'ouest en date du 28 juillet 1944. Mais à la fin du printemps 1944, les mouvements et réseaux de résistance implantés à Rennes furent décimés. Cela avait commencé le 11 octobre 1943, lorsque Roger Le Neveu, agent des Allemands qui avait infiltré le réseau Bordeaux-Loupiac, dont le chef régional était le pharmacien André Heurtier, démasque Jean-Claude Camors au café de l’Époque, et l'abat d'un coup de revolver. Après le Front National, le réseau F2, puis Turquoise-Blavet, c'est au tour du réseau Bordeaux-Loupiac de tomber avec l'arrestation, le 20 avril à leur hôtel du Cheval d'Or, d'Anne-Marie Tanguy et de sa fille. Puis, le 5 mai, c'est Défense de la France qui est décimé suite à l'arrestation de Françoise Élie. [1] Rennes attendit 1949 pour commencer à dédier des rues à la mémoire de résistants ou des autres acteurs de la Libération.

Voici quelques uns de ces "terroristes" pour les Allemands, résistants pour la grande majorité des Français et les Alliés.[2]

Marie et Simone Alizon

Constant Allain

[3]

Eugène Allanic

Henri Bannetel

[4]

Marie Bérenger

Marcel Bouget

[5]

Georges Bourdais

[6]

Jean Bras

[7]

Albert Briand

[8]

Marcel Brossier

Ernest Carré

Jacques Armand Chataigneau

(15/05/1920, Rennes - 24/06/1944, Monsauche-les-Settons, 58) FFL, Turcan Vengeance, mars 1943, P1

René Cherdonnel

(21/03/1921 - ) FFL Sergent aviation, Liban août 1921.

Roger Chevrel

[9]

Robert Chevrier

[10]

Marcel Colas-Pelletier

[11]

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Honoré Commeurec

Louis Coquillet

Pierre Couillard

(09/01/1923 - = Réseau Navarre, Janvier 1943, P2

Jeanne Couplan

Employée des chemins de fer, elle rentre dans la résistance, distribue des cartes d'identité aux patriotes et réfractaires au S.T.O. et entre au réseau de renseignement "Blavet Turquoise". On y trouve des radios, les boîtes aux lettres, les agents de renseignements et de liaison. Le secteur particulièrement surveillé par le réseau est la Baie du Mont-Saint-Michel dont sont chargés les agents de Rennes, dont Jeanne, agent de liaison 3e classe, avec le grade de Lieutenant Les renseignements réunis sont divers : repérer les effectifs et armements des troupes allemandes, les lieux, les mouvements, les résultats de sabotages, etc. Ces informations sont transmises par radio ou par liaisons maritimes. Jeanne héberge également des membres de son réseau dont les responsables, Yvan Jézéquel et l'officier canadien Robert Vanier. En avril 1944, le principal local d'émissions du réseau, rue Gutenberg à Rennes, est dénoncé à la Gestapo. Jeanne et des camarades sont arrêtés. Le 3 août, elle est déportée vers Belfort, puis transférée le 1er septembre, à Ravensbrück. Elle y décède le 26 mars 1945 à 29 ans.[12]

Jean Courcier

Pierre Cueff

Étienne Desnos

(02/08/1920 - ) FFL. Réseau Marcopolo P1, janvier 1943

===Élisée Dhouailly ( 1/04/1914 - )FFL

Réseau Marathon, P2, juillet 1943.

Marie Drouet

(1/12/1905 - ) FFL. AFAT Nov. 1942


Françoise Elie

Guy Faisant

Émile Favennec

Pierre Gaution

(1/01/1902 - ) réseau Century juillet 1942 FFL.

Albert Gérard

[13]

André Gernigon

Edmond Grégoire

(17/03/1905 - ) FFL réseau Vengeance mars 1942

Raymond Hermer

[14]

Antoine Jagu

[15]

René Hirel

[16]

Bernard Josse

[17]

Yves Jobbé-Duval

(23/05/1913 - ) FFL réseau Samson Juin 1943

Marie et Pascal Lafaye

[18]

Albert Jousseaume

(15/04/1907 - ) FFL sept. 1941

Marie Lafaye

Pascal Lafaye

[19]

Charles Larrouil

(25/01/1889 - ) FFL réseau Centurie juillet 1942

Alfred Lavanant

[20]

Paul Leblanc

(11/10/1918 - )FFL août 1941

Charles Lecocq

(20/04/1898 - )FFL mars 1943


Edouard Le Deuff

[21]

René Le Herpeux

[22]

Pierre-Marie L'Hotellier

Claude Ligot

[23]

Michel Louet

(5/05/1906 - )FFL réseau St-Jacques avril 1941

Victor Louviot

[24]

Francis Mariotte

[25]

Albert Martin

[26]

Guillemette Martin

(02/11/1917 - ) FFL AFAT janv. 1941

André Ménard

[27]

Yves Milon

Louis et René Moine

[28]

Charles Morin

(22/06/1898 - ) FFL réseau CND-Castille janv. 1943

Henri Morin

(19/09/1900 - ) FFL réseau CND-Castille janv. 1943

Émile Morin Belachowsky

(1/11/1903 - ) FFL réseau Marco Polo nov. 1942

René Nobilet

Suzanne Pardoux

(28/04/1912 ) FFL AFAT sept. 1942

Charles Perrot

'14/03/1922 - )FFL réseau Manipule juin 1941

Claude de Précourt

(1/01/1907 - )FFL juin 1941


Herminie Prod'homme

[29]

===Georges Riandière

Eugène Richomme

André Rouault

[30]

Raymond Rouault

[31]

Jean Rouille

(1/01/1911 - ) FFL réseau Marco Polo mars1943

Marcelle Saloux

(27/01/1919 - )FFL réseau Manipule nov. 1942

Yves Sentier

(31/03/1922 - )FFl réseau Manipule P1 juin 1942

Anne-Marie Tanguy

[32]

Gaston Tardif

[33]

Jacques Tarrière

Jacques Tarrière, dès 1941, à 15 ans, il appartient au groupe de résistance de l’École d'Industrie avec Guy Faisant. Le 5 mars 1942, il est arrêté avec un groupe de camarades. Après interrogatoire au siège du SD, 10 rue de Robien, il est incarcéré à la prison Jacques Cartier puis transféré à la prison du Cherche-midi à Paris et déporté, le 4 juin 1942, en application du décret "Nacht und Nabel" (Nuit et Brouillard) au Sonderlager SS Hinzert, près de Tréves en Rhénanie. Il est un des plus jeunes résistants déportés d'Ille-et-Vilaine. Condamné aux travaux forcés, il est envoyé dans un commando de travail où il tente de s'évader. Repris, il est transféré au camp de Grossrosen puis envoyé, le 12 février 1945, au camp Mittelbau où il meurt le premier mars, épuisé.

La rue Jacques Tarrière a été dénommée à Rennes en son honneur le 20 juillet 1960.

Pierre Teitgen

(25/05/1908 - )FFL P2 juin 1942

Charles Tillon

[34]

Jean Tourinais

(10/12/1909 - )FFL Réseau Brutus P1 oct. 1942

Jean Toutirais

(10/12/1909 - )FFL Réseau Brutus oct. 1942

Léonce Varin

(24/10/1910 - )FFL réseau Manipule P1 juil. 1941

Jeanne Vandewalle

[35]

Ouest-Eclair, 26 décembre 1942

Marcel Viaud

[36]


Les fusillés de la Maltière

Le 12 mai 1942, les quatre préfets de Bretagne sont réunis à Vannes sous la présidence du préfet régional Ripert, pour des problèmes de ravitaillement mais, au premier chef, devant la recrudescence des attentats terroristes contre l'armée d'occupation, pour arrêter des dispositions en vue de "réprimer énergiquement les actes criminels et pour découvrir leurs auteurs qui seront impitoyablement châtiés"[37].

En décembre 1942, 25 membres résistants communistes, d'une moyenne d'âge de 29 ans, dont 18 habitaient Rennes, passèrent devant le tribunal de la Feldkommandantur 748 siégeant au palais de justice et, après un procès de sept jours, furent condamnés à mort, le 22 décembre, pour transport d'explosifs et d'armes, sabotages de voies ferrées, de pylônes, de câbles et attentats contre divers organismes collaborateurs et exécutés le 30 décembre à la butte des Fusillés de la Maltière. Un témoin les vit passer en camion : ils chantaient la Marseillaise.


Références

Et aussi tous les rennais qui se sont engagés dans les FFL :

De Rennes aux Forces Françaises Libres